Selon la plainte, le président Joe Biden a rendu de nombreuses visites à Shapiro dans les semaines précédant le rassemblement de Trump pour discuter de ce qui a été décrit comme un « obstacle » rencontré par le Parti démocrate. Feinberg affirme que ces réunions étaient directement liées à un plan visant à éliminer Trump en tant qu’adversaire politique. La plainte affirme également que Shapiro a « organisé, comploté et conspiré » avec des fonctionnaires de l’État pour mener à bien l’attaque, qui s’est soldée par la blessure de Trump et la mort de Corey Comperatore.
Mme Feinberg affirme également que ses tentatives de communiquer des informations aux autorités ont été bloquées à plusieurs niveaux. Elle affirme avoir contacté les services secrets le 13 juillet 2024 pour donner une information, mais elle a été ignorée en raison de l’ingérence de l’administration Biden. D’autres communications avec l’agent des services secrets John T. Donohue auraient été rejetées, et Mme Feinberg affirme que la plainte a été transmise au siège, mais qu’elle a été supprimée par la suite. Elle affirme également que l’ancien directeur du FBI, Christopher Wray, a été impliqué dans l’étouffement de l’affaire et que ce n’est qu’après sa démission qu’elle a pu intenter une action en justice.
La plainte accuse Shapiro d’avoir conspiré avec Christopher Paris, commissaire de police de l’État de Pennsylvanie, pour faciliter puis dissimuler la tentative d’assassinat. Feinberg affirme que Paris a fait de fausses déclarations sous serment devant la commission judiciaire du Sénat en août 2024, accusant les services secrets des États-Unis de défaillances en matière de sécurité afin de détourner l’attention de l’implication présumée de Shapiro. Elle affirme que Trump a été abattu depuis le périmètre de la police de l’État de Pennsylvanie lors du rassemblement, et non depuis une zone contrôlée par les services secrets, ce qui contredit les rapports officiels.
Au-delà de la tentative d’assassinat, la plainte fait état d’un schéma plus large de corruption impliquant M. Shapiro, y compris des accusations selon lesquelles il aurait participé à une ingérence électorale en Pennsylvanie en 2020, fait obstruction à de multiples enquêtes criminelles et blanchi de l’argent par l’intermédiaire de l’Ukraine. Feinberg affirme que les liens de Shapiro avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky étaient évidents lors d’une réunion en 2024 où Shapiro aurait signé des bombes lors d’une séance de photos rendue publique avec Zelensky. Elle affirme que la réélection de M. Trump révélerait les transactions financières de M. Shapiro, ce qui inciterait le gouverneur à participer à un effort visant à l’éliminer politiquement et physiquement.
La plainte établit également un lien entre le milliardaire Alex Soros et le prétendu complot, affirmant que Soros a proféré des menaces crédibles à l’encontre de Trump avant la tentative d’assassinat. Feinberg affirme que, malgré ces menaces, Soros n’a jamais fait l’objet d’une enquête criminelle.
Les accusations portées contre Shapiro et Paris ont donné lieu à des actions en justice, notamment un procès RICO devant le tribunal du Commonwealth de Pennsylvanie, dans lequel les deux fonctionnaires sont cités pour des faits présumés de corruption et de fraude publique. Feinberg déclare que le 5 février 2025, plusieurs témoins fédéraux, dont Gregory Stenstrom, Leah Hoopes et Sean Connolly, ont témoigné à l’appui des allégations de crimes fédéraux et d’État commis par Shapiro au cours de la dernière décennie.
Malgré la gravité des allégations, le procureur du comté de Butler, Richard Goldinger, a refusé de donner suite à la plainte pénale privée de Feinberg. Dans une lettre datée du 22 août 2024, Goldinger a accusé réception de la plainte, mais a invoqué les enquêtes en cours menées par diverses agences gouvernementales pour justifier sa désapprobation.
À l’heure actuelle, ni le gouverneur Josh Shapiro ni le commissaire Christopher Paris n’ont réagi publiquement aux allégations.













