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Zacarias Moussaoui, un étrange terroriste bien encombrant

dimanche 28 février 2010

Le 16 août 2001, Moussaoui fut arrêté dans le Minnesota après que des responsables d’une école de pilotage, la Pan Am International Flight Academy, à Eagan dans la banlieue de Minneapolis, avaient averti le FBI [1] qu’il cherchait à s’entraîner pour piloter un Boeing 747. Il fut alors interpellé par le service de l’immigration pour infraction au droit de séjour en raison de l’expiration de son visa et placé en détention à la prison de Minneapolis. Il est aujourd’hui supposé être le vingtième pirate de l’air des attentats du 11 septembre 2001.

Moussaoui, ressortissant français, militant islamiste connu de longue date.

Lorsqu’en 1993, trois agents consulaires français furent assassinés en Algérie, un magistrat français, Roger Leloire, se rendit à Londres pour essayer d’en savoir plus sur les contacts londoniens d’un réseau islamiste algérien et découvrit que, parmi ces contacts, figurait un certain Zacarias. « On ne l’a pas identifié davantage et, de toute façon, à l’époque, c’était un contact parmi d’autres. Rien n’indiquait qu’il pouvait jouer un rôle important. » se souvint alors M. Leloire. Autre piste évoquée, le rôle d’agent recruteur qu’aurait joué Moussaoui pour al-Qaida. Furent aussi citées comme de possibles recrues, les deux frères Courtailler, Français convertis à l’islam, impliqués dans plusieurs affaires terroristes. « A ma connaissance, mon client n’a jamais été interrogé sur ses liens avec Moussaoui, ni avant ni après le 11 Septembre. » tempèra à l’époque l’avocat de l’un d’eux.

Le magistrat n’obtiendra pas l’autorisation d’effectuer les perquisitions qu’il demandait sur Moussaoui, les Britanniques prétextant que les enquêteurs français n’avaient pas suffisamment de preuves contre lui. Les enquêteurs français continuèrent néanmoins à collecter de plus amples renseignements sur leur suspect. Ainsi, ils établirent que Zacarias Moussaoui avait déménagé en Angleterre en 1992 pour s’impliquer dans l’islam radical. Il y avait fréquenté les milieux intégristes jusqu’à son départ pour les Etats-Unis. Il avait étudié à l’université de South Bank, et décroché, en 1995, un Master of Arts en business international. Le souvenir qu’il laissera sera celui d’un étudiant ordinaire. Son directeur de cours, en parlera comme quelqu’un de raisonnable, travailleur et paisible. Il dira : « Il était un musulman pratiquant mais n’avait pas le profil d’un extrémiste. On le voyait habillé à l’occidentale. » Moussaoui aurait probablement reçu son endoctrinement du Cheikh Omar Abu Omar, surnommé Abu Koutada, fondamentaliste d’origine palestinienne, qui prêchait dans les années 1990, à la mosquée de Baker Street de Londres.

A l’époque, Moussaoui n’était pas encore formellement connu en tant que fondamentaliste. Mais en 1999, la DST [2] observa que Moussaoui accomplît plusieurs voyages en Afghanistan et au Pakistan. Elle alerta les autorités britanniques et leur demanda d’accentuer leur surveillance, une démarche qui semble n’avoir rien donné. Moussaoui se rendra à Bakou, en Azerbaïdjan à proximité de la Tchétchènie où se trouvait une cellule du Jihad islamique d’al-Qaida. Là-bas, il rencontrera un informateur de la CIA mais l’indicateur ne donnera pas son vrai nom et ne fera pas de rapport à ses supérieurs jusqu’en avril 2001. C’est Georges Tenet qui lâchera ce scoop lors de la rédaction de ses mémoires At the Center of the Storm : My Years at the CIA en page 221.

Moussaoui accusé de ne pas avoir révélé le projet d’attentats du 11 Septembre.

