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Le coronavirus, une épidémie qui tombe à point !

vendredi 28 février 2020

La menace de pandémie mondiale qui affole les peuples et les gouvernements doit nous rappeler l’histoire du virus ayant frappé le Mexique. Presque dix ans plus tard, le même scénario se profile avec la peur d’une hécatombe comme celle de la grippe espagnole du début du vingtième siècle...
Il faut se méfier de ces effets de communication dont on peut suspecter qu’ils cachent la fabrication d’armes bactériologiques et peut-être leur utilisation. Les activistes écologistes qui se battent pour l’arrêt du nucléaire devraient plutôt s’inquiéter de ces laboratoires et assiéger l’OMS pour demander des comptes. Mais ils préfèrent harceler les bouchers coupables de vendre de la viande et ne se soucient pas des décès des ouvriers africains causés par l’extraction du lithium.
La pollution la plus meurtrière n’est pas celle que l’on nous montre, mais celle qui tue en dehors des circuits de communications officielles.
Il est grand temps de légiférer pour interdire ces armes bactériologiques bien plus puissantes et dangereuses que nos arsenaux nucléaires.

La grippe mexicaine, une épidémie qui tombe à point !

Un nouveau virus, qui serait une combinaison improbable de plusieurs souches de grippes, animales et humaine, adapté à l’homme, sévit depuis un mois sur le continent américain.

Le virus est apparu dans trois foyers, en milieu urbain, au Mexique, dont la situation a rapidement évolué vers l’état d’urgence, et a déjà atteint les États-Unis. D’autres cas sont suspectés à travers le monde.
Trois conditions sont requises pour qu’une pandémie puisse se déclencher : il faut qu’un nouveau virus émerge contre lequel la population n’a pas développé d’immunité, il doit être virulent, c’est-à-dire capable de provoquer une maladie grave, éventuellement mortelle et la contagiosité doit être réelle, ce qui exige la transmission directe entre humains.

Ce nouveau virus semble remplir ces conditions et aurait donc un potentiel pandémique. Il est de type A, sous-type H1N1, le même qui fut responsable de la grippe espagnole, pandémie d’ampleur historique qui fit des dizaines de millions de morts à travers le monde. Cette nouvelle souche contient une combinaison jamais vue d’ADN de quatre virus : deux porcins, un aviaire et un humain.
« Ces événements sont très inquiétants […] en raison de l’étendue géographique des différentes apparitions ainsi que l’âge inhabituel des groupes atteints », a expliqué l’OMS dans un communiqué diffusé sur son site Internet. Cependant, le nombre encore relativement peu élevé de victimes, pas plus de 200 en un mois au Mexique, incite à relativiser. En effet, une pandémie, comme la grippe espagnole, lorsqu’elle se produit, est explosive. Elle fit plusieurs millions de morts en à peine trois mois au cours de l’hiver 1918-19 et fut une cause non négligeable de la cession des combats de la Première Guerre Mondiale.

Comme de 2003 à 2006, lors du pic de l’épizootie de grippe aviaire, les services en charge de la santé communiquent beaucoup. Remarquons que curieusement, ils ne prennent toujours pas, à l’heure actuelle les mesures coercitives nécessaire en cas de danger épidémique immédiat tels que l’arrêt des transports aériens. Commerce et libre échange obligent sans doute…

Drôle de siècle qui a débuté avec le SRAS, curieuse maladie pulmonaire aussi vite disparue qu’elle était apparue, puis qui nous a apporté l’épizootie de grippe aviaire dont la cause la plus probable réside dans les méthodes d’élevage concentrationnaires de l’industrie avicole, et maintenant une grippe porcine qui se serait soudainement adapté à l’homme et qui sévit dans les villes où la promiscuité avec les porcs est plutôt rare. D’ailleurs, il faut noter que ce virus est inconnu dans les élevages de porc et qu’aucune contamination du porc à l’homme n’a été identifiée pour expliquer l’apparition de cette épidémie, le terme de grippe « porcine » est donc impropre. A ce jour, l’apparition soudaine de ce nouveau virus est une énigme.

Au final, quelle que soit sa gravité et son étendue, cette nouvelle maladie tombe à point pour affoler les populations, qui s’étaient un peu lassées de ces vaines alertes à la grippe aviaire trop souvent réitérées, et inciter les décideurs nationaux à renouveler les réserves stratégiques d’anti-viraux qui parvenaient dans de nombreux pays à leur date de péremption. Ce qui accessoirement a dopé les actions des laboratoires pharmaceutiques sur les places boursières… Crise financière et crise sanitaire font de ce point de vue, bon ménage !

« Le Tamiflu*, médicament à base d’oseltamivir utilisé contre la grippe aviaire, est efficace pour ce virus. » a déclaré l’OMS. Cela tombe bien, les pays ont de vastes stocks à écouler, constituées lors de la psychose du poulet. Il devenait opportun de les renouveler.

Il est cependant remarquable de constater que les virus grippaux mutent sans arrêt mais que le Tamiflu resterait immuablement valable pour tous. D’où la divine surprise d’une soudaine envolée des actions des firmes pharmaceutiques produisant anti-viraux et vaccins.... Après nous avoir vanté le Tamiflu pour lutter contre le virus aviaire, l’OMS récidive avec ce nouveau virus. L’Organisation Mondiale de la Santé semble s’occuper surtout de la santé financière des firmes pharmaceutiques.Cette crise est en tous cas un excellent dérivatif pour faire – momentanément – oublier l’effondrement économique et social qui affecte de plus en plus le monde occidental.

* En 1976, une épidémie de grippe porcine s’est déjà déclarée à Fort Dix, dans le New Jersey. Du fait qu’il existait des similarités entre ce virus et celui de la pandémie de 1918, une autre catastrophe était prédite. En réaction aux inquiétudes croissantes du public, le président des Etats-Unis de l’époque, Gerald Ford, commanda l’établissement d’un programme national d’immunisation. Donald Rumsfeld, alors secrétaire à la Défense, fut à l’initiative du plan de vaccination et 47 millions d’américains furent vaccinés avec un vaccin expérimental produit par Merck & Co. A la fin de 1976, la grippe n’était pas pandémique, elle ne s’était pas propagée à l’extérieur de Fort Dix et n’était pas la meurtrière annoncée.
Gilead Sciences a breveté en 1996 le Tamiflu préconisé par l’OMS dans toute forme de grippe et en cède les droits d’exploitation à Roche contre 10% des ventes. Selon CNN Money, Rumsfeld, détiendrait entre 5 et 25 millions de dollars d’actions Gilead Sciences, qu’il présidait en 2001 lorsqu’il fut nommé secrétaire à la Défense de Bush Jr. Alors que ce dernier annonçait sa stratégie nationale à 7 milliards de dollars contre une éventuelle pandémie de grippe aviaire, Rumsfeld dut démissionner du conseil d’administration de Gilead pour éviter des accusations de conflit d’intérêt. Après consultation du comité d’éthique, il conserva toutefois ses actions.

La rédaction Geopolintel

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