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Comment cet homme avait-il pu décrire en détails les événements du 11 Septembre depuis sa cellule canadienne, plus d’un mois avant qu’ils ne surviennent ?
Déchiffrons cette note.
Les cibles des attentats du 11 Septembre
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Navy PierSears Tower ? ChicagoWorld Trade CenterWhite HousePentagon ?World Bank Malasiawater suppliesScotia Building TorontoParliment Bldg OttawaRoyal Bank Toronto or Montreal
Les cibles évoquées se trouvaient au Canada et aux Etats Unis. Pourquoi ces deux pays ?
Les accords du NORAD [2], coopération Nord américaine d’observation radar pour assurer la défense aérienne, devaient être renouvelés en mai 2001. Les Canadiens savaient que les USA développaient un système de bouclier anti-missile en violation des accords du traité ABM de 1972 conclu entre les USA et l’ex-Union soviétique.
Le 11 Septembre a constitué un prétexte pour faire sauter le verrou de ce traité en justifiant d’une agression majeure sur le sol américain. Cette clause de l’article 14 du traité ABM de 1972 a permis à l’Amérique de remilitariser l’espace et de débloquer des budgets faramineux pour le Pentagone. En 2000, le manifeste du Projet pour un Nouveau Siècle Américain appelé « Reconstruire les défenses de l’Amérique » avait averti la nation d’un danger équivalent à un « Pearl Harbour Spatial ». La prophétie s’est réalisée le 11 septembre 2001, coïncidant avec un cortège de simulations de jeux de guerre ressemblant en tous points aux vrais attentats qui se produisirent.
La Commission d’enquête Kean-Hamilton [3] a déclaré, en 2004, que les attentats de New York et de Washington étaient le résultat d’un échec du NORAD. Ce prétendu échec a fourni aux Etats-Unis la justification pour développer un système de défense plus efficace, le bouclier anti-missile, alors que le reste de la planète est toujours soumis au traité de 1972. L’hégémonie américaine pouvait commencer par la domination de l’espace.
Le NORAD, composante du bouclier anti-missile
Les États-Unis sont le principal allié et partenaire de défense de leur voisin le Canada. Les relations de longue date entre ces deux pays, concernant la défense et la sécurité, sont solides et fructueuses. La relation actuelle repose sur plus de 80 accords de défense ayant valeur de traité, plus de 250 protocoles d’entente entre les deux ministères de la Défense, et quelque 145 tribunes bilatérales où l’on traite des questions de défense. La plus importante organisation militaire binationale est le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).
Créé en 1958, le NORAD a subi plusieurs changements en raison de l’évolution de la menace pesant sur l’Amérique du Nord. Le renouvellement du 8e accord du NORAD de mars 1996 a redéfini la mission de l’organisation relativement à l’alerte et aux contrôles aérospatiaux. Le dernier renouvellement de l’accord du NORAD, pour une période de cinq ans, remonte à mai 2001. Lors du renouvellement de l’accord du NORAD de mai 2006, une mission d’alerte maritime a été ajoutée aux missions de commandement déjà existantes. En outre, en décembre 2002, le Canada et les États-Unis ont convenu de créer un groupe de planification binational, installé au NORAD, afin d’améliorer la coopération bilatérale et la planification des aspects maritimes et terrestres/civils du soutien à la sécurité du territoire. Cet accord a été signé pour une durée de deux ans, après quoi les deux gouvernements doivent décider s’ils le renouvellent, le modifient ou y mettent un terme.
Sans l’appui du Canada, les Etats Unis ne pouvaient développer une nouvelle surveillance de l’espace aérien nord-américain. L’impliquer en tant que cible du terrorisme avalisait les plans de guerre des néo-conservateurs américains du PNAC.
Le rôle de la Russie
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KGB – Oleg (kalougine)C/R - Coo agreement 96 - 97Bilateral arms/techno - exchange U.S.
