Car ces gens livrent une guerre impitoyable (médiatique, politique et pénale1) à tous ceux qui ne pensent pas comme eux, et eux viennent nous parler, l’insulte à la bouche, de respect mutuel. On aura tout vu ! Une sinistre plaisanterie ? Une hargne qui à l’occasion pourrait se retourner contre ses habituels usagers… L’épisode Dominique Delawarde [youtube.com/watch ?v=ht6wtOkkNmA], interrogé le 18 juin sur CNews (chaîne – faussement - réputée s’écarter un peu des sentiers battus de l’actuel écrasant conformisme idéologique) accroché par un petit (tout petit) kapo binoclard, Claude Posternak (une vague allure de Trotski révisé Marcheur et opinioniste expert2), qui va s’acharner à lui faire nommer la tribu dont sont issus la plupart des chefs d’orchestre médiatique, ceci après que Delawarde, poussé dns ses retranchements, eut posé la question interdite : « Qui contrôle le Washington Post, le New York Times, chez nous, BFMTV et tous les journaux qui viennent se grouper autour, qui sont ces gens ?
Judicieusement Delawarde s’esquive en désignant cette engeance de façon vaguement évasive. On continuera donc d’ignorer s’il s’agit d’une communauté transversale, intersectionnelle, maçonnique, sectaire ou émanant du CAC40 ? Mais c’en est trop pour le commissaire politique frustré, les yeux injectés de sang, la bave aux lèvres, il éructe « Qui, dites-moi QUI ? ». Excédé Delawarde finit par lâcher : « C’est la communauté que vous connaissez bien ». Ouh là là ! L’animateur, Morandini en ch… littéralement dans son froc et éjecte illico l’inconvenant général. Dans ce cas qui oserait encore parler de censure ? Quand les bornes sont franchies , il n’y a en effet plus de limites… ! Derechef, les réseaux sociaux se mettent à vrombrir des clameurs de la dite « meute médiatique »3, en tête de laquelle se retrouvent sans surprise, pêle-mêle, André Bercoff (la vedette libertaire de Sud Radio), Goldnadel (familier de TV Liberté et de Boulevard Voltaire), le vibrion Mendès-France, tous unis dénoncent le « général factieux »… Pourtant un dreyfusard revendiqué et de la plus belle eau.
Il est intéressant de constater comment nombre de ces gens se sentent immédiatement visés. Serait-ce parce qu’ils appartiendraient à l’une quelconque des minorités d’influence que dénonce Delawarde ?
Après tout le grand philosophe Bernard-Henri Lévi (sans doute à la suite son coreligionnaire Jacques Attali), après Coudenhove-Kalergi4, père et penseur de la construction européenne (et tant d’autres, n’a-t-il pas écrit et déclaré ouvertement dans les lucarnes que « dieu a fait du peuple juif le peuple prêtre chargé de guider l’humanité »5 ? Traduction ou adaptation aux temps modernes du concept d’élection – celui de “peuple élu” – qu’il est loisible de prolonger assez naturellement par le constat sociologique autant qu’empirique suivant lequel la classe médiatique (devenue une caste sacerdotale, endogame le plus souvent), a largement remplacé - pour ce qui est de la direction de conscience collective autant qu’individuelle – le clergé traditionnel ?
Une réflexion similaire pourrait se voir appliquée – notamment après une crise sanitaire dont nous attendons avec crainte et curiosité les prochains rebondissements… tant elle s’est révélée fructueuse (gains financiers et de pouvoir) pour les méga-groupes de la pharmacie, de la chimie en général et pour les géants du contrôle numérisé des masses et la consolidation du nouvel ordre mondial – aux oligarchies qui pilotent directement ou indirectement les politiques de Santé au plan global.
