Un pacte vert de billets de banque
Ce nouvel axe de la résistance européenne pro Trump est qualifié de « climatodénialisme » par nos chercheurs du CNRS qui ont bien avalé la pilule verte pour recevoir les subventions et engager des travaux de recherche qui ne servent qu’à graisser la patte des chercheurs.
Pascal Lamy, ancien commissaire européen, président de l’OMC et membre de l’Institut Jacques Delors, a piloté la mission Starfish qui tente de préserver l’hydrosphère, c’est à dire l’eau de la planète.
Cette hydrosphère est menacée. Elle représente 75 % de la surface de la planète et produit 50 % de l’air que nous respirons. « Il faut stopper cette dégradation et réparer les dégâts », « il faut aller très vite quand on sait que 85 % des zones humides ont disparu depuis 1995... ».
Ce pilotage de projet n’est pas une erreur de casting, Pascal Lamy est un adepte de la décroissance et du développement durable.
Pascal Lamy a tenu une conférence en 2012 à Science Po, sur le principe du grand basculement.
« Je mentionne, en passant, une troisième école de pensée qui existe toujours depuis le Club de Rome : celle de la décroissance pour qui la notion de “développement durable” est un oxymore, un concept vide puisque, selon ses tenants, on ne saurait faire de la croissance de manière soutenable. »
« L’évolution démographique telle que je vous l’ai décrite plus haut se traduira par un accroissement de 30% de la consommation d’énergie, de 50% de la consommation d’eau et une difficulté accrue à fournir en alimentation la population de 2030 à 2040. Non pas que les humains sortant de la pauvreté mangent plus, mais ils s’alimentent différemment ».
« Avec 1 $ par jour, un homme mangera du riz. Avec 10 $ par jour, il mangera du poulet. Or le rendement énergétique du riz est 10 fois supérieur à celui du poulet. Manger du poulet équivaut à manger le riz consommé par le poulet. Cette évolution nutritionnelle dont le rendement protéinique est mauvais est pourtant considérée par la plupart, à juste titre, comme un progrès ».
« Autre scénario possible : le système dit ” chimericain”, de type non plus G-20 mais G2 dans lequel Chine et Etats Unis s’imbriqueraient sur le plan économique, technologique, financier au point de devenir inséparables »
Discours de Pascal Lamy, Directeur Général de l’OMC au Collège Universitaire de Sciences Po le 31 août 2012.
Les Etats Unis et la Chine ont abandonné ce projet par la révolution multipolaire.
Si le livre « Le Grand Basculement », de Jean-Michel Severino et Olivier Ray préfigurait une « remondialisation » vertueuse il plaçait l’homme rare et précieux dans une dimension innombrable et jetable. La nature était inépuisable ; elle est devenue chiche et hors de prix.
Il faut taxer la nature et détaxer l’homme, autrement dit imposer les émissions de carbone pour alléger les cotisations sociales.
Le programme Starfish est la continuité du programme Terramar de Jeffrey Epstein et Ghisliane Maxwell. Ils exploitaient une mystérieuse organisation appelée TerraMar qui a poussé l’ONU à délivrer des passeports pour l’océan. le siège de l’organisation était répertoriée dans une propriété de Manhattan appartenant aux Rothschild et a été financée par la Fondation Clinton.
Maintenant le contexte politique n’est plus favorable à l’écologie. Le pacte « Chiméricano-Russe » est en train de détruire le Pacte vert et l’Europe, dernier bastion écolo idiot. L’Europe se reprend en main en finançant la défense européenne pour lancer une future guerre contre la Russie. Les bombes et les chars d’assaut produisent énormément de carbone, ils vont détruire le « pacte vert » qui n’est plus rentable face à promesse de croissance de la guerre.
Nous avons été nombreux à nous féliciter de voir que les fonds de gestion comme BlackRock et Vanguard aient quitté la finance climatique, mais notre joie fut de courte durée en réalisant qu’ils avaient investi dans des fonds ETF de l’armement en prévision d’une victoire de Trump et d’une future guerre contre Poutine.
Benjamin Haddad, ministre chargé de l’Europe, a plaidé pour une « pause réglementaire massive » avec l"écologie, devant les revendications du patronat qui en avaient assez de payer des taxes carbones et voulaient croquer dans la manne guerrière des 800 milliards placés en assurance vie.
Avec une Union européenne sans ressource pétrolière et une armée famélique, le « pacte vert » et la « Défense Européenne » vont sombrer dans les bas fonds des océans, en emportant le programme Starfish de Pascal Lamy qui était un visionnaire en parlant d’un grand basculement sans réaliser qu’il serait à l’opposé de son projet.













