Bilan de fin de règne… La vérité libère
Avec l’arrivée en 1981 de la Gauche triomphante aux Affaires (y compris sous ses variantes chiraco-sarkoziennes), nous sommes entrés dans le règne sans partage de la social-démocratie ultralibérale comme expression politique d’une religion totalitaire, le monothéisme du Marché… avec ses attributs et autres fétiches que sont le relativisme absolu, la post-vérité et l’individualisme.
En trois courtes années (de mai 1981 à juillet 1984) et trois gouvernement Mauroy, la Socialie parviendra à vider les caisses de l’État avec pour conséquence l’instauration pérenne d’un fort déficit public. C’est l’administration de Pierre Mauroy qui inaugurera en effet la première politique de dette publique [4]. Certes au motif d’un plan keynésien de relance par la consommation qui évidemment marquera le pas dès 1983 et contribuera à plonger le pays dans les abîmes de la dette… laquelle atteint, en janvier 2019, les 2.320 milliards d’euros, soit 98,7 % du PIB, presque le seuil fatidique et symbolique des 100%. Mais ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg, laquelle ne tient pas compte des engagements hors bilan- [5] . Ceux-ci se seraient montés en 2017 à plus de 4200 mds, soit une dette réelle totale de 6500 mds d’euros. Excusez du peu !
Or il est parfaitement évident que le sieur Macron ne pourra jamais juguler cette hémorragie (ce dont il n’a en vérité nulle envie) s’il ne va pas chercher l’argent là où il est… À savoir dans la taxation des transactions financières à caractère spéculatif et l’arrêt brutal et total d’une immigration invasive de quelque 400.000 individus l’an, légaux ou illégaux. Ce Tonneau des Danaïdes qui nous ruine – d’environ 80 milliards chaque année – et dont personne ne parle alors qu’il devrait se trouver dans les postes avancés des économies budgétaires à réaliser. Un exemple exemplaire d’économies immédiatement accessibles : la fraude aux prestations sociales par la suspension immédiate des versements effectués aux titulaires des numéros de Sécurité sociale attribués “manuellement” à des usagers nés hors du territoire national, mais sur la base de documents falsifiés… Une fraude à grande échelle qui aurait coûté 14 mds d’euros pour la seule année 2011. Une loi fut votée en 2012 pour mettre fin à cette gabegie n’a jamais reçue ses décrets d’application après l’élection de M. Nicolas Sarkozy à la présidence en 2007. Pourtant, le 16 décembre 2016, une question écrite au gouvernement posait à nouveau cette simple question : « quand allons-nous enfin mettre en œuvre l’article L. 114–12–3 du code de la sécurité sociale, prévoyant la suspension immédiate des paiements à destination des fraudeurs et l’annulation de leurs numéros de sécurité sociale ? ».
L’immigration et la substitution de population programmées par la République en Marche, thème exclu du Grand débat national (sans doute à vocation cathartique mais destiné à n’avoir pas plus d’incidence sur la suite des événements que les soi-disant consultations publiques lancées habituellement en amont des projets d’infrastructures dévastatrices, et dont personne n’a jamais tenu compte), constituent un formidable non-dit et un déni, qui à n’en pas douter laisseront nos descendants pantois d’étonnement. Cela sans parler des nuisances sociétales qui suivent et accompagnent l’arrivée massive de populations étrangères hétérogènes, de cultures et de confessions disparates et dont l’intégration est à priori problématique (à moins qu’il ne s’agisse d’une assimilation à rebours : la déculturation accélérée de leurs hôtes et leur tiers-mondisation). Situation en soi ingérable (n’en déplaise aux parvenus de la Révolution de Soixante-huit qui puisent dans le riche vivier de l’immigration, des domestiques et des employés à bon marché… et parfois leurs mignons) sur laquelle vient se greffer de lancinantes questions de sécurité : celles du terrorisme à la petite semaine à coups de couteau ou de voiture bélier, de la délinquance petite et grande, du trafic de stupéfiants, des viols et des attaques à main armée. Qui ignore de nos jours la multiplication des territoires perdus de la République sur lesquels policiers et sapeurs pompiers évitent de se risquer ?
