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Notation extra-financière : le nouveau crédit social des entreprises

dimanche 11 février 2024

La croissance du chiffre d’affaires est l’un des indicateurs dont dispose un analyste financier. Elle permet de mesurer l’évolution du volume de l’activité d’une entreprise. Un bénéfice croissant montre que l’entreprise gagne de l’argent et que sa gestion est saine. La hausse du chiffre d’affaires génère des liquidités et une bonne gestion réduit les charges.
En 2024, la France est en faillite, la balance de son commerce extérieur est négative de plus de 100 milliards en raison des importations qui dépassent nos exportations. La France n’est plus un acteur majeur dans l’économie mondiale avec des politiques économiques dictées par le capitalisme inclusif, qui enferme les chefs d’entreprises à devoir se conformer aux nouveaux critères ESG qui concernent l’abandon des énergies carbone, l’apport d’attention aux minorités sexuelles, et une politique économique tournée ves la transition climatique.

NB : Les entreprises du complexe militaro-industriel et la prostitution ne sont pas exclus de Davos, et prospèrent plus que jamais en Ukraine et en Israël.

Si vous voulez évaluer la santé financière d’une entreprise, vous pouvez vous rendre sur le site Societe.com et découvrir son bilan financier et sa notation extra-financière.

Description du service
Le service propose d’accéder au score extra-financier mesurant l’impact d’une société sur son environnement.

Cette notation extra-financière est composé de 3 scores :

  • Le score territorial : qui valorise les entreprises implantées dans des territoires économiquement défavorisés.
  • Le score social : qui représente la capacité de l’entreprise à créer de l’emploi sur le territoire national à partir de sa valeur générée.
  • Le score fiscal : représente la capacité de l’entreprise à reverser de la fiscalité aux territoires à partir de sa valeur générée.

Collecte de données et d’informations
Dans cette phase initiale, les entreprises collectent et rassemblent des données pertinentes liées à leurs pratiques RSE. Cela peut inclure des informations sur leur gestion de l’environnement, leurs politiques sociales, leur gouvernance d’entreprise, leur impact sur la communauté, etc. Les entreprises peuvent également mener des audits internes pour évaluer leurs performances RSE.
Une fois que les données sont collectées, elles sont analysées et évaluées par des agences de notation, des analystes financiers ou d’autres parties prenantes. Ces experts utilisent des critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) pour évaluer la performance RSE d’une entreprise.
Ces notations ESG sont ensuite utilisées par les investisseurs, les prêteurs et d’autres parties prenantes pour prendre des décisions d’investissement ou évaluer les risques associés à l’entreprise.
Une politique de RSE solide peut rendre l’entreprise plus attrayante pour ces investisseurs, facilitant ainsi l’accès aux capitaux.

Comment améliorer sa notation extra-financière ?
Réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES)
Recrutement visant à favoriser la diversité, en particulier au sein des postes de direction et de gestion.
Publier des rapports de gouvernance transparents, y compris les politiques de rémunération des dirigeants, les mécanismes de prise de décision et les actions prises pour prévenir la corruption et les pratiques non éthiques.
Le capitalisme inclusif est une crédit social qui finance une bulle spéculative qui ne prend pas en compte la santé financière, mais la soumission aux ordres des acteurs du World economic Forum de Davos. Cette idiotie va contraindre les entreprises à falsifier leur bilan et leur données des ressosurces humaines de peur d’être exclus du marché et des banques. Les grandes entrepsies qui ne feront pas leur transition ESG feront faillite et seront rachetées par les capitaux générés par le capitalisme inclusif qui dispose de grande liquidités et qui sont les architectes de cette techno structure mafieuse. Le groupe BlackRock est une des polices financières des critères ESG. Larry Fink, PDG du groupe BlackRock, intimide les hauts fonctionnaires qui gèrent les entreprises du CAC 40, si un dirigeant français ne s’engage pas à obéir, il reçoit en retour une campagne de dénigrement.

Michael McFaul, ex-conseiller de Barack Obama et ancien ambassadeur des Etats-Unis à Moscou, de 2012 à 2014, est responsable du retrait des entreprises françaises et étrangères de Russie. Renault, Schneider Electric ou Atos ont quitté la Russie suite aux sanctions prononcées par Michael McFaul. Avant le conflit ukrainien, plus de 500 entreprises françaises étaient présentes en Russie, comme Leroy Merlin qui sacrifie son second marché économique après la France. A cette liste on peut rajouter Decathlon, cette enseigne appartient à la famille Mulliez et au groupe Adeo. Michael McFaul est bien sur membre du Network of Global Future Councils de Davos qui a imposé cette police des critères ESG.