Le FBI n’a rien fait pour prévenir les attentats alors qu’il en avait les moyens. En effet, un agent du FBI, Harry Samit, qui avait enquêté sur Moussaoui, témoigna d’une fin de non recevoir de ses supérieurs lorsqu’il voulut approfondir ses investigations. Il affirma leur avoir demandé quotidiennement un mandat de perquisition pour fouiller l’ordinateur du prisonnier. L’agent Samit essayera de les convaincre du bien fondé de sa demande. « Tout cela nous amène à penser qu’il prépare un acte terroriste aux Etats-Unis » affirma-t-il à ses supérieurs et quelques jours après, il évoqua les risques de détournement d’avion. « S’il détourne un avion d’Heathrow à New York, il aura assez de carburant pour aller jusqu’à Washington. »
Peu de temps après, les services secrets français avertirent leurs homologues du FBI que Moussaoui était en relation avec des islamistes tchétchènes et qu’il pourrait avoir des liens avec al-Qaida. Cependant, le FBI ne prit aucune mesure particulière.

D’après un article du journal français Le Monde, Samit s’était heurté à tous les obstacles possibles et imaginables pour mener à fond son enquête sur Moussaoui, de telle sorte qu’il parla de négligences criminelles de sa hiérarchie et l’accusa même d’obstruction. Mais pourquoi ? «  Est-ce que c’est le seul moyen qu’a le FBI de défendre notre pays que d’attendre qu’un terroriste reconnaisse qu’il est un terroriste ? » demanda l’un des avocats de l’accusé lors de son procès.

Après les attentats, le FBI de Minneapolis ne décolèra pas. Certains de ses membres promirent de tout révéler sur les fautes de Washington. Ils étaient persuadés qu’en enquêtant sur le passé de Moussaoui, ils auraient eu assez d’éléments pour stopper les attaques du 11 Septembre. Mac Mahon, l’avocat de Moussaoui, insistera auprès de l’agent Samit : « Vous vouliez que les gens à Washington soient au courant de ses activités ? - Oui. - Quelqu’un a-t-il essayé de vous rappeler ensuite ? Non. Pas avant le 11 Septembre. » Le 10 septembre 2001, Samit écrivit à une amie : «  Je suis si désespéré de ne pouvoir ouvrir son ordinateur. »

Le bureau du FBI de Minneapolis informa la CIA que Zacarias Moussaoui était arrêté, mais seulement le lendemain de cette arrestation, le 16 août 2001. L’information fut communiquée à la CIA par un bureau extérieur, qui en informa aussi le Counterterrorist Center (CTC) au siège de la CIA. Les archives du CTC ne livrèrent cependant rien sur Moussaoui. La CIA possèdait pourtant des informations mais les renseignements étaient apparemment liés à l’un des alias de Moussaoui et la CIA ne sembla pas comprendre que cet alias lui étaitt attribué (sic).
Si la CIA n’arrivait pas, comme elle le prétendit, à établir de connexion entre Moussaoui et la cellule al-Qaida, elle aurait pu, au moins, enquêter sur son partenaire de chambrée. Il s’appelait Al-Attas et était présent aux USA en toute légalité et ceci bien avant l’arrestation de Moussaoui. Il sera arrêté seulement après le 11 Septembre. De plus, les écoutes téléphoniques de Moussaoui (pendant son séjour aux USA) indiquaient qu’il y avait eu au moins un appel téléphonique entre celui-ci et le propriétaire de l’appartement de Hambourg où Mohamed Atta et d’autres pirates de l’air du 11/9 habitaient. La date de l’appel ne sera pas révélée et on n’en saura pas plus sur le sujet.

Comment la CIA avait-elle eu connaissance d’un pseudo de Moussaoui sans savoir qu’il lui était attribué ?

La réponse ne serait-elle pas qu’il existait des groupes d’activités ultra confidentielles sur lesquels l’agent Samit du FBI n’avait pu enquêter ? On peut le supposer quand on constate que l’agent Samit fut empêché de poursuivre ses investigations. Tous les bureaux du FBI et de la CIA, à Paris et à Londres, la FAA, les services secrets, l’Immigration and Naturalization Service avaient été prévenus de l’arrestation de Moussaoui. Pourtant, rien ne se passera avant le 14 septembre (tout comme dans l’affaire Delmart Vreeland).
Finalement, tous ces éléments ne seront pas exploités par la commission d’enquête et aucune investigation ne sera menée.