Gouverner par le mensonge et la falsification
Quand les Français ont-ils été consultés sur les grands changements sociétaux qui leur ont été imposé par les idéologues messianistes à la manière des Peillon et des Attali, qui conseillent et orientent les décisions de nos politiques ? Abolition de la peine capitale ? Pour les assassins mais pas pour leurs victimes livrées aux appétits, aux instincts ou aux pulsions sanguinaires de leurs bourreaux ! Ouverture des frontières et accueil de millions de migrants ? Officiellement en 2011, 30,2 % des jeunes métropolitains de moins de 18 ans ont un ascendant immigré sur trois générations, dont 19,3 % d’origine extra-européenne. En 2011, 31 % des nouveau-nés en métropole possédaient au moins un parent né à l’étranger et 27,1 % au moins un parent né hors de l’Union européenne. 40 % des personnes nées entre 2006 et 2008 sur le territoire national ont au moins un ascendant immigré, 10 % ayant deux parents immigrés dont 27 % d’origine extra-européenne (16 % provenant du Maghreb) ! Disparition du Franc et son remplacement par l’Euro ? Ratification du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, autrement nommé Traité de libre-échange transatlantique (TAFTA) en passe de détruire l’agriculture communautaire ? Nous en passons et des meilleures !
Maintenant la classe politique feint de se réveiller, mais un peu tard… Laissant éclater dans les lucarnes, à longueur de temps, son arrogant dédain pour la France d’en-bas, lui enjoignant de se contenter des miettes jetées comme à de quasi mendiants… Ça sinon rien ! Sauf que cette France laborieuse – celle qui paye et surpaye l’impôt et les taxes - ne demande pas l’aumône ni la charité, mais bêtement de pouvoir vivre décemment des fruits de son travail…
M. Macron déclarait le 31 décembre « on ne bâtit rien sur des mensonges ». Dont acte ! Pourtant les dix milliards annoncés en réponse aux gilets jaunes seront financés à hauteur de 60 % par un surcroît d’endettement, lequel viendra inéluctablement un peu plus tard grossir le flux montant des impôts à venir. Ceci dans la sombre perspective d’une croissance inférieure à 1,5 % en 2019, et dans le cas d’une éventuelle (sinon probable) remontée des taux d’intérêts (la politique d’épandage général [6] par des liquidés libellées en monnaie de singe ayant fait long feu) s’avérait catastrophique pour les finances publiques… même si par principe la France ne saurait faire défaut !
M. Macron qui ne peut croire ou ignorer qu’il ne fera certainement pas un second mandat (d’autres perspectives tout aussi lucratives et gratifiantes l’attendront à sa sortie de l’Élysée en juste récompense de la liquidation et du dépeçage de l’entreprise patrimoniale France vendue morceau par morceau et à l’encan, usines, machines, savoir-faire et brevets aux États-Unis, à la Chine, à l’Allemagne… pensons à Anthony Blair, ex Premier ministre anglais et à la vie de nabab que lui valut la destruction de l’Irak en 2003), ce qui devrait le pousser à remplir son programme de modernisation hexagonale à marche forcée et ce, quelle que soit la casse sociale afférente.
Certes quelques mensonges de plus ou de moins ne changeront rien à l’affaire… Après moi le déluge ! Ce qui n’empêche pas chez lui une forme insoupçonnée de lucidité lorsqu’il avance que « le capitalisme ultralibéral et financier va vers sa fin ». Serions-nous arrivés au bord d’un krach mondial avec l’explosion en cascade (réaction en chaîne) de toutes les bulles spéculatives qui boursouflent l’économie sur les quatre continents ? Une phrase plutôt énigmatique qui n’a pas suscité de commentaires chez les spécialistes. Faudrait-il y déceler comme un soupçon de défaitisme voire de je-m’en-fichisme alors qu’autour de lui les rats quittent le navire et que beaucoup de ses proches conseillers, les uns après les autres, se font la malle [7] ?
