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La planète recevra des bombes pour Noël

mercredi 11 décembre 2024

Le sénile président américain, Joe Biden vient de valider une aide de 50 milliards à l’Ukraine pour perpétuer le plus grand blanchiment d’argent au profit de l’armement du lobby de l’OTAN et du complexe militaro-industriel.
Peut être que cela correspond au non engagement de la Russie en Syrie afin de contrer les futures offensives sur son territoire.
Mais il devient inquiétant et révélateur que la communauté internationale du G7 valide la prise de pouvoir d’un groupe terroriste en Syrie qui est responsable d’attentats en France comme celui du Bataclan le 13 novembre 2015.
Les activistes syriens ont joué un rôle clé aux États-Unis dans l’adoption d’un projet de loi intitulé « Anti-normalisation avec le régime Assad », visant à « interdire toute action du gouvernement américain qui reconnaîtrait ou normaliserait les relations avec tout gouvernement syrien dirigé par Bachar al-Assad ». Mohammad Alaa Ghanem, chargé de mission au Conseil syro-américain, a déclaré que « le projet de loi n’a pas été complètement annulé », mais qu’il y avait une opportunité d’accélérer sa publication et son approbation dans le cadre du paquet de lois urgentes.
La première partie interdit de reconnaître Assad ou de normaliser les relations avec tout gouvernement dirigé par lui, et applique la loi César pour décourager les activités de reconstruction dans les zones contrôlées par le régime.
Samir Taqi, chercheur au Middle East Institute, affirmait que « La relation du régime avec l’Occident dépend de l’affaiblissement des armes de l’Iran dans la région, et il deviendra progressivement critique pour lui de choisir entre l’Iran et les Arabes, mais dans tous les cas, selon de nombreuses estimations occidentales, le régime est incapable de survivre sans le soutien de l’Iran ».
La loi Caesar était sous la responsabilité de la démocrate Nancy Pelosi.

Cette alliance avec des islamistes doit nous interroger des buts croisés entre des pays se réclamant de la démocratie et des terroristes.
Abou Mohammad al-Joulani est le chef d’Hayat Tahrir al-Sham, un groupe islamiste issu d’Al-Qaïda. Abou Mohammad al-Joulani vient de la bourgeoise syrienne et a suivi des études de médecine. Son profil terrorisme est un leurre, il est un agent étranger des services spéciaux de puissances étrangères qui avaient tout intérêt à faire tomber Assad pour diviser les communautés ethniques de Syrie et contribuer à piller le pétrole et faciliter l’accès à un pipeline gazier et pétrolier pour assurer l’approvisionnement pour l’Europe et couper les approvisionnements russes.

Il est à noter que la révolution ukrainienne de 2014 coïncide en tout point avec la déstabilisation d’Assad.

Le Général Wesley Clark, ancien Commandant suprême des alliés en Europe (SACEUR), de 1997 à 2001, a déclaré sur CNN en 2015 que « l’État islamique avait été créé grâce au financement de nos amis et de nos alliés … dans le but de se battre jusqu’à la mort contre le Hezbollah » . Autrement dit, la raison d’être et de prospérer de Daech est de « contourner » les positions du Hezbollah, aujourd’hui ennemi principal, au Liban et en Syrie. Accessoirement Wesley Clark confirme indirectement que la CIA – laquelle supervise les menées des « alliés et amis » des É-U - est à ce titre associé à la création de l’ÉI… Par ailleurs, et ce n’est plus un secret pour quiconque, fortement adossé à l’Otan par le truchement à la Turquie qui en est son « Pilier oriental ».

Enfin le monde arabe est dans l’expectative et ce n’est pas la Conférence Islamique, qui s’est réunie ces deux derniers mois qui va changer la donne. Les deux réunions de novembre et de décembre n’ont abouti qu’a des appels, des dénonciations et des déplorations. Le monde arabe est divisé et l’axe de la résistance est terminé.

Le Comité ministériel conjoint arabo-islamique, présidé par le Royaume d’Arabie Saoudite, et mis sur pied par résolution du premier Sommet conjoint arabo-islamique, en date du 11 novembre 2023, de poursuivre ses travaux et de redoubler d’efforts, tout en élargissant sa mission pour englober la cessation de l’agression contre le Liban ; ledit Comité devant présenter des rapports périodiques, que les deux Secrétariats se chargeront de transmettre aux Etats membres.

Abou Mohammad al-Joulani, le « bon bourgeois de Damas », va prendre les commandes de la Syrie avec l’aval et les félicitations des pays occidentaux sans que l’ONU puisse intervenir. L’union des démocraties occidentales avec des terroristes est une réalité que personne n’aurait pu imaginer, la barbarie se drape dans le fascisme de nos pays libres, qui détruisent des vies avec le regard endormi des peuples qui comprennent que la paix des mondialistes c’est la guerre.

Syrie : l’UE dans l’attente d’« actions » concrètes des rebelles islamistes

L’Union européenne pour l’instant ne s’engage pas directement avec le HTC ou son chef, Abou Mohammed al-Joulani, en Syrie, mais Bruxelles est disposée à revoir sa position en fonction de leurs « actions » concrètes.

