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La fronde hongroise de Viktor Orban

Léon Camus

lundi 30 janvier 2012

Un procès uniquement à charge instruit par une presse servile !

À Budapest l’actuel Premier ministre Viktor Orban - revenu aux affaires en mai 2010 après avoir dirigé le pays une première fois de 1998 à 2002 - est accusé par des procureurs médiatiques affligés pour l’éternité de strabisme divergent, d’un insupportable autoritarisme : « Orban, s’empare peu à peu de tous les leviers du pouvoir et façonne une Constitution à sa botte. Une ‘démocrature’ prend forme au sein de l’Europe » nous assène en guise d’entrée en matière l’envoyé spécial de l’Express [11 janv. 2012]… Nous administrant aussitôt une preuve imparable de l’impopularité du Chavez européen [1] : une manifestation anti-Orban, le 2 janvier à Budapest - pour s’opposer à la nouvelle Constitution entrée en vigueur la veille 1er janvier - aurait rassemblé « plus de 70 000 personnes, chiffre considérable, dans ce petit pays de 10 millions d’habitants, où les rassemblements politiques sont rares » [2].

Pas si rares que cela puisque le samedi 21 janvier ce sont, d’après les médias la-voix-de-son-maître quelque 100 000 Hongrois venus des coins les plus reculés du pays qui ont convergé vers la capitale hongroise pour exprimer leur soutien à leurs dirigeants. La Hongrie comptant environ dix millions d’habitants, ce chiffre représentait en conséquence 1% de la population totale, ce qui équivaudrait en France à 650 000 manifestants… en réalité d’après d’autres estimations moins restrictives, il se serait plutôt agi de 400 000 personnes, soit 4% de la Hongrie et en Hexagonie, environ 2 millions !

Deuxième grief formulé par l’envoyé très spécieux de l’Express, Orban aurait façonné « une Constitution à sa botte… afin de donner une apparence de légalité à la ‘démocrature’ hongroise : 200 lois et près de dix modifications constitutionnelles votées en l’espace d’un an » ! Certes, mais Orban n’a certainement pas été élu pour se tourner les pouces et apparemment – voir supra – ses électeurs n’en sont pas mécontents. Telle est la loi de la démocratie, la légitimité appartient à la majorité des suffrages exprimés [3] une loi cependant applicable chez nous seulement lorsque le « peuple » se prononce conformément aux attentes des idéocrates, en accord avec les « valeurs » et du sens supposé et imposé de l’histoire.

L’argumentaire de liquidation : le catalogue des délits

L’Express toujours : « la nouvelle Constitution, de style baroque. Promulguée dans les derniers jours de décembre et entrée en vigueur le 1er janvier, elle grave dans le marbre le caractère nationaliste et droitier de l’État hongrois. Ainsi l’appellation “République de Hongrie“ disparaît au profit de “Hongrie“ tout court. Une référence explicite à Dieu (“Dieu bénisse les Hongrois“) figure au préambule. Le forint, la monnaie nationale, est sanctuarisé. Le taux d’imposition sur les revenus est fixé à 16%. La personne du Premier ministre est déclarée “intouchable“. L’embryon humain est considéré comme un être humain dès le premier jour de la grossesse [atroce]. Et le mariage est explicitement décrit comme une union entre un homme et une femme afin d’empêcher tout débat sur le mariage gay, [pire qu’atroce !]. De plus, la Constitution rend rétroactivement responsables les actuels dirigeants du Parti socialiste (ex communistes) des “crimes commis sous le régime communiste jusqu’en 1989“. Et elle instaure une réforme de la banque centrale, qui a perdu, de fait, son indépendance. En contradiction radicale avec les règles communautaires de l’Union européenne ».

