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Baisse de la natalité et déclin économique

mardi 4 mars 2025

L’année 2024 a établi un record de baisse de la natalité avec seulement 660 660 naissances. Selon l’Insee, il y a eu 54 746 naissances en janvier, soit 1 766 naissances en moyenne par jour. Cela représente une baisse de -2,6% comparé à janvier 2024, sans oublier le record de baisse de naissance au moment du confinement Covid de 2020.
Les experts en économie et en démographie constatent, sans en comprendre l’origine, le déclin de la France. Or, le marqueur d’une vitalité économique se situe toujours avec un indice de natalité en augmentation.
Les politiques successives qui vantaient le dividende démographique en Afrique, par l’Agence Française de développement, expliquaient qu’une économie se stimulait par une baisse de la natalité pour mieux financer les populations d’actifs.
Nous devons maintenant composer avec la même problématique que les populations du tiers monde, à savoir comment stimuler l’accroissement démographique et stimuler notre économie.

La population est gérée comme un actif financier
Le terme de dividende démographique est financier : c’est le bénéfice, le fruit économique, de l’augmentation de la part de la population active. Le dividende démographique représente la chance économique offerte par la situation dans laquelle un pays atteindrait son optimum dans le rapport entre la population « non-dépendante » (active) et la population « dépendante »

La croissance démographique porte également son lot d’inconvénients. En effet, dans un contexte de rareté des ressources, la taille de la population est avant tout un diviseur des quantités disponibles par tête. Le dividende démographique dépend autant de la capacité productive des nouvelles générations de travailleurs que de leur taille.
Un pays dans lequel la part des jeunes dans la population augmente et le taux de fécondité diminue peut récolter les fruits d’un « dividende démographique », un phénomène de hausse de la productivité économique qui se produit lorsque le ratio de la population active par rapport au nombre de personnes à charge s’accroît.

Les pays industrialisés ont appelé cette politique la « transition démographique »
Une société principalement rurale se caractérisée par des taux élevés de fécondité et de mortalité. Une société urbaine et de services, se caractérisée par une baisse de la natalité et une augmentation de la durée de vie.
En détruisant l’agriculture et l’industrie, cette politique ne tient pas.
La solution de l’immigration, qui a été le fer de lance des pays ayant adopté le mondialisme, constatent que cette révolution démographique est impossible, puisque les politiques successives pour faire venir des populations étrangères ne comblent pas la baisse de la natalité comme l’indique l’INSEE. La diminution de la fécondité abaisse le taux de croissance de la population active.

Pour faciliter l’augmentation de la population jeune active, surtout en ce qui concerne les femmes, tout a été fait pour qu’elles mettent à profit leur carrière au détriment d’avoir des enfants. L’interruption volontaire de grossesse a été inscrite dans la loi constitutionnelle du 8 mars 2024. Cette loi doit représenter une liberté des femmes. La France est le premier pays au monde à reconnaître l’avortement dans sa Constitution.
Si on mène une politique basée sur une population à majorité tertiaire (de services) et si on incite les femmes à prioriser le travail au détriment de la natalité, pourquoi l’Etat a lancé un programme de natalité pour 2050 ?
Si l’on prend l’exemple du Japon, la baisse de la natalité a provoqué une baisse de jeunes actifs qu’ils ont tenté de compenser avec des gains de productivité liés au progrès technique. L’investissement dans la robotisation n’a pas porté ses fruits, puisque l’économie du Japon est toujours en stagnation et possède une population âgée très importante qui coute cher en soins médicaux.

Pour éviter une crise sociale majeure, l’Etat français entretien une population active sans emploi par l’aide sociale qui entraîne de facto une augmentation des charges des entreprises sur lesquelles pèse une charge administrative de plus de 100 milliards par an et une masse de prélèvements qui représente 42% de la totalité des charges en Europe.
Si on rajoute de dumping des charges des entreprises au sein de l’Europe, les entreprises délocalisent dans des pays comme la Slovaquie, ou le taux de prélèvement est seulement de 15% contre presque 70% en France.

Augmentation de la population âgée et de la dette
Les retraités vivent de plus en plus longtemps (les estimations donnent 3 mois de plus par an), mais il y a de moins en moins de gens qui travaillent et qui cotisent. Il n’y a plus assez d’actifs pour payer les retraites. Les « vieux » ont été pressé par la Commission Européenne de se remettre au travail en 2014. François Hollande demandait plus de justice et d’égalité pour les retraités. Le livre blanc sur des retraites concocté par Bruxelles visait à imposer un vol pur et simple des retraités afin de les remettre au travail.

