Les grands perdants du plan de relance économique du gouvernement sont exclusivement les petites entreprises qui ne peuvent s’aligner sur la concurrence des subventions accordées aux grands groupes.
Le petit commerce n’a plus d’avenir dans ce pays, les patrons qui ont créé leur entreprises depuis peu sont presque tous en faillite à 92%. Il faut aussi compter sur les coupes des réseaux qui abandonnent leurs prestataires de petite taille, même si certains ont un carnet de commandes rempli. Nous nous dirigeons vers une concentration de l’activité économique qui fait la part belle aux grands groupes.
Quand une entreprise se crée, une autre va connaître une défaillance.
Les estimations du secteur du bâtiment sont alarmantes avec presque 150 000 emplois perdus en trois ans et une possible accélération des défaillances en 2026.
La maison neuve a chuté de 15%, les promoteurs ont cumulé une baisse de leur activité de près de 30% sur l’année 2024.
« Le problème, c’est qu’on ne voit pas quand ça peut reprendre. Cela peut remonter sur le logement collectif. La maison individuelle, c’est structurel voire politique, puisqu’on a eu des ministres qui n’étaient pas enclins à son développement, tandis que les plans locaux d’urbanisme sont très restrictifs » Philippe Gruat, le président de l’Association française des industries des produits de construction (AIMCC).
« Un prêt à taux zéro aurait reboosté immédiatement la construction, il manque parfois la vente de quelques logements pour démarrer la construction d’un immeuble, d’où une attente du PLF »
L’abondance c’est fini sauf si l’Etat emprunte
Afin de maintenir le pouvoir en place avec le « qui qu’il en coute » les aides aux entreprises représentent le premier des budgets de l’Etat. Les aides publiques aux entreprises représente une somme de 200 milliards soit une augmentation de 40 milliards depuis le Covid.
Le plan de relance européen estimé à 750 milliards d’euros a été adopté en juillet 2020, pour redistribuer des subventions et des prêts aux États membres. La France a déjà perçu 30,9 milliards d’euros.
Treize Etats ont demandé à contracter des prêts, pour un montant total de 290,9 milliards d’euros. Ainsi, l’Italie devra rembourser 122,6 milliards d’euros et l’Espagne 83,2 milliards. La France aurait pu en bénéficier, mais a décidé de ne pas y recourir.
L’Italie est donc le principal bénéficiaire du plan de relance européen avec 194,4 milliards d’euros, dont près de deux tiers de prêts.
L’Italie a déjà reçu 122,1 milliards d’euros. L’Espagne a quant à elle perçu 48,3 milliards d’euros tandis que la France en est à 30,9 milliards d’euros. Les montants touchés par la Hongrie (0,9) correspondent uniquement au pré-financement. Au total, 306,1 milliards d’euros ont déjà été déboursés au 7 mars 2025, soit 47 % du montant total, selon la Commission européenne.
Pour bénéficier des fonds de « Next Generation EU », les Etats membres ont transmis leurs « plans pour la reprise et la résilience » à la Commission européenne. Ceux-ci avaient l’obligation de se conformer aux conclusions du Conseil européen du 21 juillet 2020 et aux lignes directrices fixées par la Commission européenne.
Le remboursement est programmé, conformément au principe de bonne gestion financière, de manière à garantir la réduction constante et prévisible des engagements jusqu’au 31 décembre 2058.
L’action pour le climat sera intégrée dans les politiques et programmes financés au titre du CFP et de Next Generation EU.
Pour résumer si l’Italie se porte aussi bien c’est en raison de son emprunt gigantesque et si la France stagne sur ses marchés comme celui du bâtiment c’est par l’imposition et l’obligation de financer la potique climatique.
A force de demander des subvention, notre économie perd en compétitivité, et c’est tout un pan de notre industrie qui va droit vers la faillite.
Notre économie est tombée dans une dépendance et une accoutumance de l’argent magique trop importante qui nécessite une cure de désintoxication.
La productivité de notre économie a besoin d’innovation mais elle a surtout la nécessité de passer le seuil de la première lame des subventions qu’il faut rembourser, et la deuxième lame de la fiscalité qui détruit les bénéfices.
Ces aides européennes ne profitent qu’aux grands groupes qui s’évertuent à maintenir la pompe à fric en soutenant le candidat qui leur offrira les subventions.
Ce capitalisme subventionné et de connivence n’a plus d’avenir si l’on souhaite retrouver une compétitivité puisque notre balance du commerce extérieur est déficitaire de plus d’une centaine de milliards d’euros alors que l’Italie est le quatrième exportateur mondial, avec la perfusion d’argent en provenance de Bruxelles.
La fin du second quinquennat de Macron sera placé sous le signe de la faillite.












