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France : Président fantoche et gouvernement fantôme

vendredi 26 septembre 2025

Entre un président qui se prélasse dans les hotels internationaux et un premier ministre qui ne fait aucune conférence de presse, notre pays navigue tel un bateau ivre.

Sébastien Lecornu fait la tournéee des partis politiques pour savoir qui sera nommé aux postes de ministres tout en évitant de recycler les recalés de la macronie. Pourtant, Lecornu est issu de l’ancien gouvernement où il occupait le poste de ministre des armées, seule préoccupation de l’exécutif qui n’a jamais eu de cesse de militariser sa politique pour augmenter la dette en finançant l’Ukraine et la transition climatique.

La dette ne va pas cesser se sitôt. Elle est la quintessence de la création de l’Europe fédérale pour placer Macron au poste de président de la commission européenne et Von Der Leyen comme chancelière en Allemagne.

Le point commun des ces deux acteurs majeurs européeens a été l’attribution du prix Charlemagne d’Aix la Chapelle. Cette distinction récompense, depuis 1950, des personnalités qui se sont engagées pour l’unification européenne.

Si Lecornu entre dans cette politique de fédéralisation européenne, il doit d’abord trouver des financements pour sa loi de décentralisation.
La décentralisation se fera, non pas de Paris vers la province , mais de Paris vers Berlin.

Si Lecornu n’a pas fait de déplacement dans la France pour aller à la rencontre des Français et des élus, il passe son temps à écouter la voix de Bruxelles pour adapter sa feuille de route dans la législation française.

Tout se passe par communiqué de presse à raison d’un par jour, qu’il publie pour annoncer le gel des dépenses de communication des ministères, mais rien au sujet des responsables des partis politiques. Nous supposons que ces rencontres se passent dans l’ombre comme se déroula la rencontre des responsables socialistes et des journalistes de Radio France.

Même si la situation semble totalement bloquée, Sébastien Lecornu est très occupé avec à peine quelques rendez-vous en une seule semaine. Sauf que, dans un contexte de rigueur budgétaire, Lecornu suspend toute nouvelle dépense de communication de l’État jusqu’à fin 2025, pour économiser 50 millions d’euros. Les communicants de l’administration française craignent de devoir être remis en cause en dans l’accompagnement des politiques publiques.

En 2024, les dépenses de communication de l’Etat, se sont élevées à 440 millions d’euros.

Si plus personne n’explique la vision politique du premier ministre, c’est peut être que ses objectifs ne concernent pas la France. On peut saluer les économies que souhaite faire le nouveau gouvernement, mais la question consiste à comprendre où vont aller ces 440 millions, si ce n’est vers la politique de la transition climatique.

Toute nouvelle campagne de communication de type publi‑communiqué et toute publicité dans les journaux sont ajournées.

Notre pays est malade de son déficit à force de dédier notre budget à des politiques contraires à nos intérêts.

Mais ce qui préoccupe « le chouchou de brigitte » c’est de devoir faire face à une motion de censure dès le début de son mandat avec les syndicats qui le poussent à répondre au sujet de la réforme des retraites qui est le socle du deuxième mandat de Macron.

Ce gouvernement fantôme prend du temps pour cacher son impuissance à rassembler aussi bien les Français que les partis politiques, et aussi pour savoir qui aura le courage de porter une politique nationale avec des objectifs plus uniquement dictés par Bruxelles et l’OTAN.

Sébastien Lecornu ne dispose pas de majorité à l’Assemblée nationale, et fait face à un RN et au Parti socialiste qui ne sont prêts à aucun compromis. Nous devons entrevoir que les deux candidats pour un futur gouvernement de rassemblement, seront Bardella ou Glucksmann, deux synthèses des lobbies du CRIF et de la CIA.

La réforme sur les collectivités territoriales entend redécouper la France en nouveaux territoires : pays, régions, métropole. Ces nouveaux territoires devront être dirigés selon une nouvelle gouvernance à multiniveaux, définie par l’Union européenne dans le cadre de la stratégie du traité de Lisbonne.

Les buts de ce projet, sont « de mettre un terme aux redondances, à la complexité des financements croisés et à la surenchère […] de définir clairement les compétences de chaque collectivité… ». A terme, la réforme entraînera la disparition de la moitié des élus.

Mais que l’on se rassure, ces élus seront remplacés par l’intelligence artificielle.

Geopolintel 26 septembre 2025

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