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La « bête » de l’évènement arrive

mercredi 18 octobre 2023

Janet Yellen secrétaire au Trésor Américain le dit, le soutien à Israël est « une priorité absolue ».
Le soutien des Etats-Unis à l’Ukraine et Israël restent « les priorités absolues » de Washington et par la même occasion de perpétuer la guerre qui est l’outil absolu de la Réserve Fédérale américaine. « Le financement de l’Ukraine, tant militaire qu’en soutien à l’économie ainsi que les ressources à destination d’Israël sont les priorités absolues de l’administration Biden. Nous avons été parfaitement clairs avec le Congrès et nous croyons en un large soutien bipartisan ».

Le statu quo du Congrès qui peine à choisir un président bloque toute prise de décision quand au financement de ces deux guerres. Trump tient sa revanche, puisqu’il avait pris la décision de rapatrier les troupes américaines pour cesser la guerre et prioriser l’action diplomatique et économique pour redresser son pays et signer des accords de paix initiés avec les « accords Abraham ».
Les accords d’Abraham sont deux traités de paix entre Israël et les Émirats arabes unis et entre Israël et Bahreïn.

Le déclenchement du conflit entre le Hamas et Israël est mal vu par Trump qui voit tous les efforts de sa diplomatie ruinés. Pour contrebalancer la politique des néoconservateurs américains qui ont fusionné avec le camp démocrate, il a choisi la tactique de l’immobilisme du Congrés qui est incapable de décider qui présidera le siège de « house of speaker » et de voter le budget de financement de l’aide à Israël et de l’Ukraine.
Le Congrès américain autrefois présidé par Nancy Pelosi restait sur une vision de va-t’en-guerre avec en point de mire Taiwan et la Chine, l’ennemi économique et diplomatique des Etats Unis.

Maintenant Israël est une « divine » surprise qui rend presque obligatoire le financement et l’aide militaire à Israël et l’Ukraine.

Ces deux pays sont les derniers bastions de la politique néoconservatrice pour achever les ennemis historiques que sont la Russie et le Moyent Orient avec son pétrole qui sert de valeur étalon au dollar et renforce la puissance de la Réserve Fédérale américaine.

La FED voit dans l’utilisation de la future monnaie numérique le meilleur moyen de contourner la législation du Congrès pour alimenter les canons des bellicistes. Des financements sans fin et des guerres sans fin, voilà l’objectif que cache Janet Yellen.

Un retour dans le passé s’impose pour comprendre l’acharnement de la politique étrangère américaine envers la Russie et le Moyen Orient.

En 1909, l’université d’Oxford a réuni un groupe de lobbyistes disciples de John Ruskin, rêvant d’une fusion du capitalisme et du socialisme. Ces mondialistes de la première heure, ont fondé le lobby de « la Table Ronde ».
On y retrouve les dynasties financières sionistes, comme les Rothschild, qui veulent détruire le tsarisme russe. Lord Balfour, un des premiers membres, est à l’origine de la création de l’Etat d’Israël. Les autres membres prestigieux sont Cecil Rhodes et Lord Nathan Mayer Rothschild véritable gouverneur de l’entité sioniste. Le lobby de la « Table ronde » recevra le financement de la Banque Lazard, de la banque JP Morgan et de la famille Astor, propriétaire du journal Times.

Lionel Curtis, universitaire et membre de la « Table Ronde », plaidait pour un État mondial. Il a oeuvré toute sa vie à conceptualiser sa version d’un gouvernement fédéral mondial. « Je pense à un temps où le commonwealth (richesses communes) ne sera pas limité à une nation, où les nations, conscientes de leurs structures et histoires distinctives, auront appris à fonctionner comme les organes d’un commonwealth international ».
En 1948 il participe au Congrès de La Haye considéré comme l’un des premiers fondements du fédéralisme européen.
Lionel Curtis était aussi membre de la fondation Chatham House. Curtis a apporté un autre élément, à savoir l’accent qu’il mettait sur la réforme de l’Empire britannique. Il proposait pour la première fois l’idée d’un institut des affaires internationales.
Le 30 mai 1919, à l’hôtel Majestic à Paris, Lionel Curtis a réuni des diplomates pour montrer la nécessité de la création d’un institut destiné à débattre des problèmes majeurs et à promouvoir l’étude des questions internationales. C’était en quelque sorte l’ancêtre du Forum de Davos.

L’idée du Commonwealth britannique en tant que modèle de coopération internationale est l’architecture du mondialisme et de la nouvelle paix que l’on retrouve dans l’agenda 2030 de l’ONU. Anglais et américains ont scindé ce courant de pensée en deux instituts : le Royal Institute of International Affairs côté anglais et le Council on Foreign Relations côté américain.

Le Council on Foreign Relations est le relai de Janet Yellen concernant la politique étrangère américaine et ses besoins de financement de la guerre. Parmi les membres du CFR on retrouve les néoconservateurs et Lynn Forester de Rothschild, tête pensante de l’économie inclusive avec le cabinet McKinsey qui ont crée le concept de l’ESG qui vient de subir une défaite au dernier G7 en Inde.
Le CFR veut étendre le conflit à l’Iran et créer une nouvelle guerre mondiale pour amener la future monnaie digitale des banques centrales.

« Au cours des cent cinquante dernières années, l’histoire de la maison Rothschild a été, dans une mesure étonnante, l’histoire des coulisses de l’Europe occidentale »... En réussissant à accorder des prêts non pas à des particuliers, mais à des nations, ils ont engrangé d’énormes bénéfices. « quelqu’un a dit un jour que la richesse de Rothschild consistait en la faillite des nations ».
Frederick Morton The Rothschilds

Financer ces deux guerres conduira les nations à la faillite, mais tant que le statu quo du Congrès perdure et que la diplomatie des Brics engage des pourparlers de paix, les Rothschild auront du mal à garder la main sur Israël et l’Ukraine.

Geopolintel 18 octobre 2023

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