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Bruxelles lance une nouvelle épreuve à la France

mercredi 31 juillet 2024

La guerre et le chaos livrent une compétition aux quatre coins du monde contre la liberté. La bête se débat dans une destruction coordonnée pour tenter de sauver le système hégémonique du dollar et du sionisme qui peinent à se maintenir au pouvoir malgré la destruction inutile de millions de vies. Cette désolation spectaculaire quotidienne des médias banalise la violence et normalise la haine de la vie. Cette diffusion ne s’opère plus de manière homéopathique mais à grand coup de booster, comme une énième dose de stress quotidienne nécessaire pour faire tourner la fausse finance des ennemis de la terre.
Est-il nécessaire de tout détruire pour reconstruire ? Le mythe du Phenix qui renaît de son propre cadavre doit nous interpeller sur la croyance de nos élites qui frôle la schizophrénie sous les effets secondaires de l’ivresse du pouvoir.

La mythologie se heurte toujours à la réalité de la comptabilité pour déterminer le passif ou l’actif.
Le mercredi 19 juin, la France et six autres pays européens ont reçu une mise en garde de la Commission européenne en raison d’un déficit public trop élevé. Cette décision concerne le Pacte de stabilité et de croissance qui a été révisé dernièrement. L’endettement du au covid a vécu une trêve de quatre ans, maintenant il faut payer. La stratégie du quoi qu’il en coûte de Mario Draghi qui a couté 600 milliards à la France qui doivent être remboursés pour tenter un retour à l’équilibre. La guerre d’usure imposée à la Russie avec des milliers de sanctions se retourne contre les bandits de la commission européenne. Nous ne pouvons plus financer la guerre sans stabilité économique.

L’opération Covid est un échec cuisant pour l’Europe comme pour les Etats Unis. Pour la première fois de son histoire les deux banques centrales, la FED et la BCE sont en déficit de plusieurs milliards et n’ont actuellement aucune perspective viable à court terme pour amortir l’endettement de ces deux mastodontes.

La France, l’Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte sont dans le viseur de la Commission européenne, avec un niveau de dette publique trop élevé. La Roumanie, est soumise à cette procédure depuis 2020. Pendant que Macron faisait la fête avec ses propres olympiades à la sauce Brigitte, le conseil des ministres des Finances de l’Union européenne s’est réuni le 16 juillet pour ouvrir la procédure de tutelle.

Activée en mars 2020, une clause dérogatoire générale du Pacte de stabilité et de croissance a temporairement autorisé les pays à dépasser les plafonds de dette et de déficit pour faire face à la pandémie de Covid-19, puis au choc économique provoqué par la guerre en Ukraine. Elle a pris fin le 1er janvier 2024, avant qu’une révision du texte n’entre en vigueur le 30 avril.

Si nous n’avons pas compris pourquoi Macron n’a pas nommé de gouvernement depuis les élections législatives et a choisi de garder son gouvernement démissionnaire et Gabriel Attal, c’est que notre pouvoir législatif est suspendu aux décisions de Bruxelles et de Franckfort.

La France doit présenter son plan budgétaire en septembre pour être évalué par la commission européenne en novembre et déterminer la correction de nos dépenses publiques évaporées dans les jeux du cirque.
Si Macron ne se conforme pas au plan présenté en septembre, la France sera sanctionnée. Le système fiscal est pointé du doigt, avec tous les cadeaux qui ont été généreusement accordés aux goinfres du système. L’ombre du projet consistera à financer plus rigoureusement la transition énergétique avec les énergies de renouvelables qui nous coûtent très cher pour une rentabilité quasi nulle.
La France a atteint 22,2 % d’énergie renouvelable dans sa consommation d’énergie brute en 2023 et avec un objectif de 44 % attendu en 2030. Le projet d’énergie renouvelable a quatre ans de retard et sans une politique d’austérité, Macron ne pourra y arriver avant la fin de son mandat. La France compte encore sur son parc nucléaire et ne pourra se permettre de le démanteler comme en Allemagne où les écologistes règnent en maîtres de la destruction.

  • « L’objectif de 42,5 % (de renouvelable dans la consommation finale brute d’énergie en 2030) est inatteignable en l’état, c’est-à-dire sauf à rouvrir le règlement gouvernance pour se donner des moyens européens communs pour en financer l’atteinte », c’est ce qu’a répondu un proche du dossier au ministère de l’Énergie.
  • « La France n’a toujours pas de programmation pluriannuelle de l’énergie, et ce n’est pas faute de l’avoir appelée de nos vœux. Le gouvernement a étrangement tergiversé, alors que tout était discuté et prêt depuis longtemps ». Jules Nyssen, président du Syndicat des énergies renouvelables

L’incertitude politique liée à la dissolution de l’Assemblée nationale ne donne aucune visibilité.
Macron a préféré laisser filer notre déficit sans se coordonner avec Bruxelles pour jouir de son spectacle olympien transgressif.

Macron Néron a eu ses jeux, le peuple aura son Waterloo.

Geopolintel 31 juillet 2024

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