Pays réel, bâillonné et muselé…
Depuis les élections législatives françaises de mars 1986 au scrutin proportionnel départemental à un seul tour (35 sièges pour le Front National, idem pour le PCF) on repassera en juin 1988 au Scrutin uninominal majoritaire à deux tours par circonscription avec à la clef un redécoupage ad hoc des circonscriptions (loi du 24 novembre 1986) dû au gaulliste Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur du gouvernement de cohabitation dirigé par J. Chirac. Le dispositif électoral étant verrouillé, l’opposition nationale sera laminée et n’aura, avec 9,66% des suffrages au premier tour qu’un seul représentant au Palais Bourbon. Les communistes en auront 27 avec 11,32 % des voix ! un bel exemple de l’efficacité d’une machine démocratique en état de marche.
Pendant les trente années qui vont suivre, la France réelle ostracisée par un système électoral inique, n’aura plus aucun moyen de se faire entendre, le recours aux urnes lui étant barré de facto. Le 27 mai 2005, le rejet par voie référendaire du Traité constitutionnel européen (54,67% des suffrages exprimés, et deux jours plus tard, en Hollande, par 61,54%) sera cyniquement bafoué avec la ratification le 21 juillet 2008 à Versailles, par les deux chambres réunies en Congrès, du Traité de Lisbonne (560 votes pour, 181 contre et 152 abstentions). Un vote exemplaire montrant à l’envi que la soi-disant bipartition droite/gauche est une sinistre
illusion et un leurre [8], et que le pays légal se contrefiche de la volonté d’un pays réel qui n’aura plus d’autre possibilité que de voter avec ses pieds… et finalement avec son gilet jaune.
De sorte qu’à partir de 1988, va s’appliquer, à l’encontre d’une partie significative de l’électorat, la stratégie du “Front républicain” – un cordon sanitaire autour des courants nationalitaires fermés à la dogmatique sectaire des “Valeurs” - fusionnant de fait une Gauche et une Droite pratiquant une alternance équivoque à la tête de l’État et un curieux mélange des genres avec les trois gouvernements dits de cohabitation (1986/1988, 1993/1995 et 1997/2002). Dans le même temps l’opposition réduite à un ectoplasme continuait d’être utile – mais en négatif – à la vie politique du pays en devenant un repoussoir absolu. Autrement dit un facteur déterminant pour faire élire par défaut n’importe lequel candidat du marigot européiste, l’homme désigné pour conduire tous les abandons de souveraineté et tous les renoncements [9] nécessaires – insistons sur ce point qui n’est pas une clause de style - à la liquidation de la France en tant que Nation. L’élection de Chirac en 2002 contre Jean-Marie Le Pen et celle de Macron en 2017 contre sa fille Marine, après avoir discrédité et évincé le candidat du centre-droit, F. Fillon, en sont la parfaite illustration.
La démocratie confisquée
Le bannissement de la vie publique d’une une part substantielle de la nation (notamment le monde ouvrier réputé réactionnaire (tant et si bien qu’en 2018 le discursus de Mme Le Pen ressemble à s’y méprendre à celui G. Marchais, Secrétaire général du PCF [1972/1984] à l’approche des élections présidentielles de 1981 [10] ), l’interdiction d’accès aux tribunes médiatiques, va créer dans et pour une importante portion de la France active, un puissant refoulement social et politique… lequel se traduira, entre autres, par « La Manif pour tous » contre la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe ainsi qu’à l’homoparentalité. Le rassemblement du 13 janvier 2013 à Paris, va réunir près d’un million de personnes. En février une pétition citoyenne recueille en moins de trois semaines 700 000 signatures authentiques (c’est-à-dire non générées par des robots comme pour la récente pétition en ligne - manœuvre de diversion dirigée à l’évidence contre le mouvement des GJ - destinée à soutenir un recours en justice contre l’Etat français pour “inaction climatique”).