La mission du lieutenant Vreeland était d’espionner les plans du futur satellite tueur russe Terminator. La Russie et la Chine sont les deux seuls pays qui peuvent rivaliser avec le bouclier anti-missile américain. Le Canada étant géographiquement proche de la Russie, il doit être la première base pour l’établissement du bouclier anti-missile. Les Canadiens, via le centre de contre espionnage du CSIS, devaient se procurer les plans des satellites russes. L’agent canadien Marc Bastien était à Moscou pour y retrouver Vreeland et utiliser la filière des oligarques russes opposés au gouvernement de Poutine.
L’annotation KGB – Oleg (kalougine) faisait référence à l’un de ces opposants. Dix mois plus tard, en juin 2002, l’ancien général-major du KGB, Oleg Kalouguine, ancien Directeur de la Direction K de la Pé-Gué-Ou (contre-espionnage extérieur), réfugié politique résidant aux USA, a été condamné par contumace à 15 ans de prison pour la divulgation de secrets d’Etat. L’instruction, le procès et la condamnation se sont passés dans un secret total. On lui a reproché la publication aux États-Unis du livre « The First Directorate » qui aurait servi au FBI pour faire condamner l’espion soviétique Trofimoff.
Vreeland s’était rendu aux autorités canadiennes en décembre 2000 afin de livrer ses informations secrètes car il se savait en danger. Par ailleurs, il devait prévenir son pays de l’imminence des attentats du 11 Septembre.
La pré-connaissance des attentats
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Agreed War let one happen stop the rest !!!
En janvier 2001, la France avait averti les Etats-Unis de l’imminence d’un attentat sur le sol américain. Le rapport émanait de la DGSE. Outre la DGSE, bon nombre de services secrets avaient averti le gouvernement Bush. Le président américain avait reçu en mains propres un rapport de la CIA confirmant la menace d’attentats. Pourquoi n’a-t-il pas tenu compte de ces avertissements ?
La note de Vreeland fut rédigée un mois avant les attentats du 11 Septembre. Examinons dans celle-ci la phrase suivante : « Agreed War let one happen stop the rest !!! » dont la traduction est : « Guerre arrangée laissez-en passer un stoppez le reste !!! ». Elle suggère qu’une seule des cibles devait être atteinte tandis que les autres attentats devaient être déjoués.
Remémorez-vous la scène du président Bush le matin du 11 Septembre. Il était en visite dans une une école dans la ville de Sarasota. Il a déclaré avoir vu le premier avion foncer dans la tour avant de rentrer dans la salle de classe. Cela ne l’a pas empêché de lire l’histoire de Biquette. Mais quand son attaché vint le prévenir qu’un deuxième avion venait de percuter l’autre tour du World Trade Center, son visage se figea et ses yeux se perdirent dans l’infini. Il venait de se passer quelque chose. L’Amérique était attaquée.
Le président Bush ne pouvait avoir vu le premier avion s’encastrer dans la tour 1 du World Trade Center, puisque le seul document filmé est celui des frères Naudet qui ne fut diffusé que le lendemain 12 septembre 2001. Quel était l’écran de télévision qu’il regardait dans l’école de Sarasota ? Etait-ce un moniteur de contrôle ? Nous avons là la preuve que le président Bush a menti au peuple américain sur la pré-connaissance des attentats. Manifestement, il semble qu’il ait été un acteur de cette funeste journée. Mais qui avait les moyens de le surprendre avec ce deuxième avion ?
Permettez-nous d’émettre cette hypothèse plausible : ceux qui ont planifié les attentats détiennent le pouvoir à Washington et à Wall-Street.
Nous pouvons également suspecter une faction indépendante dans l’état major de l’armée américaine le Pentagone et le commandement du NORAD qui, en ignorant le suivi radar des avions détournés, a participé à l’attentat le plus meurtrier jamais commis au monde, une sorte de « Coup d’Etat ».
Le Bouclier anti-missile (ABM) et le Système de satellite furtif Terminator
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(Satellite 1 and 2) US
Delmart Vreeland a parlé de ce plan lors d’un entretien avec Mike Ruppert.