Un véritable compendium d’horreurs. Sans oublier la liberté de la presse qui serait remise en question tout comme le subventionnement aux sectes et associations religieuses. Orban et sa politique concentrent à eux seuls toutes les hideurs du crapaud (pardon à ce bel animal à la voix flûtée) et les nuisances de la peste (brune). Tout ce qu’il ne faut pas penser, dire et faire et bien le Fidesz - pourtant banalement situé au centre-droit sur le spectre politique - le fait, le dit et le pense. Parce qu’en Hongrie, la droite radicale existe bel et bien et occupe un place suffisamment importante pour ne pas être mentionnée autrement qu’anecdotiquement dans la libre presse de l’ancien Monde libre [l’Europe de l’ouest.] On l’a bien compris Orban et son parti membre du Parti populaire européen et ne peut être immédiatement labellisé extrême droite “fascistoïde“ à l’instar du Parti Jobbik [4]. Précisons que le PPE, groupe conservateur du Parlement européen inclut l’UMP de M. Sarkozy, lequel doit faire le grand écart entre sa fidélité aux « valeurs » européennes et sa nécessaire “alliance“ de fait avec avec Orban, lui-même vice-président du PPE.

Le crime des crimes

Mais laissons ici, pour l’heure, le catalogue de griefs non rédimables pour mieux nous concentrer sur les questions de divergences fondamentales par rapport aux critères de Maëstricht, celles qui créent aujourd’hui un violent contentieux entre le Portugais commissionnaire Barroso, la Secrétaire d’État américaine Clinton, la Chancelière allemande Merkel, le futur éventuel présidentiable français Juppé [5] d’une part, et Viktor Orban de l’autre.

À commencer par le retour de la Banque centrale sous la tutelle de l’État. Car où va-t-on si les financiers perdent leur indépendance vis-à-vis des politiques auxquels leurs décisions seraient soumises ? Plus encore que l’avortement, le mariage homo, Dieu et l’Identité nationale, la transgression du tabou des tabous est d’abord la dénonciation de la dictature du fric. Aucun crime autre que celui de lèse phynances [6] n’est plus terrible ni plus punissable : Orban s’est attaqué au saint des saint, autrement dit à l’État-profond, le pouvoir indicible, celui dont on ne parle pas mais dont l’omnipotence dicte leur destin aux peuples et aux nations sur des bases et selon des critères purement métapolitiques au service exclusif des cryptarchies régnantes [7].

Après la séparation de l’Église et de l’État, de la justice autonome par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif, l’administration et l’émission monétaire échappent à l’État [8], ces fonctions étant désormais transférées à un organisme supranational, en l’occurrence la Banque centrale européenne. Or, comme, les États se voient contraints d’emprunter sur les marchés extérieurs en vertu du Traité de Maëstricht [9] leur souveraineté monétaire se trouve de facto réduite a quia. Il appert donc que l’UE évolue tendanciellement vers un modèle à l’américaine où la Réserve fédérale n’a de « fédérale » que le nom n’étant en réalité qu’un consortium de banques privées. Qu’Orban ait voulu revenir en arrière et casser cette évolution vers une fragmentation ou une segmentation toujours plus poussée de l’État et de ses fonctions régaliennes en une multiplicité d’entités institutionnelles séparées – c’est-à-dire autonome voire indépendante – est proprement impardonnable.

Reste que la « déréglementation », la suppression insidieuse de l’État et de ses fonctions par l’abrogation de la loi, ne supprime pas – sauf dans la mythologie libéraliste, dans les phantasmes et le verbiages des économistes, des universitaires, des médiacrates et des idéologues de tous poils – l’arbitrage et la surveillance qui réapparaissent immanquablement sous la forme d’organismes prenant en charge la « régulation » d’un secteur d’activité donné ou de l’une ou l’autre des fonctions vitales du corps social. Ici la gestion monétaire, et il s’agit dans tous les cas de déshabiller Pierre pour habiller Paul : « moins d’État » signifie toujours plus de transferts de pouvoirs vers de nouvelles féodalités, certes décentralisées voire délocalisées, diffuses peut-être mais agissantes, au seul profit d’un système dominé par les oligarchies détentrices de tous les leviers financiers, politiques, militaires et industriels.