L’absence de perquisition des affaires particulières de Moussaoui.

Après son arrestation en août 2001, le FBI s’informa auprès du juge français de l’antiterrorisme, M.Bruguière, qui donna des informations permettant d’identifier Moussaoui en tant que rebelle tchétchène ! Mais la Fisa [Foreign Intelligence Surveillance Act] l’organisme fédéral américain qui autorise les perquisitions et délivre les mandats, ne reconnaissait pas les Tchétchènes comme une force ennemie étrangère et ne délivra donc pas le mandat.
Fait étrange, l’agent Steve Nordmann, qui avait arrêté Moussaoui et qui n’avait pu perquisitionner ses biens, mourut dans un accident de moto, ce qui l’empêchera de témoigner au procès de Moussaoui. Lors de ce procès, le calepin de Zacarias Moussaoui fut présenté comme pièce à conviction. Il contenait un numéro de téléphone de la société Blackwater USA [3] qui gèrait des opérations paramilitaires de mercenaires pour le gouvernement des États-Unis en Afghanistan et en Irak. On apprendra plus tard que cette société de sécurité privée avait comme directeur l’ex chef de la lutte antiterroriste de la CIA Cofer Black.

La rencontre de Moussaoui et Nick Berg.

Nick Berg était ce jeune Américain enlevé en Irak dont la mise à mort va être filmée et diffusée sur le net au début de l’année 2004. Nick Berg avait rencontré Zacarias Moussaoui et lui aurait donné ses codes informatiques pour envoyer des mails. Le mot de passe était « complètement insensé ». Le père de Berg avait indiqué à la chaîne de télévision américaine que son fils, alors étudiant à l’université d’Oklahoma, avait autorisé il y a quelques années des individus à se servir de son ordinateur et du mot de passe de son courrier électronique. Ces individus, rencontrés dans un bus près de l’aéroport d’Oklahoma City, où Moussaoui, aurait pris des cours de pilotage, avaient été identifiés par la suite comme des terroristes présumés par les services de renseignement américains. « Quelqu’un lui a demandé de lui laisser utiliser son ordinateur, ce qu’il a fait. Il s’est avéré par la suite que ce type était un terroriste et qu’il avait utilisé l’adresse électronique de mon fils, parmi celles de beaucoup d’autres personnes  » déclara Michaël Berg. Selon CNN, les contacts de Nicolas Berg avec les individus qu’il avait rencontrés près de l’aéroport d’Oklahoma City pourraient expliquer pourquoi le FBI s’était vu contraint de l’interroger à trois reprises en Irak avant de le laisser en liberté. Peu après, il fut capturé et décapité.

La connexion Zacarias Moussaoui-Richard Reid

Le tribunal pour le district oriental de Virginie avait établi que Moussaoui et Reid avaient été de proches collaborateurs, collaboration qu’ils auraient probablement développée au cours de leur formation, à la même époque, en Afghanistan. Ce lien étroit avait été illustré dans une lettre écrite par Reid à sa mère, récupérée en Afghanistan. Dans cette lettre « testament » Reid avait nommé Abou Khalid Sawahiri (Moussaoui), en tant que bénéficiaire de ses biens au moment de son « passage ». Le MI5 surveillait Moussaoui dès 2000 (sur information de la DST ?)- cela avait été révélé par l’Observer - et avait intercepté des appels entre lui et Richard Reid qui cessèrent lorsque Moussaoui se rendit au Pakistan en formation dans un camp d’al-Qaida.

Les incohérences de l’histoire de Richard Reid

Richard Colvin Reid, le kamikaze d’origine britannique interpellé, en décembre 2001, en flagrant délit de tentative d’attentat sur le vol 63 Paris-Miami d’American Airlines, était, semble-t-il, lié aux islamistes palestiniens du Hamas. Ce fut en tout cas, la conclusion des services de renseignements israéliens, qui le tenait sous haute surveillance.