Les doléances de la Manif pour tous sont déposées au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Pour la première fois il s’agirait de mettre en œuvre le Référendum d’initiative partagé issu de la révision constitutionnelle de 2008 ? Celle-ci autorise - en principe - de saisir le CESE avec 500 000 signatures. La pétition est, bien entendu, rejetée parce que jugée irrecevable sur le fond. Démocratie oblige ! Notons que l’abrogation de la loi Taubira du 7 novembre 2012 légalisant l’union de deux personnes de même sexe arrive en tête des attentes inscrites dans les cahiers de doléances ouverts aux GJ [11]. La Macronie vomit des imprécations, hurlant à la manipulation…Comme quoi le non-dit, le refoulé, resurgit là où l’on s’y attend le moins. La preuve que la mémoire collective, les invariants ethnoculturels de Gustave Le Bon, ne sont jamais enfouis aussi profond que souhaitable pour les maîtres du jour.
La Manif pour tous sera accusée (comme les GJ aujourd’hui et comme Georges Marchais hier), de racisme, d’homophobie (mais pas encore d’antisémitisme !). Une rengaine à la longue vraiment lassante et au demeurant contre-productive pour ceux qui y recourent sans modération. De ce point de vue, il est loisible de considérer les mobilisations de janvier 2013 – précédées par celles en faveur de l’École libre du 24 juin 1984 qui avait rassemblé quelque deux millions de personnes à Paris contre le projet de loi Savary visant intégrer les écoles privées à un grand service public de l’enseignement - comme les précurseurs et les annonciateurs de l’actuelle déferlante jaune fluo. Encore fallait-il pour le comprendre, ne pas être aveuglé par un indicible mépris de classe… celui de la bourgeoisie cosmopolitiste et gaucharde au pouvoir !
Quarante ans de mépris
M. Macron 31 décembre 2018 « Une colère [a] éclaté qui venait de loin »
Quarante ans de mépris depuis mai 1981, quarante ans d’intolérance et de sectarisme suraigus, quarante ans de surdité et de cécité confinant à l’autisme ont, in fine, conduit à l’incendie populaire auquel nous assistons. Quarante années au cours desquels l’interdiction de parole, le rejet et la stigmatisation de toutes pensées ou opinions non conformes tombèrent progressivement sous le coup de la loi… Ou furent dénoncées avec dégoût comme “non éthiques” (propos qualifiés de nauséabonds dès qu’ils sortent du champ de la doxa dominante avec pour effet la fermeture automatisée des comptes YouTube, Facebook et Twitter). La classe dirigeante branchée libérale-libertaire (boboïstes) s’étant, malgré les avertissements susmentionnés, persuadée que le peuple était définitivement muselé (ou trop abruti) par une judicieuse politique de “pain et de jeux”(panem et circenses) pour avoir encore la force de réagir… Mais à la condition expresse de ne pas le laisser accéder à cette grenade dégoupillée que constitue le recours au suffrage universel (voir supra 2005 rejet du PTE).
Lequel n’est hélas pas la panacée ! Telle que l’indique la revendication récurrente du référendum d’initiative citoyenne par les GJ. Cependant pour aussi irréaliste qu’elle soit, elle n’en demeure pas moins une sérieuse menace (car elle est potentiellement porteuse, à l’instar du Royaume-Uni, d’un “frexit” ou d’une destitution manu militari des traîtres et des incapables qui se seraient hissés indûment au sommet de l’État) pour un système fondé sur la sanglante fiction de la République pour tous : combien de guerres et de millions de morts ce dernier demi-siècle pour imposer le savoir-vivre démocratique à des peuples réticents ? À ce propos, l’on peut compter sur nos élites pour s’employer savamment à multiplier les obstacles sur la route du RIC (notamment des herses constitutionnelles) pour à l’arrivée, au mieux, à le rendre inopérant.
