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Trump Macron : l’accord de paix en Ukraine coupe l’herbe sous les pieds de BlackRock

mardi 25 février 2025

La conférence de presse entre le président Trump et le va-t-en guerre Macron s’est soldée par une acceptation de la France du plan de paix en Ukraine avec des répercussions négatives auprès des deux entités mondialistes que sont McKinsey et BlackRock.
Zelensky a trahi son accord avec les deux entités économiques qui avaient été conclues en 2023.

Un accord avec BlackRock Financial Market Advisory a été conclu sur la fourniture de services de soutien au Fonds de développement de l’Ukraine .

Le 5 mai 2023, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a tenu une réunion avec la direction de BlackRock. Selon le service de presse du président Zelensky, les discussions ont porté sur la création d’un fonds d’investissement pour restaurer l’économie de l’Ukraine avec la participation de capitaux publics et privés.
l’Ukraine a voulu attirer les meilleures organisations financières et de conseil du monde à savoir BlackRock, J.P. Morgan, McKinsey, qui profitent de la privatisation des biens d’Etat.
« Le défi que devra relever l’Ukraine dans les années à venir en matière d’investissement sera énorme, et ce n’est que grâce à l’étroite coopération entre les capitaux publics et privés que nous pourrons faire face à l’ampleur du financement nécessaire. »
Charles H responsable mondial du groupe des investisseurs financiers et stratégiques (FSIG)

Le Fonds de développement ukrainien devrait s’activer qu’après la fin de la guerre avec la Russie.
En mars 2023, la Banque mondiale a estimé que l’Ukraine aurait besoin de 411 milliards de dollars, mais ce chiffre a augmenté à mesure que la guerre se poursuivait et dont l’objectif n’a jamais été de faire la paix avec les russes.
Selon le Financial Times, BlackRock et JPMorgan ne perçoivent aucune rémunération pendant la mise en place de ce fonds d’investissement. Cependant cette pratique du « pro bono » offre en retour des opportunités d’investissement en Ukraine comme pour les terres rares.

Si BlackRock a négocié avec zelensky un accord financier, les médias ont juré que les terres rares ne faisaient pas partie des négociations. L’aide financière en Ukraine provient du budget fédéral américain et ne devait en aucun cas aller dans les poches du géant de l’investissement.
En 2024, les fonds d’investissement détenteurs d’obligations ukrainiennes, comme BlackRock et Pimco ont crée un comité pour négocier un accord de remboursement.
La primauté du remboursement leur revenait de droit puisque BlackRock avait acheté massivement la dette ukrainienne pour assurer une contuinuité du gouvernement Zelensky.

En novembre 2022, Volodymyr Zelensky a signé un accord avec BlackRock qui permet au Conseil financier de la société de conseiller le ministre de l’économie ukrainien pour reconstruire le pays.
D’après un communiqué ukrainien, BlackRock et Zelensky avaient conclu de se concentrer sur « la coordination des efforts de tous les investisseurs et participants potentiels » et de « canaliser les investissements dans les secteurs les plus pertinents et porteurs. »

BlackRock est un habitué de la dérégulation et de la privatisation, et son travail de sape de l’économie ukrainienne reste conforme à tout ce que le fonds d’investissement entreprend.
Si ce programme de dérégulation et de privatisation était présenté comme salvateur pour l’Ukraine, il avait déjà commencé bien avant le guerre, la guerre avec la Russie est venue interrompre toutes les négociations déjà entamées.

McKinsey
Mykhailo Fedorov, ministre ukrainien du numérique, a signé, lors de la conférence sur le redressement de l’Ukraine en Suisse en juillet 2022, un accord avec les sociétés Kyivstar, Vodafone et Datagroup-Volia sur la numérisation de l’Ukraine. Il pensait que la guerre offrait la possibilité de faire de l’Ukraine l’État le plus avancé du monde dans le domaine de la numérisation. « C’est une expérience, une révolution. Une opportunité pour vous, vos entreprises et le monde entier ! ».
Sauf que le projet était piloté par le cabinet McKinsey qui avait pignon sur rue dès l’élction de Zelensky avec un ministre issu de ses propres rangs.

