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Le nucléaire allemand relancé

lundi 21 mars 2016

L’allemagne, première économie européenne, a décidé de fermer ses réacteurs nucléaire pour 2022. La catastrophe de Fukushima a sans doute scellé l’avenir des 17 réacteurs allemands. La taxe sur le nucléaire rapporte 2,3 millards et malgré cette manne financière, le pays affirme son opposition au nucléaire. Energétiquement l’Allemagne est à un tournant de son histoire et veut limiter sa dépendance envers le gaz russe. Mme Merkel n’ayant pas tenu sa promesse électorale en 2010 en prolongeant l’exploitation des réacteurs jusqu’en 2022, doit se « casser la tête » pour contenir les électeurs. Or, la chancelière qui a un diplôme de physicienne, vient de conclure avec le Fonds scientifique (DFG) un financement important pour relancer la recherche, et par pur hasard des scientifiques de l’Institut Max Planck à Greifswaldvont vont mener une expérience de fusion nucléaire « propre ». Selon le journal The Guardian, l’évènement est si important que Me Merkel y assistera. N’oublions pas que l’Allemagne fut reconstruite au début du 20e siècle par des mathématiciens, et que cette avance technologique leur a permis de révolutionner la physique avec la bombe atomique reprise par les Etats-Unis avec l’Opération Manhattan, qui contribuèrent au programme spatial avec l’Opération Paperclip. Me Merkel est tout sauf une idiote, et contraste largement avec nos gouvernants Français.

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L’excellence scientifique, fondement de la prospérité allemande

Le Fonds scientifique allemand (DFG), principal organe de financement de la recherche outre-Rhin, célèbre cette année son soixantième anniversaire. Plus que jamais, il constitue aujourd’hui un pilier de l’édifice scientifique allemand, a déclaré la chancelière Angela Merkel à l’assemblée annuelle de l’organisation, qui s’est tenue à Berlin du 5 au 7 juillet.

Le DFG a pour principale mission de subventionner les meilleurs projets de recherche déployés dans l’enseignement supérieur et les instituts extra-universitaires. Il s’emploie en outre à promouvoir les jeunes chercheurs brillants et la coopération internationale. Or, l’excellence scientifique est la clef de la prospérité allemande, a souligné la chancelière. C’est pourquoi le gouvernement fédéral consacre un budget croissant à la recherche et au développement : Berlin a alloué près de 13 milliards d’euros à ces activités au titre de l’année 2011, un record.
Universités d’élite

L’Initiative pour l’excellence, en particulier, a conféré un nouvel élan à la recherche, a jugé Angela Merkel. Dans le cadre de ce programme coordonné par le DFG, neuf universités d’« élite » ont reçu 1,9 milliard d’euros pour concrétiser des projets très prometteurs. Une nouvelle enveloppe de 2,7 milliards d’euros est prévue pour la période 2013-2017. Par ailleurs, les organisations extra-universitaires voient leur budget augmenter de 5 % par an avec le Pacte pour la recherche et l’innovation.

L’Allemagne doit miser sur l’excellence universitaire pour continuer à disposer d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, a affirmé la chancelière. Aussi le gouvernement fédéral a-t-il pris des mesures : grâce au Pacte pour l’enseignement supérieur, les universités allemandes pourront accueillir 335 000 étudiants supplémentaires d’ici à 2015 et les établissements pourront créer de nouveaux postes de professeur.

Le Fonds scientifique allemand regroupe la plupart des universités allemandes, ainsi que des instituts de recherche extra-universitaires, des associations scientifiques et des académies des sciences. En 2012, il disposera d’un budget de 1,7 milliard d’euros financé à 58 % par l’État fédéral et à 42 % par les Länder.

