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George Soros en échec sur sa stratégie climatique et politique

lundi 20 février 2023

La rétroaction glace-albédo est un processus climatique de rétroaction positive où un changement dans la superficie des calottes glaciaires, des glaciers et de la glace de mer modifie l’albédo et la température de surface d’une planète. La glace est très réfléchissante, donc une partie de l’énergie solaire est réfléchie vers l’espace. La rétroaction glace-albédo joue un rôle important dans le changement climatique mondial.

Mais les températures et la glace de la calotte polaire n’ont jamais été aussi importantes.

Alors pourquoi vouloir pulvériser un nuage de particules microscopiques de dioxyde de soufre à une altitude de 13 km ?
L’injection de soufre dans l’atmosphère va-t-elle nous sauver du réchauffement climatique ?

Le soufre est associé à la formation des protéines et de la chlorophylle des plantes.
Un taux de soufre élevé peut entrer en compétition avec l’azote et provoquer une carence et faire mourir les plantes.
Si la lutte contre le réchauffement climatique devient un enjeu pour transformer la vie, il faut comprendre que cette technique est une expérimentation dont les effets à long terme ne sont pas connus.

Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, récompensé pour ses travaux sur la chimie de l’atmosphère en 1995, a eu l’idée de rafraîchir la terre en pulvérisant dans la stratosphère des tonnes de soufre pour reproduire les effets des éruptions volcaniques. A part détruire la couche d’ozone il n’y a pas plus d’effet que cela.

Selon Reuters, le projet SCoPEx, de l’université de Harvard prévoit de tester une théorie décriée selon laquelle le réchauffement climatique peut être stoppé en pulvérisant dans l’atmosphère des particules qui réfléchiraient les rayons du soleil.

Edouard Bard, professeur au Collège de France, rappelle que les effets des sulfates envoyés dans l’atmosphère par le Pinatubo, par exemple, sont complexes et n’ont pas été répartis de manière homogène sur toute la surface terrestre« . Il y a eu, certes, un refroidissement de la température. En revanche, l’hiver suivant, on a constaté un réchauffement régional en Europe du Nord et en Amérique du Nord, et un refroidissement marqué au Proche-Orient.

La fonte accélérée de la banquise pourrait ouvrir de nouvelles voies maritimes et jouer un rôle important dans les échanges internationaux, on par le d’un nouveau « Panama Blanc » pour écourter les distances entre l’Europe et l’Asie.
30% des gisements de gaz et 10% des réserves supposées de la planète en pétrole non encore découvertes seraient situées dans ces zones polaires.

Le Canada et la Russie revendiquent chacun de leur côté la souveraineté des voies maritimes. Les États-Unis et l’Europe considèrent ces eaux comme des eaux internationales, et recommandent un libre passage sans payer les droits sur les services d’escorte imposés (en conformité avec l’article 26 de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer) aux russes pour s’approprier légalement les ressources d’hydrocarbures sous-marines.
La Russie est le seul pays à mettre en œuvre une politique de développement d’infrastructures sur les 3 000 milles de côtes.

Les États-Unis et le Canada possèdent dans cette zone leur système d’alerte sous commandement unifié du North American Aerospace Defense Command, NORAD, avec des bases de boucliers antimissiles.
La Russie possède un port qui abrite la base navale Severomorsk, qui permet aux navires militaires d’appareiller toute l’année.

Chaque plan a une mission, celle du climat est de stopper les voies économiques maritimes pour la Russie et la Chine, et d’empêcher la Russie d’avoir un accès direct sur les Etats Unis.
Mais l’arrogance occidentale face à la Russie est un leurre puisque notre diplomatie considère que la Russie, depuis la chute de l’Union soviétique, doit recouvrer son outil industriel, réacquérir des savoir-faire technologiques qui nécessitent des compétences que seul l’Ouest est en mesure de fournir.

Pour l’instant l’occident est en échec sur tous les secteurs stratégiques qui font de la Russie et de la Chine les deux adversaires les plus dynamiques sur l’industrie, l’énergie et la recherche.

Avec George Soros, tout un pan de l’idéologie mondialiste va sombrer, il n’arrive pas à stopper les nouveaux flux économiques qui partent en Asie, son seul espoir est de vouloir terminer une guerre qui est déjà perdue.

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La température de la calotte glaciaire du Groenland n’a jamais été aussi élevée depuis au moins 1000 ans !

Forbes

Selon un nouveau rapport, les températures récentes de la calotte glaciaire du Groenland n’ont jamais été aussi élevées depuis au moins 1000 ans. Or, la fonte de cette calotte est en grande partie responsable de la montée des eaux et les scientifiques mettent en garde contre les effets de cette fonte sur les communautés côtières du monde entier.

Des chercheurs du Alfred Wegener Institute, en Allemagne, ont analysé l’immense calotte glaciaire du Groenland en forant jusqu’à 30 mètres dans son noyau pour retracer la température du nord et du centre du Groenland jusqu’à l’an 1000.

Entre 2001 et 2011, la glace était en moyenne plus chaude de 1,7 °C qu’entre 1961 et 1990, et de 1,5 °C qu’au cours du XXe siècle, selon le rapport publié mercredi 18 janvier dans la revue Nature.

Les chercheurs attribuent l’augmentation « extrême récente » des températures au Groenland au réchauffement climatique causé par l’homme, bien qu’ils notent qu’un taux de réchauffement à long terme plus lent a été observé sur l’île depuis 1800.

Le réchauffement a probablement aussi été affecté par des périodes plus chaudes causées par un phénomène connu sous le nom de « blocage atmosphérique du Groenland », un phénomène météorologique caractérisé par des systèmes de haute pression quasi stationnaires au-dessus du Groenland, poussant l’air chaud plus au nord.

L’Antarctique et le Groenland, qui contribuent le plus à l’élévation du niveau de la mer, selon l’auteure principale du rapport, Maria Horhold, renferment la plus grande quantité d’eau douce à la surface de la Terre, essentiellement enfermée dans de vastes couches de glace. Les scientifiques pensent que les glaciers de ces deux régions, ainsi que d’autres en Alaska, au Népal et dans les Alpes, ainsi que le pergélisol arctique en Sibérie, contribueront le plus fortement à la montée des eaux. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies (GIEC), la perte totale de la glace du Groenland pourrait faire monter les océans d’environ sept mètres, un désastre pour les communautés côtières, qui sont déjà aux prises avec les effets de la montée des eaux et l’intensification des systèmes orageux.

D’après un rapport de l’ONU publié en octobre dernier, les scientifiques prévoient que la température mondiale augmentera de près de 3 °C d’ici 2100 si les niveaux d’émission actuels se maintiennent. D’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre auront augmenté de 10,6 % par rapport aux niveaux de 2010, soit bien plus que la réduction de 43 % jugée nécessaire par l’ONU pour atteindre l’objectif de l’accord de Paris sur le climat, à savoir limiter la hausse des températures à 1,5 °C d’ici la fin du siècle. Cette augmentation des températures pourrait être ressentie plus fortement autour des pôles. Selon une étude publiée dans Communications Earth & Environment en août dernier, l’Arctique se réchauffe près de quatre fois plus vite que le reste du monde depuis 1979, ce qui pourrait signer la fin de la calotte glaciaire de l’Arctique.

Dans une interview pour CNN, Maria Horhold a déclaré s’attendre à ce que le niveau de la mer augmente de 50,8 cmd’ici la fin du siècle. Cette hausse est directement liée à la fonte des glaces du Groenland et elle affectera « des millions de personnes » dans les zones côtières de faible altitude, si les émissions de carbone se poursuivent au rythme actuel.

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