Qu’est-ce que la notation extra-financière ?

La notation extra-financière est une évaluation d’une entreprise qui ne se base pas uniquement sur ses performances économiques mais aussi sur son comportement vis-à-vis de l’environnement, sur le respect des valeurs sociales, sur son engagement sociétal et son gouvernement d’entreprise.
Chaque domaine d’analyse donne lieu à une évaluation selon différents critères (transparence, innovation, communication…) et est pondéré pour obtenir une note finale.

À quoi sert la notation extra-financière ?
Une notation extra-financière peut être effectuée à la demande d’investisseurs qui veulent estimer la responsabilité sociale d’une entreprise avant de l’intégrer à son portefeuille.
Les fonds ISR intègrent dans leurs décisions de placement des critères extra-financiers en plus des critères de performances économiques. Exemples de critères extra-financiers : la contribution à l’amélioration de la santé publique, l’adoption d’un code de conduite, la valorisation de la formation professionnelle, l’amélioration des conditions d’hygiène et de sécurité, le respect des droits de l’Homme, la mise en place d’une politique de protection de l’environnement, la lutte contre la corruption, etc.
La notation extra-financière peut aussi être demandée par une entreprise qui souhaite connaître son positionnement en termes de responsabilité sociale. Progressivement, les sociétés mesurent et communiquent sur leurs performances sociales et environnementales.

Les agences de notation extra-financière
Les agences de notation extra-financière sont des entreprises indépendantes.
Les principales agences de notation extra-financière sont Core Ratings, Eiris, Trucost au Royaume-Uni, CAER en Australie et Nouvelle-Zélande, Vigeo et Ethifinance en France, Innovest et KLD aux États-Unis, etc.

Certaines de ces agences sont spécialisées dans un domaine particulier. Par exemple, Trucost au Royaume-Uni se focalise sur la dimension environnementale, Ethifinance en France ne prend en compte que les petites et moyennes entreprises. Vigeo, en revanche, évalue les niveaux de gestion responsable, sociale et environnementale de tout type d’entreprises, privées et publiques.

Toutes les agences ne prennent pas en compte les mêmes critères dans leur notation, mais on peut trouver des domaines communs : la politique de ressources humaines, les relations avec les clients, les fournisseurs et les sous-traitants, le respect de l’environnement, la gouvernance d’entreprise…

Certains critères sont considérés comme des « critères d’exclusion ».
Les agences de notation excluent de leurs analyses les entreprises qui sont dans des secteurs d’activité tels que le tabac, l’alcool, le jeu, la prostitution, l’armement, etc. Sont aussi exclues les entreprises qui pratiquent le travail des enfants, les tests sur animaux, etc. Ces critères peuvent être variables d’un pays à un autre.

Comment se font les notations extra-financières ?
Pour établir l’évaluation d’une entreprise, les agences de notation extra-financière s’appuient sur les documents publics, notamment les documents obligatoires (liasses fiscales, bilan social…), mais aussi sur des entretiens avec le personnel, des questionnaires envoyés aux entreprises et des rencontres avec la direction et l’environnement direct de l’entreprise (syndicats, ONG, fournisseurs, clients…).

Les méthodes de collecte de ces informations sont différentes d’une agence à une autre.
Certaines agences extra-financières reprennent le système de notation par lettre et signes + ou – des agences de notation financière.

L’agence de notation BMJ Ratings propose des notations extra-financières de DDD à AAA agrémentées de signes « + » ou « – » selon la tendance prise par la société. D’autres, comme Vigeo par exemple, utilise des signes, de « ++ » pour les meilleures entreprises à « – » pour les entreprises qui ne font pas d’effort.

Les indices boursiers éthiques
Les indices éthiques sont des indices qui prennent en compte les considérations environnementales, sociales et sociétales des entreprises. Faire partie d’un indice éthique pour une entreprise est signe d’une forte responsabilité sociale et environnementale.

Sont exclues des ces indices les entreprises qui ont trait à l’alcool, au tabac, à l’armement, au nucléaire, à la pornographie…

D’autres formes d’indices boursiers éthiques existent
NYSE Euronext a lancé le 24 octobre 2008 l’indice européen « Low Carbon 100 Europe » en partenariat avec les ONG AgriSud, GoodPlanet et WWF. Il sélectionne parmi les 300 plus grandes entreprises européennes les 100 qui émettent le moins de CO2 puis mesure leur performance économique. Parmi les entreprises sélectionnées, 17 sont françaises : Air France, ArceloMitttal, Axa, BNP, Bouygues, Carrefour, EDF, Essilor, GDF, Suez, Peugeot, PPR, Renault, Sanofi-Aventis, Veolia environnement, Vinci, Vivendi.

