Geopolintel

La République bordélique de Macron

samedi 1er juillet 2023

Lors du lancement de sa première campagne présidentielle, Macron a été dépeint comme un nouveau Manuel Baroso et un nouveau Jean Claude Junker pour sa promiscuité destructrice entre la politique et la finance.
Bon nombre d’hommes politiques européens ont intégré des entreprises privées après avoir exercé leur mandat tels Schroeder chez Gazprom et Baroso chez Goldman Sachs, tous deux symbolisant la faillite de la démocratie sociale.

Macron parle de notre système économique et de nos institutions qui ne sont pas à la hauteur des français et se vante de n’être influencé par aucun parti politique. Si le système politique français dépend de l’organisation des Partis, de quel système dépend t’il ?
Pour Macron son passé de banquier associé chez Rotschild est complètement assumé au mépris de la contradiction politique que le « centre » c’est l’équilibre politique.

Attali avait déclaré que le système politique français était le seul, de tous les pays d’Europe,a n’avoir pas explosé.
Dans le Wall Street Journal, Macron a évoqué sa véritable nature en tant que banquier : « On est comme une sorte de prostituée. Le job, c ’est de séduire ».

Lors du mouvement des Gilets Jaunes de 2018, on a assisté à un troisième samedi noir sur fond de brouillard lacrymogène, de véhicules incendiés, de boutiques dévastées et pillées. La réunion de crise qui a rassemblé le dimanche 2 décembre à l’Élysée, le président de la République (à sa descente d’avion de retour d’Argentine) et les principaux responsables de la sécurité intérieure, la question d’une éventuelle ré-instauration de l’état d’urgence n’a pas été évoquée… et ce, en dépit des comportements indéniablement insurrectionnels de certains groupes de manifestants et devant l’impuissance manifeste des forces de l’ordre à les contenir.

Avec l’affaire Nahel, c’est de nouveau le spectre de l’Etat d’Urgence qui ressurgit.
Mais l’urgence est partout.

C’est le chaos économique avec son cortège de faillites qui jour après jour détruit la vie des français.
C’est le chaos avec l’envoi massif de matériel militaire en Ukraine alors que notre Hôpital se meurt.
C’est le chaos avec un ministre de l’éducation qui pense plus à la zézette des gosses que de leur proposer de savoir lire et écrire.
C’est le chaos avec Marlène Schiappa qui trempe dans les magouilles avec le Fonds Marianne et l’argent perdu dans l’UNADFI et Miviludes.
C’est le chaos avec ces milliers de français qui meurent chaque jour des effets secondaires de la vaccination covid et une hausse de la mortalité française de plus de 10%.
C’est le chaos avec une opposition politique quasi inexistante qui laisse Macron dérouler son plan 2030 pour déconstruire notre société et la revendre à la découpe aux fonds vautours comme Black Rock.

On est en plein Ordo ab Chaos, un processus de transformation intime, une lente évolution des ténèbres vers la Lumière.

Or il n’est aujourd’hui qu’un seul coupable des dérives mortelles que nous connaissons ayant conduit à l’actuelle banqueroute morale, politique et économique de la France, et celui-ci s’est auto désigné le 24 juillet 2018 à l’occasion du scandale Benalla, M. Emmanuel Macron en personne : « Le seul responsable, c’est moi, qu’ils viennent me chercher ».

Sortons nous de la tête que M. Macron aurait conduit sa politique de déconstruction de l’État et de la Nation par sa seule ignorance, ou parce qu’il aurait été habité par le démon.
Non, Macron remplit sciemment le cahier des charges qui lui a été remis en échange de son élection et cette feuille de route, ne prévoit ni plus ni moins que le démantèlement de la Nation.

Suivant l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’OCDE : « En France, 3 millions de personnes âgées de 15 à 34 ans ne sont ni en enseignement, ni en formation, ni en emploi, dont 40 % sont des “jeunes” issus de l’immigration ». Données issue d’une “enquête emploi” de 2017 réalisée par l’l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques)… à ce titre « On dénombre en France très exactement 2,850 millions de “NEET” [not in employment, education, or training] âgés de 15 à 34 ans. Soit un taux d’inactivité de 18,1 % pour cette tranche d’âge forte de 15,750 millions d’individus ». Autrement dit un impressionnant taux de chômage de 14,3 %.