Il en ressort que, même si le gouvernement finissait par céder sur le RIC, il ne pourrait en aucun cas le mettre en œuvre – une impossibilité structurelle – parce que cela reviendrait à mettre à bas tout l’édifice construit autour de l’Union soviétique européenne, vestibule de la gouvernance mondiale. Un système à sens unique où l’on entre mais d’où l’on ne sort plus. Le RIC est à ce titre la pierre d’achoppement du mépris de l’hyperclasse à l’endroit de la sagesse conjoncturelle des masses (la loi des grands nombres) et simultanément, la mesure de la trouille que suscite l’affreuse éventualité d’un possible exercice de la souveraineté populaire… Pourtant principe de base de la République telle qu’en dispose la Constitution de 1958 en son Article 2 : le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». C’est sans équivoque.
Malheureusement le “pain” vint peu à peu à manquer et les fins de mois (aux patates) se firent de plus en plus pénibles, si bien que les Jeux – ce nouvel opium du peuple - perdirent tendanciellement de leur saveur. À telle enseigne que les tournois sportifs (ballon rond, ovale, tennis, courses cyclistes, tous de nos jours plus ou moins ponctués de scandales financiers et de tricheries), en dépit de leur immense popularité, ne suffisent plus à masquer la dure matérialité des prélèvements confiscatoires perçus comme un véritable racket fiscal. Le mouton a force d’être tondu jusqu’au sang fini par devenir enragé…
Pensée unique et matraquage idéologique
Quarante ans donc de pensée unique, d’unilatéralisme et de matraquage idéologique… En quarante ans, l’avortement (manifestation emblématique de l’actuelle culture de mort) est ainsi passé du statut de crime- [12] à celui de droit fondamental remboursé in extenso par la Sécurité sociale, et plus récemment à celui de « droit sacré » !! Seul inconvénient, l’avortement, n’en déplaise à ses promoteurs, n’est pas un droit constitutionnalisé. Il se heurte par conséquent, encore et toujours et au “droit à la vie” (à entendre les “odieux” provie), ce « dernier retranchement de la vision traditionnelle et religieuse de la société ». Un bastion qui fait enrager les fanatiques qui croient avoir définitivement fait table rase de toutes les lois naturelles auxquelles seraient substituées un ordre posthumain où la nature domestiquée serait mise au service d’une liberté individuelle sans limites.
Au fond ces progressistes en sont restés à l’animal machine de René Descartes (1596/1650) et à « L’Homme machine » (1748) et Julien Offray de La Mettrie (1709/1751). Pour ce dernier, éminent philosophe des Lumières, l’Homme ne serait qu’une mécanique, bien sûr plus aboutie et plus perfectionnée que d’autres, mais comme telle, démontable et recombinable à satiété. Constatons que les matérialistes contemporains - au rang desquels les transhumanistes et les hédonistes à tout crin - n’ont pas fait varier d’un iota leurs conceptions de l’homme et du monde depuis deux siècles. Un tel archaïsme et une telle rigidité de la pensée - incapables qu’ils sont de réviser leur (pré)jugements à l’aune d’une science qui serait elle-même dotée d’une âme - à de quoi légitimement effrayer. Certains d’entre eux plus, que d’autres, tel l’ancien ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, voulant imposer une « religion de la laïcité » en substitution au catholicisme, revendique pour sa part, explicitement et ouvertement, les racines cabalistiques d’un projet dont il n’est en fait que le porte-parole. Reste que la tendance est à la criminalisation non plus du crime mais de toutes les opinions dissidentes en inadéquation avec la doxa dominante.
