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Macron a transformé la république en un club libertin

mardi 24 décembre 2024

« Petit pédé », « grande tarlouze », « cage aux folles »… À l’Elysée, l’homophobie décomplexée d’Emmanuel Macron et de son « boys club »
Une enquête du « Monde » dévoile l’homophobie décomplexée du président de la République et de ses proches conseillers.

Au milieu de l’agitation politique, et alors que le chef de l’Etat est sur le front, à Mayotte, après le passage d’un cyclone d’une violence extrême, une enquête du Monde, qui révèle le langage peu reluisant d’Emmanuel Macron et de ses proches conseillers, aurait pu passer inaperçu.

Au milieu de l’agitation politique, et alors que le chef de l’Etat est sur le front, à Mayotte, après le passage d’un cyclone d’une violence extrême, une enquête du Monde, qui révèle le langage peu reluisant d’Emmanuel Macron et de ses proches conseillers, aurait pu passer inaperçu.

Pourtant, le premier épisode de cette enquête en quatre volets, publié ce mercredi 18 décembre et qui dépeint un portrait très peu élogieux de l’homme à la tête de la « start-up nation », a fait réagir bon nombre d’associations et de militants LGBT.

Pour Macron, fini les promesses d’un État exemplaire. À l’Elysée, celui qui en 2017 assurait que « la fonction présidentielle réclame de l’esthétisme et de la transcendance » fait régner un climat de chambrée.
Fright club

Derrière les grilles du palais, les « mormons », ces membres de la bande des débuts, ont tous décampé les uns après les autres. « Du Macron des origines, seul ou presque demeure Alexis Kohler », souligne le Monde. Seuls quelques fidèles de la première heure sont restés pour conseiller le président, parmi lesquels Jonathan Guémas, ex-plume désormais chargé de la « communication et de la stratégie » du chef de l’Etat, ou Clément Lénarduzzi, reparti depuis chez Publicis.

« Avec [ce boys club], on est loin du sacré et de la transcendance… Le soir venu, le président les retrouve pour se distraire après des journées harassantes », révèlent nos confrères du Monde. « Petit pédé », « grande tarlouze »... Voilà comment ils se parlent, par textos ou autour d’un verre de Whisky. « Du 15 000e degré », assure Jonathan Guémas, quelque peu gêné ! Drôle de façon de brûler ses dernières cartouches…

Mais ce n’est pas tout, car, toujours selon le Monde, l’Elysée se serait amusé à surnommer Matignon « la cage aux folles » durant une période. Une référence à peine voilée à l’homosexualité du plus-jeune-Premier-ministre-de-la-Ve-République, Gabriel Attal.

Interrogé par nos confrères du Huffpost, le 55 rue de Faubourg a d’abord refusé de commenter les révélations du Monde, pour se « focaliser » sur la situation à Mayotte. Mais quelques heures plus tard, « l’Elysée dément fermement et absolument les propos », nous a indiqué les services de communication du palais.

L’indépendant

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