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l’Iran se rapproche de l’Egypte

vendredi 14 avril 2023

William Kristol célèbre néoconservateur américain déclarait en mai 2003 : « La prochaine grande bataille- qui ne sera pas, nous l’espérons, une bataille militaire - concernera l’Iran. Nous sommes déjà dans une lutte a mort avec l’Iran concernant le futur de l’Irak. ».

Dans les deux semaines qui ont suivi, l’administration américaine rejetait une offre sans précédent de l’Iran pour négocier sur tous les différents majeurs entre les deux nations, y compris son programme nucléaire et son soutien des groupes armés anti-Israéliens, en échange de garanties de sécurité.

L’administration Bush interrompait également tous les contacts diplomatiques avec Téhéran, y compris des entretiens jusqu’alors fructueux pour la stabilisation de l’Afghanistan, après avoir accusé l’Iran d’héberger des militants d’Al-Qaida prétendument liés à une série de bombardements en Arabie Saoudite. Les néoconservateurs étaient euphoriques ; leur agenda était non seulement devenue une politique, mais leur vision d’un « nouveau siècle américain » semblait bien suivre son cours pour devenir une réalité.

La guerre d’Iran n’a pas eu lieu et le remodelage néoconservateur du Moyen Orient s’effondre avec la nouvelle diplomatie de la Russie et de la Chine.

L’Iran retrouve une nouvelle diplomatie avec l’Arabie Saoudite et l’Egypte.

« L’Egypte salue cette médiation, notamment celle de l’Irak, car Bagdad et Le Caire entretiennent des relations particulières, mais avant toute action, cette question nécessite des préparatifs liés par exemple aux enjeux de la sécurité des pays du golfe Persique et aux décisions de l’Iran » Journal international turc Zaman

Une médiation irakienne et omanaise pour rétablir les liens entre l’Égypte et l’Iran

Bagdad (IraqiNews.com) - Des médias irakiens ont révélé mercredi qu’une médiation irakienne et omanaise était en cours pour rétablir les relations entre l’Egypte et l’Iran.

Une source diplomatique au Caire a déclaré que bien que l’Egypte accueille favorablement cette médiation, en particulier la médiation irakienne, étant donné que l’Egypte et l’Irak ont des relations spéciales, l’Egypte observe les développements dans la région, a rapporté Almaalomah News.

Le ministère iranien des affaires étrangères a confirmé lundi dernier que l’Iran accueillait favorablement tout développement ou progrès positif susceptible de renforcer les relations entre l’Iran et l’Égypte.

Le ministère iranien a nié avoir imposé des restrictions aux voyages des citoyens égyptiens en Iran et a confirmé qu’il accueillait favorablement les voyages des Égyptiens en Iran.

Les relations entre Le Caire et Téhéran se sont tendues après le succès de la révolution islamique en 1979, lorsque le leader de la révolution, l’ayatollah Khomeini, a décidé de rompre les relations diplomatiques avec l’Égypte en réponse à l’accord égyptien avec Israël représenté dans les accords de Camp David.

Les désaccords entre les deux pays se sont aggravés à la suite de la décision de feu le président égyptien, Muhammad Anwar El-Sadat, en février 1980, d’accueillir le shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi.

Les deux parties se sont efforcées de rehausser le niveau de leurs relations. L’ancien président iranien Mohammad Khatami a rencontré l’ancien président égyptien Hosni Moubarak en 2003 en marge du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) à Genève.

Après le départ du régime de Moubarak, l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad s’est rendu au Caire en 2013 pour participer au sommet islamique.

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