Libéraux-libertaires, totalitaires et ringards
Tout aura été bon pour faire prospérer ces quatre dernières décennies, un système qui lamine les peuples tout en leur promettant l’assomption de la Jérusalem terrestre, la paix et la prospérité universelles. La vox populi qu’incarnent les GJ, et qui va à l’encontre de la vision eschatologique propre à l’hyperclasse mondiale, doit par conséquent, en tout état de cause, être combattue par tous moyens… à commencer par l’opprobre et le discrédit dont l’accablent les médiacrates condescendants des grands plateaux télévisuels. Si peu sûrs d’eux qu’ils ont cru bon de rameuter la vieille garde décatie des ténors dont la carrière s’est épanouie après Mai 1968 et sortis pour l’occasion de la naphtaline, tous plus ringards les uns que les autres… les Romain Goupil, les Serge July, les Jean-François Kahn, les Dominique Jamet, les Michèle Cotta, les Bernard Debré, les Olivier Duhamel, les Jean-Michel Apathie, l’homme qui rêve de raser Versailles et par la même occasion, la mémoire vive de nos grandeurs passées… mais non tout à fait défuntes. Plus malin, Gérard Miller qui a compris que le vent pourrait tourner, crache à bon escient dans la soupe de ses anciens camarades archéo-postmarxistes.
Toute la cohorte des lémures enrichis, prébendiers et nomenklatura subventionnée vivant sur le dos des masses naïves, cette engeance prospère et grouille depuis des lustres sous l’écorce douloureuse de la nation. Curieusement, alors qu’on voyait, il y a deux mois encore, le sieur Cohn-Bendit s’étaler un peu partout et pérorer (n’avait-il pas été pressenti par M. Macron pour remplacer M. Hulot au département ministériel de l’Environnement ?), débraillé et suffisant… mais c’était avant la crise des ronds-points, depuis il a complètement disparu des écrans ! Qu’est-ce à dire ? Que les nantis droitdel’hommistes, piliers de la démocratie de marché, qui se sont engraissés en vendant au bon peuple des espérances vaines, des produits frelatés made in China et d’inconsistants mirages, commencent à se défausser de leur suffisance et leurs certitudes… Parce que les uns après les autres leurs fieffés mensonges perdent de leur opacité, peu à peu la peur change de camp. Les radars ont été cassés et les barrières de péage ouvertes pour laisser passer le flot montant d’un légitime ressentiment trop longtemps contenu. Bref les parasites ne comprennent plus vraiment… Alors ayant fait leur temps d’intox, qu’ils dégagent !
L’intéressant est de voir de quelle façon ces pseudos élites par définition de Gauche, celles qui donnent ordinairement le “La” au sein du « Front républicain », se dévoilent à présent pour ce qu’elles sont. Elles jettent bas les masques et crachent consternées et apeurées, leur venin et leur dégoût pour la vile plèbe, laissant transparaître une sourde haine du peuple à travers un antidémocratisme repeint aux couleurs pisseuses du républicanisme… lequel se traduit - comme de bien entendu - par leur rejet viscéral du suffrage universel devenu leur bête noire.
Cela a commencé avec la mutation sociétale devenue visible dans les années soixante-dix (mais en réalité bien antérieure [13] ) qui s’est incarnée dans les soi-disant Valeurs fondatrices de l’Union européenne… des fétiches devant lequel, tous doivent ou devraient impérativement se prosterner.
Guerre ouverte contre les peuples
La guerre économique « à mort » [14] que se livrent les grandes puissances pour l’hégémonie mondiale, est aussi et avant tout une guerre contre les peuples. À commencer envers les nations qui sont autant d’obstacles à faire sauter pour faire aboutir l’Unification planétaire du marché. À cet égard, l’arrogance de nos élites politico-médiatiques à l’égard des gens de peu n’est au fond que la traduction individuelle et collective, conjoncturelle et psychologique, d’une totale indifférence systémique, d’une absence radicale d’empathie et d’une volonté à peine dissimulée de façonner le monde selon leurs utopies, leurs phantasmes, leurs besoins personnels et leurs désirs narcissiques. Pour ceux-là l’homme n’est au fond qu’un matériau statistique que l’on peut manier, creuser et déplacer comme le feraient ces excavatrices géantes labourant les entrailles des mines à ciel ouvert.