Cependant, toujours selon l’INSEE : « Pour une partie de ces jeunes, l’inactivité est un choix plus ou moins délibéré ».
Doit-on imaginer que ces “jeunes” sans emploi et ne suivant aucune formation, pourraient éventuellement vivre et prospérer au sein d’une économie parallèle (tout en bénéficiant des minima sociaux, les CSA et autres CMU) ?

Par les temps qui courent, l’on parle en effet et de plus en plus, d’ensauvagement de la société ! Pas un jour ne se passe sans qu’un fait divers toujours plus sordide que les précédents ne soit discrètement mentionné par des médias.
Jamais, notre pays n’aura ainsi connu en période de paix intérieure une telle recrudescence de crimes et de violences.

À l’heure actuelle, les zones périurbaines se comptent par centaine où les policiers n’osent plus se déplacer ni opérer. Pour la petite histoire, en août 2020, les gendarmes de Berre-L’Étang (Bouches du Rhône) ont été attirés dans un guet-apens : après réception d’un appel de détresse, leur véhicule fut percuté par un parpaing expédié du dixième étage d’un immeuble. Pas de décès à déplorer et six suspects interpellés… qui feront l’objet, après quelques heures de garde à vue, d’un insipide rappel à la loi [5]. Le crime est à présent requalifié en infraction, et ce qui vaudrait de longues années de privation de liberté aux États-Unis, ne coûte plus en France qu’une réprimande administrative. En 2005, lorsque les banlieues s’étaient enflammées il a fallu instaurer l’état d’urgence.

L’enjeu de la Banlieue

La banque et fondation américaine JP Morgan a annoncé en 2018 un investissement de 26 millions d’euros pour soutenir l’emploi et le développement économique des quartiers prioritaires de Seine-Saint-Denis. La fondation souhaite notamment renforcer son soutien au développement des petites entreprises, en favorisant, par exemple, l’accès à des locaux commerciaux à prix abordables.

Pourquoi les Etats-Unis arrosent la banlieue parisienne à coups de millions de dollars ?
A travers une foule de programmes culturels, l’ambassade américaine à Paris cajole les quartiers populaires d’Ile-de-France. Une générosité qui séduit mais aussi interroge...
Cette année encore, un soldat américain peut se cacher derrière le costume du Père Noël. Comme en 2018 à Sevran, (Seine-Saint-Denis), d’authentiques Marines en uniforme sont attendus ce lundi à Stains pour une distribution de cadeaux aux enfants dans une cité de banlieue parisienne. Le Parisien

Quartiers populaires. La Seine-Saint-Denis intéresse la finance américaine

L’Institut Montaigne a commandé un rapport sur le département de Seine-Saint-Denis à une enquêtrice du Boston Consulting Group, avec le concours de la banque JP Morgan.
Celle-ci a depuis longtemps fait de ce département l’objet d’une offensive, épaulée par l’ambassade des États-Unis. L’un et l’autre cherchent à y court-circuiter l’action de l’État et des collectivités locales, militant pour une politique ciblée sur les « minorités » appelées à se former aux États-Unis pour y apprendre les règles de la finance et du « community organizing » (organisation communautaire), au nom d’une « stratégie d’engagement vers les minorités ». L’Humanité

Pour Emmanuel Macron, la Seine-Saint-Denis c’est (presque) « la Californie »

« Il ne manque que la mer ». Dans un long entretien accordé à la revue Zadig publié mercredi 26 mai 2021, le président de la République Emmanuel Macron s’est longuement attardé sur la Seine-Saint-Denis, département qu’il dit affectionner.

« J’aime aussi énormément la Seine-Saint-Denis », a-t-il lâché avant de décrire « le département le plus jeune de France, avec deux aéroports internationaux, le plus important stade sportif français et le plus grand nombre de créations de start-up par habitant ». Un portrait qui, pour le chef de l’Etat, se rapprocherait de celui de la Californie. « Il ne manque que la mer pour faire la Californie », s’aventure-t-il à comparer.

D’’un point de vue économique et social, la Seine-Saint-Denis et la Californie n’ont rien en commun. L’un est l’Etat le plus riche des Etats-Unis, l’autre, le département le plus pauvre de France métropolitaine.

Trump a raison, tout ce que touche Macron se transforme en merde.

—  0 commentaires  —

© Geopolintel 2009-2023 - site réalisé avec SPIP - l'actualité Geopolintel avec RSS Suivre la vie du site