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Guerre secrète entre Soros et Netanyahou à Gaza

lundi 11 août 2025

Soros a déclaré qu’il était nécessaire que les États-Unis et Israël négocient avec le Hamas, et que le dialogue avec le fatah de Cisjordanie était une erreur.
Depuis la palestine est un enjeu de la guerre déclaré entre Soros et Netanyahou qui sont les véritables acteurs aux idéologies opposées.

Le Hamas accède au pouvoir

En 2006, Khaled Mechaal, chef du mouvement du Hamas, a accusé le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, de complot contre le gouvernement. Depuis cette mésentente la guerre n’a jamais cessé.

Toujours en 2006, la secrétaire d’État de Bush, Condoleezza Rice, a exhorté les Palestiniens à organiser des élections et, comme de nombreux observateurs l’avaient annoncé, le Hamas a battu son rival le Fatah. Le Fatah a rejeté le résultat de l’élection, ce qui a conduit à une guerre intrapalestinienne qui a laissé le Hamas en charge de Gaza tandis que le Fatah dirigeait la Cisjordanie.

Avec le tandem, Obama et Biden, les États-Unis ont changé de camp. La Maison Blanche a dissuadé Israël de frapper le Hamas afin de préserver le nouveau partenariat de l’Amérique avec l’Iran.

Le problème majeur de la Palestine réside dans sa continuité territoriale. Il y a deux Palestine, Gaza et la Cisjordanie. Il est assez aisé de comprendre que l’opposition Gaza Cisjordanie est l’épicentre du conflit. Tant que l’unité de la Palestine ne pourra exister, les acteurs destabilisateurs continuront d’entretenir la discorde et la guerre.

Le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) a remporté les élections législatives palestiniennes organisées mercredi 25 janvier 2006. Un responsable de la commission électorale indépendante chargée des élections a confirmé que le Hamas avait obtenu un plus grand nombre de sièges que le Fatah de Mahmoud Abbas.
La victoire des islamistes devait entraîner un gel prolongé des contacts entre les Palestiniens et les Israéliens et compliquer encore l’éventuelle reprise d’un processus de paix au point mort depuis le début de la deuxième Intifada, en septembre 2000.

Depuis 2006, ce qui était bon pour le Hamas était bon pour Washington Israël et la guerre.
Les Européens et les Américains se sont énormément impliqués dans l’aide aux Palestiniens tout en faisant des mises en garde.

Si Mahmoud Abbas avait été élu président de l’Autorité palestinienne, il aurait relancé le « processus de paix ».

En 2020, avec l’approbation d’Israël, le Qatar a périodiquement fourni depuis 2018 des millions de dollars en espèces aux dirigeants du Hamas pour payer le carburant de la centrale électrique, permettre au parti de payer ses fonctionnaires et de fournir une aide à des dizaines de milliers de familles appauvries. Israël aurait agi de la sorte en échange de la garantie du calme dans le sud par le Hamas et dans le cadre des efforts déployés pour parvenir à un cessez-le-feu à long terme avec le groupe terroriste.

Ce n’est pas la première fois que Yossi Cohen fait pression sur le Qatar au sujet des transferts. En février 2020, le chef du parti Yisrael Beytenu, Avigdor Liberman, a révélé que M. Cohen et l’officier supérieur des forces de défense israéliennes en charge de Gaza, Herzi Halevi, s’étaient rendus au Qatar au début du mois, sur les instructions du Premier ministre Benjamin Netanyahu, pour demander à ses dirigeants de poursuivre leurs versements périodiques au Hamas.

Soros et la Palestine

Le milliardaire démocrate George Soros a critiqué les États-Unis pour leur soutien à Israël et leur refus de reconnaître le Hamas après que le groupe terroriste ait pris le contrôle de la bande de Gaza.
Dans une tribune publiée en 2007 dans le Financial Times, Soros a critiqué l’engagement de l’administration Bush envers Israël, appelant les États-Unis et l’État hébreu à collaborer avec le Hamas.

Un an après la victoire du Hamas aux élections pour gouverner Gaza, Soros a déclaré qu’il était erroné de la part des États-Unis de s’aligner sur Israël pour réfuter l’autorité du groupe terroriste et instaurer un blocus autour du territoire palestinien.

« Israël, avec le soutien massif des États-Unis, a refusé de reconnaître le gouvernement démocratiquement élu du Hamas et a retenu le paiement des millions de dollars de taxes collectées par les Israéliens en son nom », a écrit Soros, suggérant que cette décision était une erreur qui n’avait fait qu’aggraver les relations entre Israéliens et Palestiniens.

« Si Israël avait accepté les résultats des élections, cela aurait pu renforcer l’aile politique la plus modérée », a-t-il ajouté. « Malheureusement, l’idéologie de la « guerre contre le terrorisme » ne permet pas de faire des distinctions aussi subtiles. »

Le Hamas a également refusé de reconnaître l’existence de l’État juif, une condition qui, selon Soros, n’aurait pas dû être aussi importante pour Israël.

« Le point d’achoppement est le refus du Hamas de reconnaître l’existence d’Israël, mais cela pourrait être une condition pour un éventuel accord plutôt qu’une condition préalable aux négociations »

La paix n’arrivera que quand le financement de ces oppositions prendront fin.

Geopolintel 11 août 2025

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