M.Ruppert : « Pourquoi étiez-vous à Moscou fin 2000 ? »
D.Vreeland : « J’avais été envoyé là-bas par le gouvernement des États-Unis et par l’ONI. J’ai reçu mes ordres entre le 4 et le 7 septembre 2000. C’était pour travailler à l’ambassade canadienne sur des diagrammes et des projets concernant un système d’armes défensives [weapons defense system]. Le nom de ce système de défense est SSST [Système de satellite furtif Terminator-Stealth Satellite System Terminator]. La seule partie dont j’ai parlé publiquement est un élément relatif à des satellites en orbite actuellement, qui ne sont pas à ce jour la propriété du gouvernement des Etats-Unis. Sur conseil de mon avocat, je ne peux pas parler des autres composants. » [4]
Vreeland donne ici une description du système ABM américain et a précisé que les satellites utilisés sont de type civil. S’il s’agit de satellites civils, alors les technologies utilisées sont de type basse puissance, et l’on peut supposer que l’armée américaine utilise effectivement des dispositifs basse puissance pour la détection. Il a ensuite ajouté une précision essentielle : ces satellites sont du type : « Stealth », c’est à dire furtif. Comment expliquer la furtivité d’un satellite civil dont les plans de fréquence sont inévitablement publics ? La furtivité dont parle Vreeland n’est pas celle du satellite, mais celle du signal qu’il émet. La seule façon de garantir la furtivité d’un signal radar est de recourir à une technologie de type spectre étalé (utilisée dans sa forme la plus courante sur le GPS pour la localisation) et connue sous le terme anglo-saxon de SSMA [Spread Spectrum Multiple Access]. Cette technologie est aussi, en termes de bilan de liaison, la seule façon de compenser la faible puissance et l’éloignement de satellites géostationnaires civils. La furtivité vient, entre autres, du fait que le signal radar est masqué par un signal numérique radio.
Les satellites de la NSA [5] sont des satellites de télécommunication de type géostationnaire. Deux satellites furent fabriqués, l’un pour la couverture du continent africain et du Moyen- Orient, l’autre pour la couverture du continent asiatique. Un troisième satellite destiné au continent américain a été partiellement fabriqué mais jamais assemblé. Avec trois satellites disposés sur un triangle équilatéral de l’orbite géostationnaire, la couverture du système est globale sur la surface terrestre, chaque satellite ayant un angle de vision de 120° et les trois couvrant les 360° du globe.
L’architecture de la charge utile du satellite est d’un type classique, c’est à dire qu’elle est constituée de répéteurs de type transparent. La particularité de cette charge utile est d’utiliser une bande spécifique (alors que les satellites civils de télécommunications fonctionnent habituellement en bandes C ou Ku). Une partie est attribuée à des transmission civiles, ce qui a justifié le choix de cette fréquence aux yeux du grand public. Mais la bande immédiatement voisine est utilisée pour des applications militaires, officiellement de télémesure expérimentale, en réalité de détection radar. L’armée américaine dispose donc d’un nombre considérable d’antennes de réception, y compris d’ailleurs de grandes antennes planes à faisceaux dirigés de détection radar avancé.
A l’origine, le projet de la NSA a été officiellement présenté comme un programme de diffusion à destination des pays en voie de développement, un programme humanitaire à vocation éducative et culturelle, tourné vers les pays pauvres d’Afrique et d’Asie.
Mais ce projet humaniste est apparu dès ses débuts comme allant à l’opposé des buts affichés. En effet, le coût d’un développement d’un satellite était largement supérieur à celui d’un satellite classique.
