Les investisseurs misent sur la hausse des budgets de défense avec le pactole des 800 milliards demandés par la présidente de la Commission Eupéenne Ursula Von Der Leyen.
Les produits centrés sur le secteur de la défense ont une grosse côte en Bourse, suite aux derniers rebondissements géopolitiques en Ukraine.
Le discours des promoteurs du marché de la défense est essentiellement calqué sur les déclaration de Macron et Leyen.
Il existe deux menaces pour l’europe :
- Depuis l’investiture de Trump, les Etats Unis sont devenus un problème, puisque le nouveau président impose sa politique America First sur la scène internationale. La situation est compliquée pour l’Europe, avec un endettement excessif et un isolement diplomatique.
Trump a choqué la planète en créant l’External Revenue Service pour collecter des milliards de dollars de taxes sur les importations.
- La Russie possède la meilleure dissuasion militaire au monde. Elle a inversé le rapport de force avec l’OTAN et sans trop s’avancer dans les pronostics, va gagner la bataille en Ukraine.
Ces deux Empires de la « guerre froide » ont lancé un processus de rapprochement pour lancer une initiative de paix durable dans le monde au grand dam des marchands d’armes.
La Chine a tout autant sa place dans la nouvelle politique des aires civilisationnelles que l’on appelle plus aisément la multipolarité.
Chaque Empire aura sa zone d’influence, laissant les miettes aux européens.
Pour contrer cette nouvelle tendance, il fallait que les mondialistes puissent se retrancher dans une structure qui leur est entièrement acquise, et l’Europe de Mario Draghi a créé le projet Fédéral Européen.
Les 800 milliards destinés à financer la future défense européenne sont un leurre. Il s’agit d’appauvrir le plus rapidement possible les nations européennes pour lancer le projet fédéral.
L’expansion de l’OTAN a toujours précédé l’élargissement européen. Il faut maintenant accueillir les bellicistes mondialistes dans une nouvelle structure indépendante des Etats Unis qui financent l’OTAN à hauteur des deux tiers.
La France envisage de financer sa défense à hauteur de 100 milliards, tandis que l’Allemagne mise sur plusieurs centaines de milliards d’euros.
« Compte tenu des dangers qui menacent notre liberté et la paix sur notre continent, le mot d’ordre pour notre défense doit être : quoi qu’il en coûte ! » Chancelier allemand Friedrich Merz
Les investisseurs ont bien compris qu’il fallait anticiper la dynamique du secteur de la défense avec une envolée des valeurs boursières de sociétés de l’armement.
La société allemande de l’armement Rheinmetall a bénéficié d’une hausse des ses actions de 87% depuis le début de l’année 2025. Thales a gagné 69% et Dassault Aviation 45%. Les entreprises spatiales qui fabriquent des satellites ont suivi le mouvement avec Eutelsat qui a bondi de plus de 231% et SES avec plus de 85%.
Les fonds d’investissement de la défense réalisent des plus values extraordinaires depuis les deux conflits en Ukraine et Gaza. Si la guerre est leur métier, la paix est leur ennemie.
Les ETF de la défense suivent tous la même tendance, comme celui de l’OTAN qui a eu une rentabilité sur six mois de 18% en 2023. BlackRock et Vanguard ont bien sûr pris le train en marche puisque la finance climatique ne rapporte plus et sera détruite par la politique de Trump qui a scellé la fin de vie des ESG.
Avant la naissance du projet de défense européenne, le budget mondial de l’armement représentait un volume de 2500 milliards de dollars qui va croître d’un tiers.
Après trois décennies de réduction des budgets de dépenses militaires en Europe, les relations amicales entre les États-Unis, la Russie et la Chine menacent les bellicistes européens.
Comme l’URSS, l’Europe tente un dernier sursaut dans la guerre avant de se ruiner et de tomber.
« L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat » Sun Tzu, L’art de la Guerre
Geopolintel 20 mars 2025