En effet, en juin 2001, Reid avait embarqué à Amsterdam, sur un vol d’El Al, à destination de Tel-Aviv. L’objectif était sans doute d’étudier de visu les mesures de sécurité de la compagnie israélienne afin de préparer un attentat contre un appareil d’El Al à l’étranger. A son arrivée, il s’était directement rendu à Gaza où il avait été pris en charge par Nabil Aqal, l’un des hauts responsables des brigades Ezzedin al-Qassem, la branche armée du Hamas. Détail important : l’explosif qu’il dissimulait dans ses chaussures, le Tatp (triacétone triperoxyde), est identique à celui fabriqué et utilisé par les soldats de la mort du Hamas. L’enquête, menée notamment par le FBI, tenta de déterminer si l’explosif lui avait été remis à Gaza avant qu’il quitte Israël pour l’Egypte ou plus tard, via d’autres réseaux islamistes.

Seule certitude : Richard Reid avait été repéré par les correspondants du Mossad lorsqu’il avait embarqué à Amsterdam. Avant de monter dans l’avion d’El Al, il avait subi une fouille en règle, notamment corporelle, et ses chaussures avaient été soigneusement examinées. Depuis un an, les services de sécurité israéliens savaient que des terroristes avaient découvert un point mort, situé à 10 cm du sol, qui permettait de transporter des explosifs sans encombre dans les aéroports. Pour plus de précautions, il avait même été discrètement accompagné durant le vol par un agent de sécurité armé, assis à ses côtés. Pourquoi n’avait-il pas été arrêté à son arrivée à Tel-Aviv ? Israël affirma qu’il était préférable de le laisser filer, afin de repérer ses contacts dans les territoires palestiniens. Reste que les Américains furent passablement irrités que la fiche de Richard Reid ne leur soit pas parvenue à temps. Elle aurait permis d’éviter des sueurs froides aux passagers et aux membres d’équipage du vol Paris-Miami.

On a lu dans un article de l’Express [4] qu’il semblait désormais acquis que Richard Reid disposait, jusqu’en France, d’une puissante logistique. La brigade criminelle et la DST avaient ainsi mis en évidence une volumineuse correspondance électronique. Pendant son séjour à Paris, du 17 au 22 décembre, Reid s’était régulièrement connecté sur Internet, envoyant des messages à partir de deux cybercafés du XVIIIe arrondissement (l’adresse de l’un d’eux avait été trouvée sur le terroriste au moment de son interpellation). Dans la soirée du 21 décembre, il avait envoyé un dernier courrier électronique de la borne Internet du Copthorne Hôtel, à Roissy, à destination d’un cybercafé, en Belgique. A Paris, les recherches se concentrèrent, en fait, sur un petit périmètre. Selon toute vraisemblance, Reid n’avait guère quitté le quartier de la Goutte-d’Or, où il disposait apparemment d’une planque. Il déjeunait, seul, dans un petit restaurant pakistanais. Le 21 décembre, il avait pris le RER à Gare-du-Nord, station toute proche. Il avait aussi acheté son billet à l’agence Myriam Voyages, dans le même secteur, payant en liquide. D’où le deuxième mystère Reid : sans ressources, comment avai-il pu financer sept voyages à l’étranger entre juin et décembre 2001 ? On retrouva d’abord sa trace en Israël, en Egypte et en Turquie. Un appel téléphonique à sa mère, restée en Grande-Bretagne, avait permis de le localiser à l’automne à Karachi, au Pakistan. Il était ensuite rentré en Europe, séjournant aux Pays Bas puis en Belgique.

Enfin, le terroriste n’avait pu confectionner sa bombe sans préparation. 200 grammes de pentrite étaient dissimulés dans une semelle évidée et soigneusement recollée. Quant à l’explosif dit primaire, il n’était pas placé dans un tube en aluminium, comme il est d’usage, mais dans un carton, pour tromper la vigilance des portiques de détection. Reid avait donc démontré de réels talents d’artificier. Mais peut-être n’avait-il pas l’âme d’un martyr : sa fébrilité au moment de mettre le feu à la mèche ressembla à un acte manqué.