Or qu’à voulu faire le vilain M. Orban, rendre à l’État central ce qui lui appartient, l’administration de sa monnaie et qui plus est, celle de sa Justice. Crimes inexpiables à l’heure de la déconstruction de l’État et de son dépérissement [prévus et programmés tant par le Marxisme que par l’ultra-libéralisme friedmannien et l’École de Chicago] au profit de nébuleuses bureaucratiques façon Bruxelles elles-mêmes et d’entités du type des dictatoriales Agences de notation, relais multiples et truchements tentaculaires du divin Marché et des Club terriblement élitistes des tireurs de ficelles, toujours les mêmes !

Menaces, rétorsion et sanctions

Sous couvert de discipline budgétaire collective, la Commission Barroso a lancé le 18 janvier sa première salve – car il s’agit de faire un exemple ! - en demandant de lourdes sanctions financières contre la Hongrie en vue de sanctionner un dérapage budgétaire « insoutenable ». Le déficit public magyar atteindrait en effet 6% du PIB en 2011 au lieu des 3% annoncés par le gouvernement de Viktor Orban. La veille, le 17, Bruxelles avait en outre adressé au Premier ministre hongrois une triple lettre comminatoire de mise en demeure lui enjoignant de réviser trois textes législatifs litigieux « d’ici un mois ». Lois qui, aux yeux avertis des juristes de Bruxelles, violent l’esprit ou la lettre des Textes européens fondateurs. En cause, l’indépendance de la Banque centrale, celle des juges hongrois et pour finir l’autonomie de l’Autorité de protection des données.

Menacé ainsi des pires sanctions financière par la Commission de Bruxelles, M. Orban a dû venir à Canossa s’expliquer à Strasbourg où il s’est fait copieusement invectiver par le « délinquant sexuel » Cohn Bendit [10], lequel a donné une fois de plus une image fort reluisante – et quelque peu débraillée - des nouveaux maîtres de l’Europe ! Car, quoique la Hongrie ne soit pas membre de l’Euroland, son endettement est telle qu’elle ne saurait se passer pour éviter la banqueroute des subsides de la BCE et du FMI. En substance une ligne de crédit de 10 à 20 mds d’€ pour passer le gué hivernal.

Au demeurant, si à l’étranger et en Europe de l’Ouest la cote politique de Viktor Orban n’est pas au plus haut - à l’instar de la monnaie nationale, le Forint – la situation dans son pays est tout à fait différente avons-nous vu… Aussi est-il à prévoir que les menaces du triste sire Barroso seront davantage un coup d’épée dans l’eau qu’une mortelle estocade ! Notons que la « comparution » de Viktor Orban devant le Parlement européen a été de sa propre initiative. Une première, puisqu’aucun chef d’État n’était auparavant venu en quelque sorte « défier » l’Institution en son propre palais…

Pourtant le Premier ministre hongrois n’aura pas d’autre choix que de composer avec les puissances extérieures - Bruxelles, Londres et Manhattan - à propos d’un inenvisageable retour de la Banque centrale hongroise dans le giron étatique. À prendre cependant en considération le fait que la marge de manœuvre de la Commission n’est pas aussi confortable qu’il y paraît de prime abord : sanctionner Budapest certes, mais en évitant de précipiter le pays dans l’abîme au moment où la Grèce et l’Eurozone partent elles-mêmes en vrille. Chacun se souviendra du fiasco de la politique de sanction adoptée en 2000 à l’encontre de l’Autriche lorsque le parti « xénophobe » de Jörg Haider fit son entrée au gouvernement. Là encore intervinrent des décisions communautaires contreproductives parce que dictées non par la raison et l’intérêt collectif mais eu égard à une dogmatique et un sectarisme idéologique révélateurs des véritables finalités de la construction dite « européenne », à savoir la destruction programmée et irréversible de peuples de l’Europe.