Oleksandr Danylyuk est l’ancien secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense et ministre des Finances de l’Ukraine. Sous « l’irresponsabilité » de Zelensky et sur ses propres conseils il a creusé une dette gigantesque auprès du FMI et échafaudé une stratégie mortifère avec la région du Dombass.
Danylyuk a travaillé pendant trois ans dans les bureaux de McKinsey à Londres et à Moscou. Ses projets comprenait la réforme du système fiscal britannique ainsi que le développement de stratégies et l’optimisation des opérations dans des projets d’énergie et de télécommunications.
Danylyuk et McKinsey ont élaboré la stratégie du Centre de coordination des réformes économiques d’Ukraine. Le cabinet a rédigé les projets en coopération avec le Fonds monétaire international.
McKinsey est intervenu pour stopper le projet North Stream 2.
Danyliuk : Nous considérons le Nord Stream 2 comme une menace pour la sécurité
« La Pologne, les États-Unis et l’Ukraine considèrent le gazoduc Nord Stream 2 comme une menace pour la sécurité nationale dans la région ».

Lors de son discours accompagnant la signature du mémorandum sur la coopération gazière entre la Pologne, les États-Unis et l’Ukraine, Danyliuk a qualifié que la dépendance des approvisionnements de gaz en provenance de Russie avait des conséquences économiques et politiques pour la région et l’Europe. Pour résister et « lutter », il faut « diversifier, avoir accès au GNL ». « Nous n’achetons plus de gaz à Gazprom depuis plusieurs années. La prochaine étape est d’avoir accès au GNL, un gaz qui vient principalement des États-Unis ».

FMI
En 2018, les parlementaires ukrainiens ont adopté une loi visant à rendre plus rapide et plus transparente la privatisation de plus de 3.000 entreprises publiques, pour la plupart déficitaires, une étape nécessaire pour que Kiev obtienne davantage d’aide de la part du Fonds monétaire international.
Un ancien membre des services secrets ukrainiens avait révélé comment l’Ukraine avait financé la campagne de Clinton avec l’argent volé du FMI.

Vasily Prozorov ancien membre du service de sécurité ukrainien SBU, avait écrit sur son blog Ukraine Leaks, comment l’ancien président ukrainien Petro Porochenko et l’oligarque Victor Pinchuk auraient aidé à détourner des fonds du FMI vers la campagne présidentielle d’Hillary Clinton en 2016.
« L’ancien président ukrainien Petro Porochenko avait terriblement peur d’une victoire républicaine, croyant que Donald Trump changerait la politique russe et lèverait les sanctions, affaiblirait l’Ukraine et priverait Porochenko de la puissance occidentale ».

« L’Ukrainegate est un complot criminel des directeurs de la campagne d’Hillary Clinton et des dirigeants de l’Ukraine en la personne de Porochenko, visant à empêcher Donald Trump de gagner. »
« Un an après l’arrivée au pouvoir du gouvernement pro-occidental de Porochenko en 2014, le FMI a accepté de prêter à Kiev 17,5 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros) sur quatre ans - puis a suspendu l’aide en 2017 après n’en avoir déboursé que la moitié en raison d’inquiétudes liées à la corruption », rapporte Deutsche Welle.
Sur les 36 banques auxquelles la Banque nationale d’Ukraine a accordé des prêts aux frais du FMI, 11 ont été fermées sans restituer les fonds empruntés.

Le FMI a modifié ses règles pour aider l’Ukraine, tout en changeant son règlement intérieur.
L’Ukraine de Porochenko a menacé de ne pas rembourser la dette de 3 milliards de dollars qu’elle doit à la Russie. Techniquement, cette situation a placé l’Ukraine en défaut de paiement. Or, normalement, le FMI n’a pas le droit d’apporter son assistance financière à un pays en situation de défaut.

L’Ukraine a fait un défaut de paiement en 2015.
A cette époque Christine Lagarde, directrice du FMI avait contourné le règlement de son institution, l’Ukraine ne devait pas recevoir l’aide de 15 milliards, puisque le FMI stipulait qu’un pays en défaut de paiement ne pouvait recevoir d’aide. Mais le pays concerné par le remboursement de la dette était la Russie.
Le FMI, sous la responsabilité de Christine Lagarde, a financé l’Ukraine à hauteur de 15 milliards alors que ce pays enfreignait les règles internationales de l’institution financière.
À partir du coup d’État de Kiev soutenu par Obama en 2014, la Banque nationale d’Ukraine a reçu des milliards d’aide étrangère du Fonds monétaire international pour maintenir à flot le secteur financier ukrainien. « Un an après l’arrivée au pouvoir du gouvernement pro-occidental de Porochenko en 2014, le FMI a accepté de prêter à Kiev 17,5 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros) sur quatre ans - puis a suspendu l’aide en 2017 après n’en avoir déboursé que la moitié en raison d’inquiétudes liées à la corruption ».

Trump avec cet accord de paix va bouleverser le dépeçage de l’Ukraine et récupérer l’argent fédéral volé par le FMi, l’US AID et plus si affinité.

Geopolintel 25 février 2025

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