Si l’Etat cherche à faire des économies pour son budget 2026, on entrevoit ce que l’on appelle une « année blanche », à savoir un immobilisme pour préparer les élections municipales et ponctionner les administrations locales qui fermeront selon le programme de politique des territoires de Bruxelles.
Le Préfet aura de nouvelles prérogatives avec une réforme du pouvoir départemental et une substitution des décisions des maires.
Si la décentralisation devait désengorger les complications administratives et favoriser les prises de décisions au plan local, Macron veut mettre la main sur la manne financière réservée aux administrations locales.
Le corps préfectoral, composé de hauts fonctionnaires d’État a pour mission de faire respecter les lois et règlements de la République. Que deviendra son action si la préfecture remplace le conseil départemental ?
À force de mailler les réseaux du pouvoir macronien et bruxellois, la France n’agit plus comme une nation libre de créer des richesses, elle s’est mutée en un outil technocratique de captation de notre richesse pour la placer dans des intérêts étrangers selon le droit européen et le fameux plan de relance de Mario Draghi pour la défense européenne et la création de l’Etat Fédéral Européen.
C’est ainsi que nous voyons des activités essentielles à notre vie quotidienne fermer sans que les consommateurs ne réclament des comptes.
L’énergie est la première composante de l’économie. L’économie, c’est de l’énergie transformée et si nous ne pouvons avoir un accès libre et sécurisé à cette énergie, c’est tout un pan économique qui va tomber en faillite.
Nos hauts fonctionnaires, qui ont gagné la gloire de faire partie de la caste des privilégiés, ne sont tenus en rien de leur responsabilité sur les politiques qu’ils appliquent. Ils jouissent de leur poste comme le firent les sénateurs romains qui œuvraient plus dans la luxure que dans le service du public.
Le Sénat vient de plaider pour la création d’un mastodonte administratif de la transition écologique. Ce projet de réforme de la gouvernance des politiques écologiques est une réforme qui va fusionner les deux organismes que sont le Commissariat général au développement durable et du Secrétariat général à la planification écologique.
Le SGPE n’est pas en mesure d’assurer les missions qui lui sont confiées et la transition écologique est un échec qui nous coûte très cher.
Le SGPE agit à l’échelon national et le CGDD à l’échelon régional. La raison est de limiter les intermédiaires qui s’opposent aux décisions de Macron et de Bruxelles. Le rôle du préfet avec la nouvelle structure SGTE, consistera à garantir l’application des politiques écologiques aux maires, provoquant de ce fait un détournement des finances des administrations locales.
Le Sénat appelle à une réflexion ambitieuse sur l’organisation de l’administration. Six mois après le lancement de l’audit, les rapporteurs étaient incapables de proposer une réforme de l’organisation des politiques publiques. Ils ont décidé de ne prendre qu’une seule thématique, l’enjeu environnemental pour sauver les lobbyistes de la transition écologique.
Combien de sénateurs ont touché de pots-de-vin pour pondre cette réforme qui peine à cacher l’inutilité de cette transition écologique ?
Et comble de l’ironie, le Parlement européen et le Conseil Européen ont accepté d’exempter la majeure partie des importations du paiement d’une taxe carbone sur les biens importés dans l’UE.
La France abrite dans son administration et parmi l’assemblée parlementaire, des lobbyistes corrompus que nous élisons pour généraliser la plus grande fraude économique de tous les temps.
Babylone s’écroule et nos politiques cherchent encore l’ivresse du privilège qui parfois peut faire perdre la tête comme le conçu Joseph-Ignace Guillotin.