Source

Frank‑Walter Steinmeier et Sigmar Gabriel ouvrent le deuxième Dialogue de Berlin sur la transition énergétique
18 mars 2016

La conférence « Berlin Energy Transition Dialogue » a lieu les 17 et 18 mars au Ministére fédéral des Affaires étrangères à Berlin © Ministère fédéral des Affaires étrangères

Ce jeudi commence la deuxième édition de la conférence « Berlin Energy Transition Dialogue – towards a global Energiewende » (Dialogue de Berlin sur la transition énergétique – vers un tournant énergétique mondial) au ministère fédéral des Affaires étrangères à Berlin. Les ministres fédéraux des Affaires étrangères et de l’Économie et de l’Énergie, MM. Steinmeier et Gabriel, ouvriront dans la matinée cette conférence internationale organisée en coopération avec la Confédération allemande pour les énergies renouvelables (BEE). Allocution du ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank Walter Steinmeier

Le lendemain, la ministre fédérale de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire, Barbara Hendricks, tiendra un discours en tant que représentante du gouvernement fédéral. De nombreux ministres, notamment de Norvège, d’Afrique du Sud, d’Arabie saoudite et de Tunisie, ainsi que des délégations et des invités de haut niveau venant de 74 pays y sont attendus.

M. Steinmeier a déclaré à ce sujet :

Avec la transition énergétique, l’Allemagne et d’autres États ont franchi un pas important que d’autres pays observent très attentivement. Il y a dix ans encore, personne ou presque n’aurait pu l’imaginer, mais nous savons aujourd’hui que la transition énergétique est techniquement réalisable et qu’elle peut être financée. Il reste néanmoins encore beaucoup à faire pour que la transition énergétique se fasse à l’échelle mondiale. Le Dialogue de Berlin sur la transition énergétique offre une plateforme pour l’échange d’expériences indispensable entre les acteurs clés.

M. Gabriel s’est lui aussi exprimé au sujet de la conférence :

La transition énergétique est l’un de nos projets d’avenir centraux. Nous voulons montrer qu’une politique énergétique durable est judicieuse du point de vue écologique et économique. Nous avons fait de grands progrès au cours de ces dernières années : dans le monde entier, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables ont le vent en poupe. En Allemagne, presque un tiers des kilowattheures d’électricité consommées proviennent déjà des énergies renouvelables. Cependant, il reste encore beaucoup de travail et il est important que nous voyions plus loin que le bout de notre nez. Car les marchés de l’énergie sont liés entre eux de plus en plus étroitement. À travers l’échange d’expérience et de bonnes pratiques, nous pouvons apprendre les uns des autres, profiter des synergies et atteindre nos objectifs ambitieux plus rapidement tout en économisant des coûts.

Intervention du ministre fédéral de l’Économie et de l’Énergie, Sigmar Gabriel

L’objectif de la conférence est de continuer, en aval du succès de la conférence de Paris sur le climat, à promouvoir le dialogue international autour d’une transition énergétique mondiale sûre, éco‑compatible et économique. Pour réussir, il sera décisif d’harmoniser les concepts politiques et les expériences ainsi que l’efficacité du secteur privé afin d’accélérer les transitions énergétiques tout en tenant compte de tous les acteurs clés du marché. Fritz Brickwedde, le président de la Confédération allemande pour les énergies renouvelables (BEE)

« En tant que pays ayant forgé la notion de transition énergétique, l’Allemagne désire partager ses expériences avec des partenaires internationaux. Nous voulons entamer un dialogue afin de prévoir ensemble les prochaines étapes vers un approvisionnement énergétique durable fondé sur les énergies renouvelables et vers plus d’efficacité », a déclaré Fritz Brickwedde, le président de la Confédération allemande pour les énergies renouvelables (BEE).

Pour la première fois, les participants de la conférence pourront jouir cette année d’un vaste programme d’encadrement. Les visites proposées en coopération avec l’Agence allemande de l’énergie leur permettront de se faire une idée sur place de la transition énergétique allemande.

Lors du premier Dialogue de Berlin sur la transition énergétique en mars 2015, plus de 700 participants, dont 15 ministres, venant de presque 60 pays s’étaient déjà réunis à Berlin pour discuter de la transformation et l’avenir de l’approvisionnement mondial en énergie.

Les intervenants seront notamment :

  • Le ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank‑Walter Steinmeier
  • Le ministre fédéral de l’Économie et de l’Énergie, Sigmar Gabriel
    - La ministre fédérale de l’Environnement, de la Protection de la Nature, de la Construction et de la Sûreté nucléaire, Barbara Hendricks
  • Le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol
  • Le directeur général de l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA), Adnan Amin
  • Le cofondateur et responsable scientifique du Rocky Mountain Institute, Amory Lovins

Situation au 17 mars 2016

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