Geopolintel

Opération Arctic Frost : Trump et Charlie Kirk étaient des cibles prioritaires

mercredi 17 septembre 2025

Des sénateurs dénoncent les agissements répréhensibles du ministère de la Justice et du FBI de Biden à l’encontre de Trump et de son organisation politique.
L’enquête « Arctic Frost » du FBI qui ciblait Trump a également porté sur l’organisation Turning Point USA de Charlie Kirk.
Le président de la commission judiciaire du Sénat avait des documents montrant l’ampleur de l’enquête liée aux élections de 2022. Depuis l’assassinat de Kirk d’autres documents montrent qu’il était lui aussi une cible prioritaire. Au lendemain des élections de 2020, Kirk a relayé les accusations de Trump concernant la fraude électorale.

Ce que l’on doit comprendre, c’est que Biden, aidé du ministère de la Justice et du FBI, travaillait pour l’Etat Profond américain.
« Parmi les groupes que le FBI de Christopher Wray a cherché à placer sous enquête politique figuraient le Comité national républicain, l’Association des procureurs généraux républicains et les groupes politiques de Trump »
Chuck Grassley président de la commission judiciaire du Sénat

Trump a survécu à une tentative d’assassinat, celle de Kirk lui a été fatale. Voilà comment on tente de liquider les opposants politiques aux Etats Unis.

Les sénateurs Chuck Grassley (R-IA) et Ron Johnson (R-WI) ont découvert des preuves d’inconduite grave au sein du ministère de la Justice (DOJ) et du Federal Bureau of Investigation (FBI) sous l’administration Biden.
Leurs conclusions, détaillées dans une lettre adressée le 13 mars 2025 à la ministre de la Justice Pam Bondi et au directeur du FBI Kash Patel, révèlent l’existence d’une enquête à motivation politique, baptisée « Opération Arctic Frost », visant l’ancien président Donald Trump, l’ancien vice-président Mike Pence et leurs associés. Cette opération, lancée en avril 2022, soulève de sérieuses questions quant à l’intégrité des forces de l’ordre fédérales et à leur utilisation abusive potentielle comme outil de guerre partisane.

Une enquête financée par les contribuables dont la légalité est contestable

Selon les révélations d’un lanceur d’alerte et des documents non classifiés du FBI rendus publics par Grassley et Johnson, l’opération Arctic Frost a donné lieu à la saisie de téléphones portables fournis par le gouvernement et précédemment utilisés par Trump et Pence, à de nombreux interrogatoires dans plusieurs États et à la délivrance de plus de 50 assignations à comparaître.

Le FBI a accédé à ces appareils, détenus par la Maison Blanche de Biden, sans mandat initial, s’appuyant plutôt sur la coopération du bureau du conseiller juridique de la Maison Blanche, sous la direction de Dana Remus et Jonathan Su. Ce n’est qu’après avoir mis la main sur les téléphones en mai 2022 que les agents ont rédigé un mandat de perquisition pour extraire les données, une séquence qui suggère une approche « pêcher d’abord, justifier ensuite » en matière de collecte de preuves.

L’ampleur de l’enquête était stupéfiante. Dans les semaines qui ont suivi son lancement le 13 avril 2022, le FBI a coordonné ses efforts avec 13 bureaux locaux, mené des dizaines d’entretiens et dépensé environ 16 000 dollars de fonds publics en quatre jours en juin 2022 pour suivre des pistes dans tout le pays. Des documents internes indiquent que l’enquête, menée par l’agent spécial adjoint Timothy Thibault, un fonctionnaire connu pour ses préjugés anti-Trump, a été considérée comme prioritaire « par rapport à toutes les autres affaires » de sa branche, malgré des violations apparentes des protocoles du FBI, notamment la « règle d’auto-approbation ». Cette règle interdit aux superviseurs de lancer et d’approuver leurs propres enquêtes, une mesure de sécurité que Thibault aurait contournée.

De l’opération Arctic Frost à Jack Smith : un prétexte pour engager des poursuites

L’opération Arctic Frost a servi de base à l’affaire électorale engagée par le procureur spécial Jack Smith contre Trump, qui allègue des irrégularités liées à l’élection de 2020. Des courriels du FBI qui ont fuité révèlent un effort délibéré pour construire un récit impliquant les responsables de la campagne de Trump et les grands électeurs républicains dans un prétendu « complot ». L’enquête visait également à impliquer les alliés de Trump, notamment l’ancien procureur général adjoint par intérim Jeffrey Clark, en fusionnant Arctic Frost avec une enquête distincte du bureau de l’inspecteur général du ministère de la Justice, ce qui a permis au FBI d’accéder à des communications sensibles supplémentaires. Les conclusions des sénateurs suggèrent que le ministère de la Justice et le FBI de l’administration Biden ont collaboré pour utiliser l’autorité fédérale comme une arme contre leurs adversaires politiques. Il convient de noter que le conseiller adjoint de la Maison Blanche, Jonathan Su, a personnellement facilité le transfert des téléphones de Trump et de Pence avant que Trump ne soit officiellement désigné comme suspect, une action qui brouille la frontière entre coopération exécutive et ciblage politique.

Implications institutionnelles et préoccupations politiques

Les révélations concernant Arctic Frost soulignent une érosion inquiétante de l’impartialité au sein des principales agences américaines chargées de l’application de la loi. Le recours à des tactiques juridiques douteuses, la poursuite agressive d’objectifs prédéterminés et l’exploitation des ressources des contribuables exigent un examen rigoureux des mécanismes de contrôle du ministère de la Justice et du FBI. Si les agences fédérales peuvent donner la priorité aux vendettas politiques plutôt qu’à l’intégrité des procédures, la confiance du public dans ces institutions – et dans l’État de droit lui-même – est gravement menacée.

Grassley et Johnson ont appelé à une transparence totale, exigeant que Bondi et Patel produisent tous les documents liés à Arctic Frost avant le 27 mars 2025. Leur lettre souligne un principe fondamental : « La lumière du soleil est le meilleur désinfectant ». Selon eux, le public américain mérite un compte rendu complet de la manière dont le pouvoir fédéral a été exercé et de savoir s’il a été entaché de partialité partisane.

Un appel à la responsabilité

Cet épisode n’est pas un incident isolé, mais s’inscrit dans un contexte plus large d’abus présumés du ministère de la Justice et du FBI sous l’administration Biden. De l’enquête sur la Russie au traitement des affaires liées au 6 janvier, les critiques dénoncent depuis longtemps la politisation des forces de l’ordre. L’opération Arctic Frost apporte des preuves concrètes qui alimentent ce débat, soulignant la nécessité de réformes structurelles pour restaurer la crédibilité et la neutralité.
Alors que Washington est aux prises avec ces conclusions, les décideurs politiques doivent répondre à des questions cruciales : comment le Congrès peut-il renforcer les mécanismes de responsabilité afin d’empêcher de tels abus ? Quelles garanties peuvent assurer que les enquêtes restent fondées sur des preuves plutôt que motivées par des considérations politiques ? Et comment le ministère de la Justice et le FBI peuvent-ils rétablir la confiance du public dans leur mission ? L’enquête Grassley-Johnson sert de signal d’alarme pour une réforme. Les enjeux — préserver l’intégrité démocratique et l’administration impartiale de la justice — ne pourraient être plus importants.

National Legal and Policy Center

—  0 commentaires  —

© Geopolintel 2009-2025 - site réalisé avec SPIP - l'actualité Geopolintel avec RSS Suivre la vie du site