Toutefois, le ministre des affaires étrangères français a clairement spécifié que ces parlementaires ne représentent pas la France qui est opposée à tout rapprochement avec le régime de Bashar Al Assad.
« Il s’agit d’une initiative de parlementaires lesquels, compte tenu de la séparation des pouvoirs qui n’a pas reçu l’aval du ministère des affaires étrangères » a déclaré un porte-parole du Quai d’Orsay.
La délégation était conduite par M. Gérard Bapt, de la direction du parti socialiste et comptait des membres de la chambre basse et de la chambre haute du Parlement. Ce déplacement n’a pas reçu l’aval de la commission des affaires étrangères du parlement français.
Elle doit rentrer jeudi à Paris.
Certains pays européens qui ont rappelé leurs ambassadeurs en Syrie énoncent en privé qu’il est temps de renouer la communication avec Damas même si la France et la Grande Bretagne s’y opposent fermement, au motif que Bashar Al Assad a perdu toute légitimité.
Cette position rend peu vraisemblable un changement dans la politique de l’U.E. mais le débat souligne la situation difficile des pays occidentaux qui ont ostracisé le gouvernement [syrien] au début de la crise, ont imposé des sanctions et se trouvent toujours face à Assad après quatre ans.
La France a annoncé cette semaine que son porte-avions Charles de Gaulle a entamé des opérations militaires contre DAESH en Iraq. C’est le premier pays à avoir rejoint les frappes aériennes de la coalition conduite par les États-Unis mais a exclu de frapper le groupe installé en Syrie.