C’est en travers d’un tel projet - hélas déjà bien avancé - que Viktor Orban s’est placé aujourd’hui, et c’est bien là que le bât blesse ! Le réveil des peuples d’Europe n’était pas à l’ordre du jour quand un micro État et ses dix millions d’âmes, auparavant puissant avant d’être démantelé par le Traité du Trianon du 4 juin 1920, ayant connu l’épouvantable « République socialiste » de Bela Kun [11] et la « République populaire de Hongrie » pendant laquelle la révolte des masses, en 1956, fut écrasée sous les chenilles des chars soviétiques, entend à présent reconquérir une authentique indépendance… et avec elle son identité et se nommer selon son cœur « Hongrie » en rupture avec un passé de servage et de souffrance vers lequel le « Politburo » des Commissaires politiques européens voudraient maintenant la ramener pieds et poings liés.

Notes

[1Un « Hugo Chavez de droite » selon l’eurodéputé Cohn-Bendit en référence au non-aligné président vénézuélien, haut en couleur, celui qui dit ses quatre vérités à l’Amérique néoconservatrice et prédatrice. Deux hommes politiques logés à la même enseigne si l’on en croit le président des É-U s’exprimant le 19 Décembre 2011 dans le quotidien « El Universal » : « Le gouvernement d’Hugo Chavez restreint les droits universels du peuple vénézuélien, menace les valeurs démocratiques et met en péril la sécurité de la région ». Chavez lui répondait le même jour à l’occasion du Conseil des ministres en le traitant d’irresponsable et surtout d’imposteur, qualification assénée trois fois avec une remarquable force de conviction.

[2Unanimité de la presse : ainsi Le Progrès titrait-il le 4 janvier « Hongrie : Viktor Orban sent le vent tourner : Vertement critiqué à l’étranger, le Premier ministre hongrois Viktor Orban sent aussi la colère monter dans son pays, où il est accusé de se comporter comme un ‘dictateur’ par des manifestants de plus en plus nombreux ». Le ton était donné en totale contradiction avec la réalité des faits les plus patents.

[354% en faveur du Fidesz, l’Union civique hongroise, parti présidentiel

[4Jobbik Magyarországért Mozgalom, « L’Alliance des Jeunes de Droite-Mouvement pour une meilleure Hongrie » compte 47 députés nationaux et 22 européens. Le Jobbik plaide en faveur de l’identité nationale pour le retour aux valeurs chrétiennes, de la famille et de l’autorité, autrefois illustrées par le régent du royaume de Hongrie, l’amiral Miklós Horthy entre 1920 à 1944. Jobbik milite contre le libéralisme politique, le communisme et le mondialisme apatride et cosmopolite.

[5Monsieur je-me-mêle-de-tout, paladin de la Démocratie indirecte voire subversive comme en Syrie, considérait le 3 janvier sur I-télé que la Hongrie et sa nouvelle Constitution font « problème aujourd’hui ! …Il appartient à la Commission européenne de vérifier que ces nouveaux textes constitutionnels respectent ce qui fait le bien commun de tous les pays de l’Union européenne, c’est-à-dire l’État de droit et le respect des grandes valeurs démocratiques... Nous appelons la Commission européenne à prendre les initiatives nécessaires pour que ces principes fondamentaux soient respectés partout, y compris en Hongrie  ». Message reçu 5/5 puisque la menace de sanctions européennes a été immédiatement brandie à Bruxelles.

[6Alfred Jarry « Ubu roi » 1896 - Concernant la Banque centrale hongroise : l’influence du gouvernement s’y trouve renforcée ; son président ne sera plus libre de désigner ses trois adjoints ceux-ci étant nommés par le Premier ministre. Le gouvernement hongrois – qui commence bien mal – est parvenu à rapatrier dans les caisses de l’État 11 mds d’€ jusque là détenus par des Fonds de pension étrangers, tout en imposant une taxe exceptionnelle aux banques et aux grandes entreprises étrangères. Par ailleurs une loi autorise les Hongrois ayant souscrit des crédits en Francs suisses, Euros ou Yens, à travers des produits financiers complexes émis par des banques étrangères, à effectuer leur remboursement en Forints hongrois. Les particuliers auront ainsi la faculté de rembourser leurs dettes à un taux de change fixe préférentiel. Les demandeurs de fonds pourront également bénéficier de crédits en Forints pour financer leurs transactions, ceci reviennant à reconvertir ces crédits en monnaie hongroise, imposant aux établissements bancaires de couvrir la différence… Cf. Maurice Gendre « Bombarder Budapest ? » 19 janv. 2012