Retour à Mr Aquittador
L’idée de morales diverses, multiples et variées est-elle pertinente ? Selon Mr Aquittador (l’homme qui arrache aux forceps les acquittements des pires crapules), coexisteraient (existeraient simultanément) plusieurs codes éthiques tout aussi respectables les uns que les autres. Mais pour autant tous se valent-ils ? M. Dupont se garde bien d’évoquer cette question. On en connaît d’ailleurs la réponse : seul prévaut son code, le sien, celui de la gôche subversive, protéiforme qui, sous ses divers visages, grignote et déconstruit inlassablement. Les termites sont à l’œuvre et rongent l’édifice édifié au cours des siècles… Ce pourquoi, M. Dupont, en bon père la morale, nous convie à la pratique du respect mutuel… Traduction libre du terme “unilatéral” au regard de la violence (en premier lieu verbale mais pas seulement) s’exerçant à l’encontre des mal-pensants, cette majorité qui désormais rase les murs avant - au lendemain matin du grand soir - d’y être alignée. Les cruelles épurations suivent toujours le triomphe des marchands d’illusions et de promesses fumeuses qui, elles, ne mangent pas de pain !
Nous avons grand tort, disions-nous récemment d’utiliser le vocabulaire et les concepts de l’ennemi6 ce qui nous place dans la logique de son discours et rendre spontanément les armes après avoir renoncé à en dénoncer la grossière sophistique. Oui Monsieur Dupont, il y a une indécence suprême à réclamer le parallélisme des formes. Vous pourrez demander la réciprocité du respect le jour où la démocratie et la justice ne seront plus à géométrie variable. Appelons cette dernière par son vrai nom : une justice de classe, et une justice discriminatoire (au prétexte de compenser les inégalités) et de plus en plus racialiste (au secours de races qui n’existent pas mais sont néanmoins ontologiquement opprimés), celles qui ont succédé aux classes dans l’agressive mythologie néo-marxiste… Tandis que la justice est rarement pitoyable (sauf aux tératologies sexuelles, objet de toutes les mansuétudes) aux primo-occupants de ce pays de cocagne… Ces colonisés à rebours et à bas-bruit, qui suent, triment et raquent au profit exclusif des nomenklatura compradores et des cryptarchies mondialistes.
Parce que c’est bien ce dont il s’agit, et nombreux sont les magistrats (pas tous grâce au Ciel) qui appliquent le droit et rédigent leurs arrêts en mêlant dans une sorte de cloaque sémantique, le droit et la morale. Une morale matérialiste, mécaniciste, déterministe d’où se trouve exclut toute liberté essentielle (celle de la responsabilité personnelle), imbibée de freudo-marxisme. Une morale qui, au nom d’une stupéfiante conception de l’équité, exonère le crime et le délit parce qu’engendrés – disent-ils – par une injustice structurelle. Injustice qu’une naissance ici ou là - selon les caprices de la nature, l’inconséquence ou l’arriération des géniteurs – qui rendrait automatiquement responsables voir coupables ceux qui n’auraient pas eu cette malchance. Aussi faut-il une institution judiciaire qui exonère d’entrée de jeu le vol par nécessité (la faim disculpant de facto celui qui vole poussé par la faim), ce qui, à l’époque des Restaus du cœur, de la Soupe populaire, du Secours du même nom, ou encore catholique, et de l’Armée du salut, constitue une rationalisation délirante… Nous ne sommes plus au temps de Jean Valjean envoyé au bagne (une fiction littéraire) pour une miche de pain.
Victor Hugo – bobo sublime avant la lettre - avait abondamment falsifié ses références : au XIXe siècle il n’est pas d’exemple connu de juges ayant condamné – qui plus est aussi lourdement que le héros des Misérables – pour un délit dicté par la faim. On a vu au contraire de notables acquittements à une époque où la justice était réputée dure aux faibles et indulgente aux forts. Toute cette mythologie moderne serait à réviser scientifiquement : des faits et rien que des faits. C’est toutefois plutôt aujourd’hui qu’il faudrait chercher et dénoncer une justice discriminatoire : laxiste jusqu’à l’absurde avec la crapule et la caillera, sévère avec le Français de base, affligé sui generis de toutes les tares, à commencer par le racisme, les violences faites aux femmes, l’inceste, la délinquance routière, le tabagisme outre l’éthylisme, etc. Certes le Céfran contemporain n’est pas un modèle de vertu, reste qu’à trop charger la barque ! Pour ces juges, formatés et déformés par l’École nationale de la magistrature, l’indigène de souche (de sexe mâle principalement) est un être repoussant, la bête à abattre tandis que tout ce qui est exotique, coloré, bigarré, aux yeux de velours, exhale toutes les fragrances de la victime, les effluves épicées et les mystères de l’Orient… à l’instar de l’enfant qui vient de voir le jour, mérite le plus compréhensif maternage judiciaire de la part d’une institution qui, de nos jours, se présent sous des aspects presque exclusivement au féminin, nonobstant l’impératif politique et moral de la parité.