Dans un article diffusé sur Figaro.fr, il était stipulé que Abdul Rashid Ghazi, le dirigeant de la mosquée Rouge au Pakistan, se vantait d’être l’un des professeurs de religion du chef d’al-Qaida. Il montrait à ses visiteurs des photos et des lettres d’Oussama ben Laden. Cette proximité n’était pas inconnue des services de sécurité pakistanais. Cela leur permettait à la fois d’être bien renseignés et de pouvoir manipuler les réseaux de l’islam radical en Afghanistan. Un agent de l’ISI pakistanaise résidait même en permanence à l’intérieur de la mosquée et assurait la protection des radicaux qui s’y réfugiaient. En pleine crise avec les dirigeants de la mosquée, le président Musharraf avait accepté de libérer un ex-responsable de l’ISI, Khalid Khawaja emprisonné depuis plusieurs semaines. Il était accusé d’avoir introduit dans les bâtiments de la mosquée des responsables d’al-Qaida et des armes !

Ce membre de l’ISI était celui qui servait d’instructeur pour les explosifs dans les camps d’al Qaida, notamment à Shakar Dara. C’est lui qui avait manipulé Richard Reid. Reid aurait même été reçu à l’intérieur de la mosquée avec des militants cachemiris. Tout ce réseau était en fait dirigé depuis Karachi par Saad, un des fils de ben Laden. De plus, des membres du réseau ayant enlevé et assassiné Daniel Pearl, le correspondant du Wall Street Journal, s’étaient longtemps cachés dans la mosquée [5]Daniel Pearl était sur la piste de Richard Reid lorsqu’il a été enlevé.

Le 3 mai 2006, au terme de deux mois de procès et de sept jours de délibération, Zacarias Moussaoui fut reconnu coupable par le jury du tribunal fédéral d’Alexandria en Virginie de complot en liaison avec les attentats du 11 Septembre. Il a été condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine mais, étonnamment, échappa à la peine de mort.

On sait que la France avait averti les autorités américaines d’un projet d’attentat dès janvier 2001, la DGSE étant au courant des projets d’al-Qaida.
Dans de telles circonstances, comment un présumé terroriste put-il bénéficier d’autant de liberté d’action alors qu’il était clairement identifié comme un agent recruteur d’al-Qaida ?

Au cours du procès, les raisons de l’absence de perquisition de ses affaires personnelles ne seront pas abordées. Pour quelles raisons Moussaoui avait-t-il pu échapper à ce contrôle ?

Pourquoi Moussaoui avait-il rencontré un informateur de la CIA en Azerbaïdjan ?

Pourquoi Moussaoui avait-il le mot de passe de l’ordinateur de Nick Berg ?

Pourquoi Moussaoui avait-il le téléphone des Blackwater dans son agenda ?

Le procès du seul inculpé des attentats du 11 Septembre n’aura pas permis de lever le voile sur toutes ces questions. La réponse à toutes ces interrogations ne serait-elle pas que Moussaoui et, on peut le penser de Reid également, était sous le contrôle d’une cellule de provocation américaine appartenant aux P2OG, la cellule spécialisée dans l’intoxication ?

Voir ci-dessous les traductions italienne et anglaise de l’article :

El Zacarias, un terrorista strano e ingombrante.

Il 16 Agosto 2001, Moussaoui fu arrestato nel Minnesota dopo che il responsabile di una scuola di pilotaggio, La PAN AM International Flight Academy, a Eagannella periferia di Minneapolis, aveva avvertito l’ Fbi che lui cercava di prendere la licenza per pilotare un Boeing 147. E allora fu interrogato dal servizio immigrazione per la scadenza del permesso di soggiorno e messo in detenzione nella prigione di Minneapolis. E ora è il ventesimo pirata dell’ aria degli attentati dell’ 11 Settembre 2001.