[7Le sénat français en adoptant ce 23 janvier 2012 la Loi pénalisant la négation de tous les génocides, et en particulier du génocide arménien de 1915, n’obéit pas, en flattant les suffrages arméniens, à la seule arithmétique électorale, ni même au-delà en visant le vote des communautés israélites. Il s’agit en vérité d’ériger un mur défensif autour du « crime contre la pensée unique et totalitaire » institué par la loi Gayssot-Fabius… archétype des dispositifs juridiques, présents et avenir, de contention de la liberté de penser blanc ou noir. Un motif idéologique – la protection des grands mythes fondateurs du monde actuel, à commencer par ceux de la démocratie et de l’autonomie de consentement dans l’adhésion aux nouvelles religions contemporaines – plus puissant que tous les intérêts économiques et moraux immédiatement en jeu dans les choix prioritaires à effectuer… au regard par exemple d’une Turquie, partenaire commercial et industriel de première importance. Ce qui en période de crise aiguë, donne la mesure du mépris de nos dirigeants vis-à-vis de l’urgence d’un sauvetage économique, humain et sociétal, lequel devrait en principe s’imposer toutes affaires cessantes. Le même raisonnement s’applique au dossier iranien entretenu au prétexte d’un programme nucléaire prétendument menaçant pour la paix du monde. Nul ne croit bien entendu à ces billevesées, mais l’embargo pétrolier européen qui vient d’être adopté ce 23 janv. 2012 – lequel pourrait entraîner par mesure de rétorsion la fermeture du Détroit d’Ormuz et partant, créer les conditions d’une conflagration régionale - condamne un peu plus la Grèce au marasme en raison de sa dépendance à hauteur de 30% du pétrole persan [pour la satisfaction de ses besoins énergétiques et 20% pour l’UE en général et en particulier l’Italie et l’Espagne, deux pays durement touchés par la crise budgétaires]. Là encore se sont des raisons métapolitiques faisant litière des intérêts, aussi impérieux qu’immédiats de l’Europe réelle, qui l’emportent sur toutes autres considérations. Retenons que la soif de puissance hégémonique et la concurrence biologique sont des paramètres surdéterminants des tensions internationales actuelles, situées bien au-delà de simples guerres pour les monopoles énergétiques ou le $ comme monnaie exclusive des transactions pétro-gazières.

[8Une indépendance théorisée, à la suite de John Locke, par Montesquieu dans L’Esprit des lois (1748) à une époque où la justice ne se mêlait pas autant de politique et n’entendait pas se placer en contrepouvoir institutionnel systématique, ou en courroie de transmission idéologique, ou pire comme instrument politique au service de tel ou tel parti.

[9En France, avec la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, texte surnommée « Loi Pompidou-Giscard » ou « Loi Rothschild », l’État s’automutile en s’interdisant grosso modo de l’autofinancement par l’emprunt intérieur ou la création monétaire : l’État délègue ou abandonne ainsi son droit régalien de création monétaire au système bancaire privé. La loi “Pompidou-Rothschild“ a été abrogée à la date symbolique du 4 août 1993 ; elle est entrée en application le 1er janvier 1994 lors de la transcription dans nos codes du Traité de Maëstricht.

[10« Hongrie : défilé monstre pro-Orban » Figaro le 21 janv. 2012, commentaires : « Orban n’a pas de leçons à recevoir d’un délinquant sexuel ! » à propos de M. Cohn-Bendit « né en France de parents juifs allemands dix mois après le débarquement de Normandie ».

[11Sur la « République de Bela Kun » lire Jérôme et Jean Tharaud « Quand Israël est roi » Plon 1921. Téléchargeable - Université de Toronto : http://www.archive.org/details/quan...

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