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Le MEDEF se charge de relancer la France après les échecs du gouvernement

mardi 2 septembre 2025

Une révolution de l’administration française est en cours avec cette proposition du MEDEF pour rationaliser le budget de l’Etat et mettre fin au décrochage de la France.
Il faut comprendre que l’Etat Profond français se situe aussi dans le pilotage des entreprises du CAC 40 avec nos hauts fonctionnaires qui sont passés dans le privé et qui œuvrent pour des puissances économiques à la fois françaises et étrangères.
Les solutions seront drastiques selon les affirmations du président du MEDEF tout en cherchant qui sera mis de côté pour maintenir le train de vie obèse de l’Etat et des prédateurs du privé qui veulent s’accaparer le trésor de nos impôts.

Le “Front économique” du Medef appelle à “mettre la puissance publique au service de l’économie".

DISCOURS DE PATRICK MARTIN

« Cette situation n’autorise plus ni le déni, ni les faux-semblants, ni les demi-mesures, ni la démagogie – tous ces maux qui dénaturent notre débat public, qui le gangrènent et qui nous mettent encore plus, nous entrepreneurs, notre pays, dans une situation d’insécurité permanente ».

"Nous, entrepreneurs, nous ne laisserons pas le pays s’épuiser en vaines querelles ni en dérobades. Il faudra compter avec nous !
Comme nous l’avons toujours fait, nous mobiliserons nos immenses forces au service de la réussite française, car nous la croyons encore possible ! Mais, s’il le faut, nous mobiliserons ces mêmes forces pour prévenir le pire. Raison de plus pour faire bloc au sein du MEDEF, mais aussi au sein de tout le camp patronal".

Comment le MEDEF veut s’y prendre pour sauver la macronie ?

En réduisant de 1,5 million le nombre d’agents publics et en “concentrant la garantie de l’emploi à vie sur les missions régaliennes“. Les rémunérations de la fonction publique sont également dans le viseur de collectif d’économistes et d’entrepreneurs.

Le plan du MEDEF pour mettre fin au « décrochage de la France » n’est en réalité que l’ultime but de la présidence Macron.
Vouloir sauver un système qui nous a creusé une dette de 1300 milliards d’euros en huit ans est un déni de réalité de la part des grands patrons.
Chaque plan de sauvetage de notre économie s’est soldé à chaque fois par une augmentation de la dette et des impôts.

La charge patronale sur le coût du travail est une machine de guerre de prélèvement qui totalise presque la moitié de tous les pays européens.

Si le président du MEDEF ne le voit pas, c’est qu’il tente de sauver encore une fois la tête de Macron pour s’attribuer les aides aux entreprises qui représente la bagatelle de 230 milliards d’euros engloutis dans des montages de start up qui font faillite à 70% du temps par inaptitude économique et par obéissance idéologique des recommandations de Bruxelles.

Si la réalité de l’Etat « obèse » crève les yeux ce n’est pas une raison de transférer les dépenses publiques et de réduire les effectifs si cette manne financière retombe dans les poches des entreprises du CAC 40.

Il est urgent de destituer le gouvernement et de renouer les alliances économiques qui sont dans le camp des BRICS et renouer nos liens diplomatiques qui sont la clef de la réussite à l’international.

Notre balance du commerce extérieur est en déficit de plus de 100 milliards depuis la crise Covid et rien n’a été fait pour relancer l’économie et l’industrie.

Le fait est que, par l’entremise du président Trump et de Poutine, l’Europe s’isole de plus en plus tout en gardant les entreprises dans une stratégie idéologique.
La dégradation de notre économie vient aussi d’avoir voulu éviter le marché russe qui va se rapprocher des Etats unis avec le retour d’Exxon Mobil sur son territoire. La France a choisi de quitter le marché russe sur les conseils de Washington sans broncher.

Avec la manifestation du 10 septembre, censée mettre les français dans la rue pour crier leur mécontentement, le MEDEF brandi l’arme du licenciement pour faire plier Matignon. Le MEDEF représente 12 millions de salariés.

Mais si le MEDEF est mécontent de sa situation, il faut aussi penser à la stratégie de Trump et des accords commerciaux négociés avec la présidente de la Commission européenne, Von Der Leyen.

La corruption des contrats de vaccins Covid qu’elle a signés avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, ont été une arme de négociations pour accepter les tarifs douaniers de Trump. Nous ne pouvons accepter de mettre notre économie à mal pour préserver le poste d’une incompétente prise en flagrant délit de corruption quand elle occupait son poste de ministre de l’armée allemande.

Quant à parler de frais de douane, il faut aussi observer comment la Chine a fait plier l’Europe et la France avec ces mêmes tarifs douaniers en ce qui concerne la branche des vins et spiritueux. 70 000 emplois dans le secteur du Cognac sont menacés par les décisions absurdes prises par Ursula Von Der Leyen qui avait menacé la Chine sur ses exportations de voitures en Europe.

Bernard Arnault est furieux de la tournure que prennent ses affaires et constate qu’il perd énormément d’argent par celui qu’il a fait élire à l’Élysée. Le cognac Hennessy et les champagnes du groupe LVMH ont cumulé une perte de 36 % en 2024. Cette crise qui perdure depuis plus de deux ans menace les 70 000 emplois de l’industrie du cognac.
La raison de ce massacre provient des aléas géopolitiques alors que le marché s’est envolé depuis la crise du covid. Pour compenser les premières baisses de consommation de 2023, les prix ont flambé pour maintenir les marges des producteurs.

La Chine et les Etats-Unis représentent 75% du marché du cognac et les producteurs, comme le groupe LVMH, mettent leur cognac en bouteille en Chine. À cela, on peut ajouter que les taxes françaises rendent nos exportations non-compétitives.
Quand un milliardaire finance le président de la République et qu’en retour, il détruit notre outil économique, il y a de quoi se poser des questions pour savoir quel est le plus idiot des deux.

Et c’est valable pour le MEDEF, qui croit encore que son poids politique et économique est supérieur au programme économique des idéologues de Bruxelles.
Le comble de cette schizophrénie économique est que le MEDEF proclame qu’il est résolument européen, mais pas tant que cela.

"L’Union (européenne) doit aussi arrêter de nous serrer le garrot en durcissant sans cesse ses objectifs environnementaux. A l’évidence, notre continent est le plus vertueux et le plus résolu quant à sa décarbonation, et c’est bien. Mais, d’évidence, il n’inspire pas, il n’entraîne pas le reste du monde !
Être les plus vertueux, c’est bien. Mais enfin : 93% des émissions de gaz à effet de serre émanent d’autres continents ! Trouvons d’urgence un meilleur équilibre entre puissance économique et objectifs écologiques. Imposons le principe de neutralité technologique et faisons confiance aux acteurs privés".

Nous sortirons de la crise actuelle que quand nous aurons compris qu’il faut abandonner le plan climatique de la conférence de Paris de 2015 et d’arrêter de suivre les ordres des financiers qui nous ont placés dans cette situation avec l’élection d’Emmanuel Macron.

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