L’indice Domini 400 Social Index
C’est le premier indice boursier éthique au monde. Créé aux États-Unis en 1990 par Amy Domini, il regroupe 400 entreprises selon deux critères. D’une part, sont écartées toutes les entreprises qui œuvrent dans le domaine du tabac, de l’alcool, du jeu, de l’armement ou encore du nucléaire. D’autre part, sont sélectionnées les entreprises qui font le plus d’efforts en matière de respect de l’environnement, de mise en place de politiques de responsabilité sociale et de bonne gouvernance.

Source

Reporting ESG : 5e bilan de la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) au regard de l’évolution attendue du dispositif Classement pays RSE

Pour la 5e année, le Mouvement des entreprises de France s’associe à Deloitte et EY pour dresser le bilan annuel du reporting ESG (environnemental, social et gouvernance) d’une sélection de 100 grands groupes français.

Cette édition intervient après la publication de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et du premier set de normes transverses (European Sustainability Reporting Standards - ESRS) qui la précise, dans le contexte de sa transposition en droit français pour une entrée en vigueur prochaine (rapport publié en 2025 sur les données de l’année 2024). Le futur dispositif qui s’appliquera bien au-delà des seuls grands groupes aujourd’hui concernés, renforce très significativement à la fois les exigences en matière de quantité, de précision et de qualité de l’information ESG, et modifie également les méthodes de travail et les indicateurs habituellement utilisés.

Après avoir souligné en 2022 les atouts dont disposaient les entreprises pour faire face à cette nouvelle obligation, le bilan de cette année fait le point sur les pratiques et tendances actuelles des plus grandes entreprises, pour identifier les défis auxquels ces changements les confrontent. En effet, les nouveaux standards européens de durabilité représentent, pour ces entreprises rompues à l’exercice du rapport ESG, des challenges en termes d’organisation interne, d’outils et d’indicateurs à mettre en place et de compétences à solliciter, qui sont loin d’être anodins et que ce rapport a essayé de souligner.

Par ailleurs, si ce bilan a pour but d’aider les entreprises du panel à se comparer et se préparer, il s’adresse aussi à toutes les autres, notamment plus modestes en taille et en expérience en matière de reporting ESG. Il est essentiel en effet d’accompagner ces entreprises qui vont être confrontées, dans des échéances assez rapides, à un exercice nouveau, exigeant et pointu. C’est le but du rapport qui s’est aussi attaché à identifier les pratiques inspirantes du panel au regard des évolutions attendues.

Ce que les entreprises font aujourd’hui

  • 83 des 100 entreprises du panel présentent une analyse de matérialité, mais seules 14 d’entre elles la qualifient de double matérialité
  • Pratiquement toutes les entreprises présentent des objectifs de réduction des GES, et la moitié de ceux-ci sont alignés sur le scénario 1,5°C
  • La majorité des entreprises présentent une trajectoire avec des objectifs intermédiaires, les leviers de décarbonation restant cependant à détailler
  • De nombreuses entreprises mentionnent la biodiversité comme un enjeu clé, mais peu intègrent d’éléments d’analyse précis
  • Un faible nombre d’entreprises publient un taux d’accidents pour leurs sous-traitants, et encore moins avec un taux spécifique à cette catégorie
  • Peu d’entreprises publient à date des indicateurs relatifs aux écarts de rémunération tels qu’attendus par la CSRD, notamment s’agissant de la comparaison des salaires les plus bas aux salaires décents (sur le périmètre consolidé du groupe)

Attention, l’analyse se base sur les déclarations relatives à l’exercice 2022, il s’agit donc d’un exercice d’évaluation de l’anticipation, deux exercices avant leur applicabilité et non d’évaluation de conformité.

La publication de ce bilan 2022 s’inscrit dans une démarche d’accompagnement des entreprises en France dans la mise en œuvre de l’obligation de reporting RSE, engagée conjointement par le Medef, Deloitte et EY depuis plusieurs années, avec

  • la publication d’un guide méthodologique sur les nouvelles obligations de reporting RSE (septembre 2017) ;
  • l’organisation d’ateliers pratiques d’aide à la mise en œuvre du dispositif (de juillet à octobre 2018) ;
  • la publication du bilan de la 1re (2019) , de la 2e (2020) et de la 3e année (2021), et de la 4e année (2022) de mise en œuvre de l’obligation de reporting RSE

Cette étude a été présentée le 9 octobre 2022 lors de la journée d’ouverture de la Semaine de l’Entreprise Responsable et inclusive 2023 organisée par le Medef et l’AFMD.

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