Ce plan impliquait :

  • de créer de meilleures possibilités pour les travailleurs âgés en invitant les partenaires sociaux à adapter les pratiques sur le lieu de travail et le marché du travail et en utilisant le Fonds social européen pour maintenir les travailleurs âgés dans la vie active.
  • de développer les régimes de retraite complémentaires privés en encourageant les partenaires sociaux à en créer et en encourageant les États membres à améliorer les mesures d’incitation, fiscales ou autres.
  • de rendre les régimes de retraite complémentaires plus sûrs, notamment par la révision de la directive sur les institutions de retraite professionnelle et par l’amélioration de l’information des consommateurs.
  • de rendre les retraites complémentaires compatibles avec la mobilité, par des instruments législatifs préservant les droits à pension des travailleurs mobiles et par l’encouragement à la création de services de suivi des pensions de retraite dans l’ensemble de l’Union.
  • d’encourager les États membres à favoriser l’allongement de la vie professionnelle en adaptant l’âge de départ à la retraite à l’espérance de vie, en limitant l’accès aux possibilités de retraite anticipée et en supprimant les disparités entre les sexes en matière de retraite.
  • de continuer à veiller à ce que les pensions de retraite soient adéquates, viables et sûres et d’accompagner les réformes des retraites menées par les États membres.

En 2022, le hors bilan bancaire de l’Etat français indiquait que les engagements de paiement de la France pour les retraites représentaient la somme astronomique de 2309 milliards d’euros.
Selon les données d’Eurostat, le ratio des dépenses publiques de retraite au PIB en France s’établissait à 14,6 % en 2019, ce qui en fait le troisième plus élevé de l’Union.
Le niveau élevé des dépenses publiques totales contribue au creusement de la dette publique et expose la France à ne plus pouvoir soutenir ses finances publiques.

Le suicide en augmentation
Avec un chômage de masse et une économie en berne, la santé mentale des français va mal.
La france compte le plus de suicides en Europe. Santé publique France a constaté une détérioration de la santé mentale depuis le confinement lié au Covid-19. Le nombre de passages aux urgences pour des gestes suicidaires est en augmentation contante. le suicide représente près de 10 000 décès par an et 28 par jour.
Cette tendance concerne particulièrement les jeunes. Les pensées suicidaires ont été multipliées par plus de deux depuis 2014 chez les 18-24 ans (passant de 3,3% à 7,2% en 2021).
Le fait de vivre seul, d’être au chômage et la perception d’une situation financière détériorée sont les principaux facteurs d’exposition au risque d’avoir des pensées suicidaires.

Projet de dépopulation
Un article de fond du New York Times du 4 novembre 1969, rédigé par Gladwin Hill, demandait que des produits chimiques de stérilisation soient ajoutés à l’approvisionnement alimentaire afin d’atteindre les objectifs mondialistes de dépopulation humaine.

Cet article, intitulé « A Sterility Drug in Food is Hinted », était accompagné de la mention « Biologist Stresses Need to Curb Population Growth ».

Projet Depop : NYT « Une substance stérilisante dans la nourriture à l’étude ».
« Un biologiste souligne la nécessité de freiner la croissance démographique »
Cet article qui était à cette adresse https://timesmachine.nytimes.com/ti... a été retiré.

L’article du New York Times, présenté ci-dessous, cite le Dr Paul Ehrlich de l’Université de Stanford, un partisan de la dépopulation, ainsi que le conseiller scientifique principal du président Richard Nixon, le Dr Lee DuBridge, qui a déclaré que « le contrôle de la population devrait être la tâche principale de chaque gouvernement. »

Le Dr Barry Commoner de l’Université de Washington à St. Louis :
« Ne pouvons-nous pas inventer un moyen de réduire à zéro notre taux de croissance démographique ? Chaque institution humaine - école, université, église, famille, gouvernement et agences internationales comme l’Unesco - devrait en faire sa tâche principale ».

Cette politique mortifère devait nous mener à la guerre pour faire un grand « Reset » de notre économie et de notre démographie mais un grain de sable, venu des Etats Unis et des BRICS, a grippé cette machine infernale pour nous redonner l’espoir de pouvoir, enfin, vivre dans la paix et rebâtir un monde meilleur.

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