L’Union européenne n’est pas en contact direct avec Hayat Tahrir al-Cham (HTC), la force rebelle qui, suite à une offensive éclair, a renversé le régime dictatorial du président Bachar al-Assad en Syrie, mais elle est disposée à revoir sa position à mesure que la transition du pouvoir progresse.

« L’Union européenne ne s’engage pas actuellement avec HTC ou ses dirigeants. Point final », a déclaré lundi un porte-parole du Service européen pour l’action extérieure (SEAE).

« Au fur et à mesure que le HTC assume de plus grandes responsabilités, nous devrons évaluer non seulement ses paroles, mais aussi ses actions ».

HTC, dont le nom signifie « Organisation pour la libération du Levant », est un groupe militant islamiste qui a précédemment déclaré son allégeance à al-Qaïda avant de rompre ses liens en 2016. Sous la direction d’Abou Mohammed al-Joulani, le groupe a tenté d’acquérir une plus grande légitimité et de promouvoir le pluralisme, mais reste en proie à des accusations de violations des droits de l’homme, notamment des exécutions présumées pour blasphème et adultère.

« Notre message à toutes les sectes de Syrie est de leur dire que la Syrie est pour tout le monde », a déclaré un haut commandant du HTC à la télévision d’État après le renversement d’Assad.

Le HTC et al-Joulani figurent sur la liste noire du terrorisme des Nations unies depuis 2014, une désignation suivie par les 27 pays de l’UE, a ajouté le porte-parole du SEAE. En pratique, cela signifie un gel des avoirs et une interdiction de fournir des fonds et des ressources économiques.

Mais la chute du régime d’Assad, dans laquelle HTC a joué un rôle fondamental, oblige les alliés occidentaux à revoir leur ligne officielle. Le gouvernement britannique a indiqué lundi la possibilité de retirer le groupe islamiste de la liste des organisations interdites.

La guerre civile qui dure depuis des années en Syrie a vu l’émergence de multiples factions contre la dictature d’Assad, notamment l’Armée nationale syrienne (ANS), soutenue par la Turquie, les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, et le Front al-Nosra, une émanation d’al-Qaïda, qui s’est ensuite transformée en HTC.

Kaja Kallas, la cheffe de la politique extérieure de l’UE, a déclaré être en contact avec tous les « partenaires constructifs » à l’intérieur de la Syrie, sans préciser lesquels. Le porte-parole a déclaré que les contacts diplomatiques resteraient confidentiels pour le moment.

« Nous exhortons tous les acteurs à éviter toute nouvelle violence, à assurer la protection des civils et à respecter le droit international, y compris le droit international humanitaire. Nous appelons en particulier à la protection des membres de toutes les minorités », a déclaré M. Kallas dans un communiqué lundi.

« Il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue inclusif, mené par les Syriens et contrôlé par eux, sur toutes les questions clés afin d’assurer une transition ordonnée, pacifique et inclusive ».
Examen en cours

Alors que la situation continue d’évoluer sur le terrain, Bruxelles est confrontée à la question cruciale de savoir comment traiter avec la Syrie, un pays avec lequel elle n’a plus de relations officielles depuis mai 2011 en raison de la répression brutale exercée par les forces d’Assad sur les groupes dissidents.

Dans sa déclaration, Mme Kallas n’a pas annoncé de changements immédiats à la politique de longue date de l’UE à l’égard de la Syrie, tels que des sanctions. Le premier débat aura lieu le 16 décembre, lorsque les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne rencontreront Mme Kallas à Bruxelles.

Entre-temps, le SEAE et la Commission européenne coordonnent leurs travaux sur la diplomatie, la sécurité, l’économie, la migration, le développement et l’aide humanitaire en rapport avec la Syrie, a déclaré le porte-parole.

La migration occupera inévitablement une place importante dans les conversations politiques.

La Commission des droits de l’homme des Nations unies estime que les pays européens accueillent plus d’un million de demandeurs d’asile et de réfugiés syriens, dont 59 % sont basés en Allemagne. La Suède, l’Autriche, la Grèce, les Pays-Bas et la France accueillent également des populations importantes.

Avant la chute d’Assad, les États membres avaient commencé à discuter des moyens d’accélérer les retours volontaires des réfugiés syriens.

« La situation actuelle est porteuse d’un grand espoir, mais aussi d’une grande incertitude. Il appartiendra à chaque individu et à chaque famille de décider ce qu’ils souhaitent faire. Cependant, pour le moment, nous maintenons, en accord avec le HCR, que les conditions ne sont pas réunies pour des retours sûrs, volontaires et dignes en Syrie », a déclaré le porte-parole du SEAE.

Néanmoins, certaines capitales ont déjà pris les choses en main.

L’Allemagne et l’Autriche ont temporairement suspendu les demandes d’asile déposées par des ressortissants syriens, invoquant l’évolution de la situation à l’intérieur du pays. La décision allemande concernera 47 270 demandes, tandis que la décision autrichienne en concernera environ 7 300.

La France, quant à elle, « travaille » sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie.

Euronews

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