Après le 11 Septembre, le 22 septembre 2001, un journaliste du WorldDaily va, à la suite d’une interview de l’ancien directeur de la CIA, James Woosley, justifier la dangerosité de ben Laden en expliquant que les satellites de ben Laden étaient plus perfectionnés que ceux de la NSA. [6]
Il dira : « This startling observation came as no surprise to those tracking the globe-spanning investments of Saudi Arabia’s bin Laden family and those of its exiled son, Osama, in some of the world’s biggest and most advanced satellite and telecommunications companies. World Space Communication is one of the known bin Laden assets. U.S. counter-terrorism agencies, including the NSA, have been tracking World Space Communication’s activities for the past five years. Some of the company’s satellites are far more advanced than the NSA’s own eyes in the sky. »
Ce qui se traduit par : « Cette observation initiale ne surprendra pas ceux qui suivent les investissements à l’échelle planétaire de la famille ben Laden et ceux de leur fils exilé Oussama, dans certaines des plus grandes et des plus avancées parmi les sociétés de satellites et de télécommunications. World Space Communication est un des avoirs de ben Laden les plus connus. Les agences du contre terrorisme, y compris la NSA, ont suivi les activités de World Space durant les cinq dernières années. Certains des satellites de cette société sont plus performants que les propres yeux de la NSA dans le ciel. »
Alors de tels propos sont-ils de la propagande mal comprise et déversée telle quelle par un journaliste ? En fait, les vrais initiateurs du projet, ne sont-ils pas, non pas les saoudiens mais les néoconservateurs américains, au premier rang desquels on trouve William Schneider, qui est connu pour son engagement en faveur des guerres nucléaires préventives mais aussi l’un des pères du concept dit « P2OG » [7] qui consiste à manipuler les terroristes islamistes afin de justifier l’utilisation de la force armée américaine ?
Un tel système radar a été décrit par Delmart Vreeland, comme étant furtif. C’est un terme qui lui convient parfaitement bien. Les systèmes radar anciens étaient classés en deux catégories selon qu’ils nécessitaient une source d’émission pour fonctionner ou non : actif ou passif. L’inconvénient des systèmes actifs, c’est que la source d’émission sert aussi à guider les missiles adverses venus la détruire. Un système furtif, c’est un système actif mais dont la source ne peut être localisée ou détectée. Les satellites de la NSA offrent la possibilité de fournir un signal en mode étalé indétectable donc furtif. Les stations de réception à bord des navires sont des copies des très anciennes stations de télémesure. Enfin, comme le dit Vreeland, le système satellitaire n’appartient pas à l’Etat américain, mais à des entité privées.
Les précisions qu’il donne, Vreeland, qui n’est pas technicien, n’a pas pu les inventer. Durant sa captivité, il a voulu faire passer un message : il n’avait aucune raison de parler du dispositif spatial US, il n’a parlé du système ABM américain que pour donner du poids à ses affirmations sur le 11 Septembre. Ce qu’il a voulu dire, c’est : « Vérifiez ce que je dis sur l’ABM, et que personne n’a dit avant moi, et vous verrez que je dis la vérité sur l’affaire du 11 Septembre. » Ceci crédibilise de manière globale ses déclarations. Il n’a pas pu inventer un point technique aussi précis, l’utilisation de satellites basse puissance pour l’ABM, qui plus est, à l’inverse de l’opinion répandue par les analystes du domaine spatial. C’est donc que Vreeland dit bien la vérité également quand il fait état d’informations internes à la CIA sur la préparation des attentats du 11 Septembre.
Si tous ces détours obscurs pouvaient être explorés, l’affaire Delmart Edward Joseph Mike Vreeland serait digne du célèbre roman Guerre et Paix. Vreeland constituait une menace pour la crédibilité du gouvernement américain et de son système ABM, secret en raison du traité de 1972. Incarcéré dans une prison du Colorado, il a été condamné en 2006 à 336 ans d’emprisonnement pour prostitution d’enfant.
Avec les attentats du 11 Septembre, et la prétendue faillite du NORAD, les USA ont pu se désengager unilatéralement du traité ABM de 1972 et développer l’arme du bouclier anti-missile. Le complexe militaro-industriel tenait enfin sa « Guerre au terrorisme » avec son cortège de dollars pour financer la politique des néoconservateurs au travers de l’ABM. Cette arme de guerre qui était à vocation défensive devint finalement une arme de provocation offensive pour imposer l’hégémonie américaine partout sur la planète.
La rédaction Geopolintel