Israël est le seul pays du Moyen Orient à posséder la bombe atomique sans avoir ratifié le traité de non prolifération nucléaire contrairement à l’Iran.
Si l’Iran avait la « bombe » il n’y aurait pas eu le conflit qui l’oppose à Israël.
Si les nations dominantes comme les Etats Unis, la Russie et la Chine sont sur la voie de la dénucléarisation, c’est un tout autre probème au Moyen Orient.
Trump veut concrétiser, avec la Russie et la Chine, un nouvel accord de limitation des armements nucléaires concernant le traité New START signé le 8 avril 2010 par les présidents Barack Obama et Dmitri Medvedev.
Les États-Unis et la Russie se sont engagés à ne pas déployer plus de 700 vecteurs, missiles balistiques intercontinentaux, missiles mer-sol balistiques stratégiques et bombardiers stratégiques ni plus de 1 550 têtes nucléaires.
Le traité a été prorogé de cinq ans, en application de son article XIV, soit jusqu’au 5 février 2026.
Depuis cet accord, certains acteurs belliqueux, ont brandi la menace nucléaire par l’intermésiaire de l’AIEA, qui nous distille depuis des années que l’Iran pssède suffisament de plutonium pour réaliser la bombe atomique.
Le nucléaire iranien est un copié collé du nucléaire nord coréen.
Mais si l’on se penche sur le dossier nucléaire Nord Corréen, il faut se demander comment ce pays a pu obtenir la bombe atomique, sinon avec l’aide des Etats Unis et le voyage diplomatique de Madeleine Albright en Corée du Nord.
La mission de la secrétaire d’Etat, qualifiée d’historique à l’époque, annonçait une visite de Bill Clinton en Corée du Nord dès la fin novembre 2000. La question du programme nord-coréen de construction de missiles intercontinentaux a été au centre des négociations.
En 2009, Bill Clinton a rencontré le leader nord-coréen, Kim Jong-il à Pyongyang à l’occasion d’une visite surprise liée à l’emprisonnement de deux journalistes américaines.
Début 2025, Donald Trump a fait un discours par vidéoconférence au congrès de Davos.
« Avec Poutine, nous avons parlé de dénucléariser le monde. La Chine nous rejoindrait »
« Nous avons intérêt à lancer le processus de négociations au plus vite », a répondu le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, appelant à « tenir compte des potentiels nucléaires de la France ou du Royaume-Uni ».
Si le traité New Start prend fin, « ce sera la première fois depuis 1972 que la Russie et les États-Unis, qui contrôlent 90 % des têtes nucléaires mondiales, se retrouvent sans accord bilatéral de contrôle et maîtrise de ce potentiel », alors qu’ils ont tous deux besoin de « visibilité » et de « canaux d’échanges », Olivier Zajec, directeur de l’Institut d’études de stratégie et de défense (IESD) français.
Maintenant que nous avons la date de l’échéance, nous pouvons comprendre cette montée en pression de la guerre nucléaire voulue par les mondialistes
FR
Vingt pays arabes et musulmans réclament une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient
Alors que le Moyen-Orient est secoué par une attaque d’envergure menée par Israël pour la quatrième journée consécutive, vingt pays arabes et musulmans ont lancé un appel conjoint en faveur de la création d’une zone exempte d’armes nucléaires dans la région.
Parmi les signataires de cette déclaration figurent des puissances régionales comme le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Égypte, ainsi que le Pakistan, seul pays musulman à disposer de l’arme nucléaire. Cette initiative intervient dans un contexte de forte tension géopolitique et sécuritaire, où le risque d’escalade nucléaire est de plus en plus redouté.
Le communiqué insiste sur « l’urgence de créer une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive au Moyen-Orient, s’appliquant à tous les États de la région sans exception ». Une formulation qui, bien que diplomatiquement neutre, cible implicitement Israël, seule puissance soupçonnée de posséder un arsenal nucléaire non déclaré dans la région.
Les médiateurs du Qatar et d’Oman figurent parmi les promoteurs de cette initiative, aux côtés de pays africains comme la Mauritanie, le Tchad, la Libye, et la Somalie, ainsi que des membres du Golfe tels que les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Koweït et l’Irak. Des États comme la Jordanie, Djibouti, les Comores et la Turquie ont également apporté leur soutien au texte.
Ce front diplomatique s’articule autour d’un message clair : la sécurité régionale ne peut être garantie sans désarmement global et équitable. L’initiative vise aussi à relancer les négociations bloquées depuis des années sur la dénucléarisation du Moyen-Orient, notamment dans le cadre des conférences du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
L’implication du Pakistan, non-signataire du TNP et seul pays musulman à détenir l’arme atomique, donne une portée symbolique et stratégique à cette démarche, bien que certains observateurs y voient également une tentative de se positionner comme acteur de paix dans un environnement instable.
Face à l’intensification des hostilités entre Israël et l’Iran, cette déclaration commune pourrait poser les bases d’un débat international renouvelé sur la prolifération nucléaire, à condition qu’elle trouve un écho auprès des puissances occidentales et du Conseil de sécurité de l’ONU.
En attendant, le vœu des signataires reste suspendu à la réalité du terrain, où les armes continuent de parler.
Tunisie Numériue