Le pacte signé des deux mains, le 10 décembre à Marrakech, en est la pleine illustration. Ce traité qui surplombe nos lois de toute son écrasante hauteur. Il matérialise bel et bien (mais sous les dehors affriolants de la fatalité économique cause première d’irrépressibles migrations… elles-mêmes étroitement liées à la tragédie écologique du changement climatique dont nous serions, nous peuples d’Occident, les premiers responsables… sachant que la Chine populaire, super géant hyperlibéraliste-marxiste-léniniste, est à présent le premier pollueur mondial), la mise en pratique du programme des Nations Unies (l’un des appendices tentaculaires de la gouvernance mondiale dans le prolongement des Lumières [15]) publié en janvier 2000 sous le titre évocateur de « Migrations de remplacement ».
Ce rapport - aujourd’hui difficilement accessible [16] - développe l’idée que des migrations de remplacement devraient compenser le vieillissement de populations à faible taux de fécondité, permettant ainsi de pallier leur déclin. Ce texte directeur prévoyait un fort contingent de 159 millions d’immigrés (extra européens cela va de soi) pour l’Europe d’ici 2025 afin de combler le déficit démographique annoncé, dont 23 millions pour la France, 44 millions pour l’Allemagne, 26 millions pour l’Italie… Soit 760 000 nouveaux habitants par an pour le seul Hexagone. Ceci au prétexte délirant qu’il faudrait « maintenir l’équilibre actuel de quatre ou cinq actifs pour un retraité ». N’y-t-il pas d’autre moyen pour financer les pensions de nos anciens ? Signalons que le Japon – troisième puissance économique mondiale - a fait le choix d’accepter son vieillissement et la contraction de sa population et, dans cette occurrence, de limiter l’immigration aux stricts besoins de son économie, ne naturalisant chaque année que quelques dizaines de candidats.
Que dire également de la culpabilité - une plaie soigneusement entretenue - se greffant sur une charité dévoyée (entre-temps devenu un trivial charity bizness), quotidiennement martelée dans un insupportable rabâchage médiatique ? Autant dire un conditionnement ayant pour objet d’annihiler toute raison critique et toute velléité de refus ou d’opposition à ces migrations imposées désormais organisées et planifiées… Refus interdit voire juridiquement punissable aux termes du Pacte de Marrakech ! Parce que ne nous leurrons pas, les tribunaux des pays signataires s’empresseront d’interpréter le caractère soi-disant non contraignant du Pacte et de le transposer en droit positif dans les législations nationales. Décidément nos élites dirigeantes nous prennent outrancièrement pour des demeurés. Sans doute à juste titre… Jusqu’au jour où !
Et dire que ceux qui ces dernières années dénonçaient le grand remplacement en cours étaient taxés de complotisme et présentés comme d’insupportables hurluberlus interdits d’office sur toutes les tréteaux médiatiques. En un mot, ce dont il est aujourd’hui question, est la disparition pure et simple de la France et des Français. Tel est le mandat et le programme que M. Macron s’efforcera de conduire à son terme sous couvert et sous prétexte de renouvellement de la construction européenne.
De sorte que, comme pour toute guerre, il s’agit d’une guerre à mort que les peuples devront nécessairement livrer contre les puissances bancaires, financières, ainsi que contre les idéologues et les mystagogues qui les inspirent ou en sont les commanditaires. Au final, pour le camp adverse et pour empêcher cela, il faudra éteindre les incendies qui s’allument un partout en Europe et juguler la fièvre jaune du populisme hexagonal… Des épidémies de retour aux intérêts nationaux et au sens commun qui se déclarent à travers le monde et qu’incarnent peu ou prou, Trump aux États-Unis, Poutine en Russie, Duterte aux Philippines, Bolsonaro au Brésil, Orban en Hongrie et Salvini en Italie.