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Trump révoque les habilitations de sécurité d’Antony Blinken et de Jake Sullivan

dimanche 9 février 2025

Trump vient d’écarter les bellicistes Blinken et Sullivan des informations secrètes qui concernent la nouvelle diplomatie américaine pour préserver les pourparlers de paix en Ukraine et en Israël.
Ces faiseurs de guerre portent la responsabilité de l’extension du conflit de Gaza, des coups d’Etat en Georgie et en Roumanie et de la coordination du financement de l’aide militaire européenne à l’Ukraine.
Trump a commencé son opération de sécurisation de sa diplomatie en retirant l’accréditation de sécurité à Joe Biden. Maintenant il reste la question de savoir s’il supprimera les accréditations de sécurité de Barack Obama et de Bill Clinton.

Au tout début du premier mandat de Trump en 2017, Obama avait espionné Trump pour torpiller ses accords diplomatiques en se rendant dans chaque pays où Trump s’était rendu.

En 2017, La visite d’Obama à Berlin coïncidait avec celle de Trump à Bruxelles. L’ancien président américain était en Allemagne le 25 mai 2017 pendant que Trump rencontrait les dirigeants de l’Otan.
Intentionnelle ou pas, la présence simultanée des deux présidents devait servir à dénigrer Trump en tant que président des États-Unis auprès d’une Europe nostalgique de l’ère Obama avec le wokisme, l’agenda de l’ONU 2030 et le changement climatique. Après cette visite d’Obama en Allemagne, Trump devait effectuer sa première visite officielle pour la réunion des dirigeants du G20 à Hambourg.

Ces multiples suppressions d’accréditations de sécurité sont prioritaires pour l’administration Trump pour préparer ses futurs voyages à l’étranger pour négocier avec l’Europe qui reste la seule opposition à sa politique étrangère, mais plus pour très longtemps.

WEST PALM BEACH, Floride - Le président américain Donald Trump a révoqué les habilitations de sécurité de M. Antony Blinken, ancien secrétaire d’État, et de M. Jake Sullivan, ancien conseiller à la sécurité nationale, ont déclaré des responsables de la Maison Blanche le 8 février.
Cette décision intervient un jour après que M. Trump a déclaré qu’il avait révoqué l’habilitation de sécurité de son prédécesseur Joe Biden, mettant fin à son accès aux briefings quotidiens des services de renseignement.

M. Trump a également révoqué l’habilitation de sécurité de Lisa Monaco, procureur général adjoint de M. Biden, qui a aidé à coordonner la réponse du ministère de la Justice aux attentats du 6 janvier 2021 contre le Capitole, ont indiqué les responsables.

Il a également révoqué les habilitations de Letitia James, procureur général de New York, et d’Alvin Bragg, procureur du district de Manhattan, qui ont mené des affaires contre M. Trump.

Même si ces révocations n’ont pas d’impact immédiat, elles constituent un autre signe de la fracture croissante à Washington.

Les anciens présidents américains ont traditionnellement reçu des informations sur le renseignement afin de pouvoir conseiller les présidents en exercice sur la sécurité nationale et la politique étrangère.

En 2021, M. Biden a révoqué l’habilitation de sécurité de M. Trump, qui était alors un ancien président.

En janvier, le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, a révoqué le service de sécurité personnel et l’habilitation de sécurité du général Mark Milley, général de l’armée à la retraite et ancien président de l’état-major interarmées.

Le général Milley, qui a été le plus haut gradé de l’armée américaine pendant une partie du premier mandat présidentiel de M. Trump, est devenu l’un de ses principaux détracteurs après avoir pris sa retraite en tant que général quatre étoiles en 2023, sous l’administration de M. Biden.

De nombreux diplomates de M. Biden ont travaillé avec les nouveaux responsables de M. Trump dans les semaines précédant le 20 janvier, date à laquelle M. Trump a pris ses fonctions, sur des questions telles que la guerre de la Russie en Ukraine.

M. Blinken n’a pas pu être joint immédiatement pour un commentaire. REUTERS

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