La morale nouvelle
Quant aux discriminations judiciaires au bénéfice de l’occupant (envahissant ou envahisseur ?) – nul ne se risque à épingler certains privilèges exorbitant du droit commun pour ces groupes en passe d’être dominants7 - le directeur de l’Institut pour la Justice, Pierre-Marie Sève vient d’étaler au grand jour ce 18 juin 2021 [ lefigaro.fr/actualite-france/delinquance-la-verite-des-chiffres-20210618] toute les roueries et les manipulations du traitement idéologique et messianique des vagues migratoires : « Dans notre pays, parler négativement de l’immigration est moralement répréhensible et expose à une accusation de racisme ou, au mieux, de “fermeture d’esprit”. La question du lien entre immigration et délinquance est donc un tabou dans le tabou ». Oui da ! En 2020, 24 % de la population carcérale était étrangère (chiffres violemment minorés : plus proche de 70% si l’on oublie pas les ressortissants français fraîchement assimilés), quand les étrangers ne constituent que 7,4 % de la population française (en réalité près de 30% si l’on compte les trois dernières générations d’arrivants). Sachant que seuls ne sont incarcérés que les multi-récidivistes (autrement dit ceux qui ont déjà été condamnés à plusieurs reprises, parfois dix, vingt ou trente fois). Sur ces étrangers, plus de la moitié, (54 %) viennent d’Afrique et du Maghreb. Ces étrangers sont donc surreprésentés dans de dispositif carcéral, mais également dans les statistiques de la délinquance émanant du ministère de l’Intérieur et de la Justice, singulièrement pour les faits de violence (homicides, vols et viols).
Cependant, M. Dupont n’hésitera pas à déclarer que l’insécurité est un « ressenti » - un sentiment subjectif par définition et rien d’autre – sans aller jusqu’à prétendre comme c’est le cas à propos de la communauté noire en surnombre dans les geôles américaines - que si les migrants sont tant à subir les rigueurs de la loi, c’est en raison du racisme systémique des magistrats (blancs) et en amont, à cause du racisme des Céfrans qui se refusent en raison d’un abjecte égoïsme, à accueillir toute la misère du monde. CQFD. Nous y reviendrons.
Il serait temps qu’après des décennies de déni (négationnisme), d’établir, enfin, le lien entre immigration et délinquance. Dénoncer ce fait patent était pénalisé et moralement stigmatisé. En 2004, les mineurs étrangers non accompagnés présents sur notre sol, étaient 2.500, en 2019, 31.000. Selon « le parquet de Paris 75 % des mineurs présentés dans les tribunaux sont des étrangers » [FigMag18juin21], or parce qu’un mineur [ou prétendu tel] ne peut être expulsé, aucune contrainte ne peut s’exercer sur eux. À commencer par le droit de refuser tout test osseux destiné à valider leur très éventuelle minorité. Pris en mains par des réseaux à caractère mafieux (sans parler des filières roumaines, kossovares ou albanaises), ces mineurs délinquants trafiquent en toute impunité puisqu’on ne peut ni les punir, ni les expulser. Peut-être commencera-t-on à comprendre : l’insécurité est organisée, pour ne pas dire planifiée, par les grands idéocrates faiseurs de lois qui nous régentent. Les Partis et le personnel politique, aussi ignare que borné, ne sont que les ombres d’un théâtre que leur imagination serait bien dans l’incapacité de concevoir ou d’entrevoir.
21 juin 2021