Alors qu’elle représentait 1000 milliards d’euros en 2005, la dette a triplé en vingt ans, surtout sous la présidence d’Emmanuel Macron qui l’a augmenté de plus de 1300 milliards, sans compter le hors bilan bancaire qui masque une dette à échéance de plus de 6 000 milliards d’euros. A ce rythme, elle représentera plus de 4 000 milliards d’euros en 2030.
La dette française par habitant représente 50 000 euros et les intérêts de la dette 22 milliards d’euros à payer pour l’année 2025.
Le déficit du budget de l’Etat atteint 46 milliards d’euros et le déficit public est de 170 milliards pour cette année qui n’est pas terminée.
Ces chiffres vertigineux sont les marqueurs d’une crise perpétuelle et d’une guerre sans nom contre la population française qualifiée de bouches inutiles par l’élite autoproclamée qui, tel un parasite assèche notre pays sans qu’une opposition politique n’exige un examen de la dépense publique.
Si notre Premier ministre se donne cinq ans pour redresser la dette du pays, c’est qu’il espère que nous attendions l’écroulement définitif de notre économie pour laisser la place à l’entité fédérale européenne.
Le réarmement européen, vendu par l’ancien directeur de la banque centrale européenne Marion Draghi, comme une nécessité stratégique, va alourdir les dépenses de défense en atteignant 3,5 % du PIB. Emmanuel Macron a validé cet effort budgétaire sans nous expliquer comment il va équilibrer les comptes de l’Etat sauf à réduire drastiquement les postes de dépense stratégiques.
L’augmentation de l’inflation et des taux d’intérêts va durcir encore plus la mission du gouvernement qui sciemment nous dirige vers une faillite et une tutelle de la France.
Dans ce contexte, la France ne peut plus avoir d’ambition stratégiques ni de modèle social, nous nous dirigeons tout droit vers une anarchie chaotique et peut être une guerre civile avec des boucs émissaires qui nous seront désignés par les économistes.
Ce sont les Français qui coûtent un pognon de dingue.
Même la sécurité sociale est en berne. Nous avons atteint en 2025 une dette de la sécu de 150 milliards et un déficit de 8 milliards. Si les politiques se cachent derrière la pandémie pour justifier son niveau d’endettement, il faut comprendre que la dette de la sécurité sociale a augmenté quand l’Etat l’a intégré dans son budget.
Cela nous fait comprendre que chaque organisation sociale qui intègre le budget de l’Etat cour le risque de générer de la dette. Nous ne créons plus de richesse et pourtant, les prélèvements en France représentent 1500 milliards d’euros chaque année.
Que fait l’Etat avec tout cet argent ?
La corruption est institutionnelle et sert de machine à cash pour forcer chaque élu à détourner nos impôts au profit du cartel bancaire qui possède totalement le processus économique.
Nous sommes dans une situation de dépossession proche de l’esclavage, puisque chaque euro gagné a une finalité dirigée vers les centres de profit et décisionnaires oligarchiques.
Pour preuve, nous ne savons toujours pas comment Macron a dépensé l’argent emprunté en obligations perpétuelles du Covid. Les 600 milliards empruntés pour contrer la crise Covid n’ont rien montré en termes d’efficacité. Nous avons en revanche constaté que le lobby pharmaceutique a su profiter de cet argent en toute opacité. La situation est identique pour le financement de la guerre en Ukraine.
Nous continuons à financer la transition écologique et numérique par le biais de politiques et d’investissement opaques que nous impose Bruxelles, capitale européenne du lobbyisme.
Les répercussions sont énormes en termes de souveraineté.
EDF possède une dette de 55 milliards dû au marché européen de l’électricité validé par Sarkozy, par l’abandon du programme nucléaire décidé sous François Hollande, et de la nouvelle orientation de décarbonation de l’économie sous Macron.
L’Hôpital en France subit une chute vertigineuse depuis que Jean Castex a entrepris de le réformer sous le mandat de Sarkozy. La dette des hôpitaux publics représente la somme de 30 milliards d’euros. La SNCF a une dette de 24 milliards d’euros alors qu’elle est subventionnée à hauteur de 20 milliards.
Le déficit commercial de la France représente 25 milliards pour l’année 2025, le commerce extérieur est en déficit de 60 milliards avec un déficit de la balance courante de 33 milliards.
Le chiffre qui résume l’ensemble de la pratique de la dette française, donné par le World Economic Forum, concerne le fardeau de la réglementation, qui classe la France à la 82 ème place mondiale, alors que nous sommes considérés comme une puissance économique mondiale.
Nous sommes rentrés dans un processus d’autodestruction pour laisser la place à une super techno structure européenne qui va finir de mourir par des décisions aussi absurdes que celles du politburo de l’ancienne Union soviétique.
Geopolintel 30 avril 2025













