Pendant l’épidémie de Covid-19 les scientifiques du monde entier se sont lancés dans une course folle au vaccin. Parmi les prétendants il y a l’Institut Pasteur et Moderna qui semble le plus avancé avec sa collaboration avec le NIH du docteur Anthony Fauci (National Institute of Health, équivalent américain de l’Inserm).
Des essais lancés à la va vite ?
Pour avoir un vaccin efficace il faut compter 15 à 20 ans. Il faut mettre au point la formule chimique et pharmaceutique. Ensuite il faut réaliser les études d’immunogénicité sur des animaux, évaluer sa toxicité d’abord sur l"animal puis sur l’homme et finalement tester son efficacité à grande échelle.
Dans ce contexte de crise, gouvernements, autorités sanitaires, même la Commission européenne espèrent un vaccin contre le coronavirus avant l’automne. Moderna promet que son vaccin sera prêt au mieux pour mi-2021.
Pendant ce temps il y aura beaucoup de pognon à se faire et la totalité des journalistes pourront dénigrer le professeur Raoult et son traitement en espérant que les chaines de télévision, la presse écrite et les radios engrangent un maximum de rémunération publicitaire.
La bulle pharmaceutique du Coronavirus a encore de beaux jours devant elle.
Covid-19 : un laboratoire fondé par l’arméno-américain Noubar Afeyan & dirigé par un Français , ex-PDG de BioMérieux, envoie 100 vaccins pour des tests humains au NIH (Institut National de la Santé)
La Bourse américaine salue la biotech Moderna Therapeutics dans la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus Covid-19. Il a fallu 42 jours à l’entreprise pour livrer les 100 premières doses de vaccin destinées aux humains. L’action Moderna Therapeutics a grimpé de 12,43% à 20,90 dollars à New York, à contre-courant des principaux indices américains de nouveau dans le rouge (-0,58% au même moment pour le Nasdaq Composite).
OSLO, NORVÈGE, 19 mars 2020 - La CEPI, la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations, a ajouté aujourd’hui un huitième candidat au vaccin Covid-19 à son portefeuille.
La CEPI a été fondée à Davos par les gouvernements de Norvège et d’Inde, la Fondation Bill & Melinda Gates, le Wellcome Trust et le Forum économique mondial.
La CEPI va investir un montant initial de 4,9 millions de dollars US dans un accord de partenariat avec le consortium dirigé par l’Institut Pasteur qui comprendra Themis et l’Université de Pittsburgh pour développer un futur vaccin contre Covid-19. Cette collaboration porte à 29,2 millions de dollars US l’investissement total de la CEPI dans la recherche et le développement du vaccin Covid-19.
Dans un premier temps, le financement de la CEPI permettra de soutenir les essais précliniques, la fabrication initiale des matériaux du vaccin et les travaux préparatoires aux études de la phase 1.
À ce jour, la CEPI a fourni un financement initial à Curevac, Inovio Pharmaceuticals, Moderna, Novavax, l’Université de Hong Kong, l’Université d’Oxford et l’Université du Queensland pour développer des candidats vaccins COVID-19
Richard Hatchett, directeur général de la CEPI, a déclaré : « La CEPI a été créée pour accélérer le développement de vaccins contre les nouvelles menaces infectieuses comme COVID-19. L’un des moyens que nous utilisons pour y parvenir est de combler le fossé entre les secteurs public et privé afin de mettre en commun les ressources et l’expertise pour lancer le processus de développement des vaccins. »Je suis heureux que la CEPI ait pu contribuer à la création et au financement de ce consortium d’importants développeurs de vaccins, grâce à notre récent appel à propositions, afin d’exploiter cette plateforme de vecteurs de la rougeole pour développer un vaccin contre COVID-19.
Stewart Cole, président de l’Institut Pasteur, a déclaré : "L’expertise de l’Institut Pasteur (Paris) dans le domaine des maladies infectieuses émergentes est l’une des priorités de notre plan stratégique 2019-2023. Dans le cadre du groupe de travail COVID-19 mis en place en janvier 2020, après notre isolement des souches de coronavirus détectées en France, la technologie exclusive du vecteur de la rougeole (MV) a été choisie pour développer un vaccin contre le SRAS-CoV-2 en s’appuyant sur notre vaste expérience de la technologie du vecteur de la rougeole humaine et sur un candidat MV-SARS-CoV-1.
Geopolintel 23 Avril 2020