Moussaoui, un citttadino francese, militante islamico conosciuto da temp

Nel 1993, tre consoli francesi sono stati uccisi in Algeria, un magistrato francese, Roger Leloir, si reca a Londra per cercare di scoprire qualcosa in più sui contatti londinesi di una rete islamista algerina e scopre che fra i contatti, c’è un Zacarias. « Non era indentificato e in ogni modo , all’epoca , era un contatto fra tanti altri. Niente indicava che poteva giocare un ruolo importante. » Ricorda mr Leloire. Altra pista evocata, il ruolo di agente reclutatore per Al Quaida. Sono citati come possibile reclutati , i due fratelli Courtailler, francese convertito a l’islam, implicati in tanti affari terroristici.. « per quanto ne so il mio cliente non è mai stato interrogato riguardo i suoi rapporti con Moussaoui ne prima ne dopo l’11 Settembre » dice l’avvocato di uno di loro.

Il magistrato non otterrà l’autorizzazione di effettuare una perquisizione richiesta su Moussaoui,avendo detto i britannici che gli investigatori francesi non avevano prove sufficienti contro di lui. Gli investigatori francesi procedevano comunque a raccogliere informazioni sul loro sospetto. Cosi, hanno stabilito che Zacarias Moussaoui traslocò in Inghilterra nel 1992 per poi unirsi all’Islam radicale. Lì ha frequentato ambienti integrialisti fino alla sua partenza per gli Stati Uniti. Ha studiato all’ universita di South Bank , e ha ottenuto nel 1995 , un Master of Arts in business internationale. il ricordo che lui ha lasciato è di un normale studente. Il direttore ne parlerà come di qualcuno ragionevole, lavoratore e pacifico. Dira :« Era un musulmano praticante ma non aveva il profilo di un estremista. Si vestiva all’ occidentale ». Moussaoui ha probablemente ricevuto il suo indottrinamento dal Cheikh Omar Abu Omar, soprannominato « AbuKoutada », fondamentalista di origine palestinese , chi predicava negli anni 1990, alla moschea di Baker street di Londra.

All’ epoca, non era ancora conosciuto come fondamentalista . Ma nel 1999, La DST osservò che Moussaou viaggiava molto in Afghanistan e Pakistan. Essa avvisò le autorità britanniche e chiese loro di aumentare la sorveglianza ma questo non portò a niente .Moussaoui si reca a Bakou, in Azerbaidjan nei pressi della Tcechenia dove si trova una cellula di Jihad islamica d’Al-Quaida. Là incontrerà un informatore della CIA ma l informatore non darà il suo vero nome e non farà rapporto a i suoi superiori fino a Aprile 2001. Sarà George Tenet che darà questo scoop durante la redazione delle sue memorie At the Center of the Storm. My Years at the CIA page 221.

Moussaoui accusato di non avere rivelato il progetto d’attentato dell’ 11Settembre

La FBI non ha fatto niente per evitare gli attentati anche se ne aveva la possibilità. Infatti, un agente del FBI, Harry Samit, che ha investigato riguardo Mousssaoui, dice alla fine di non aver ricevuto dai suoi superiori l’autorizzazione per approfondire le sue indagini. Afferma di aver chiesto quotidiananmente un mandato di perquisizione per il computer del prigionero. L ’ agente Samit cercherà di convicerli della fondatezza della sua richiesta . « tutto questo ci fa pensare che stia preparando un atto terrorista negli Stati Uniti » diceva a i suoi superiori e dopo qualche giorno , evoca il rischio di dirottamento aereo.« Se dirotta un aereo da Heathrow a New York, avrà abbastanza carburante per andare fino a Washington. »

Poco tempo dopo, i servizi segreti francesi avvertivano i loro corrispondenti del FBI che Moussaoui era in relazione con degli islamici tchetcheni e che avrebbe potuto avere un legame con Al- Quaid. Ma, il FBI non farà niente.

Secondo un articolo di un giornale francese « Le Monde », Samit si è scontrato con tutti gli ostacoli possibili ed immaginabili per fare la sua inchiesta su Moussaoui , al punto che lui stesso parla delle negligenze criminali della sua gerarchia e accusa di obstruzionismo ; Ma perché ? « l’unico modo che ha l’FBI per difendere il nostro paese è di aspettare che un terrorista ammtta di essere un terrorista ? » chiede l’ avvocato dell’ accusato durante il suo processo.

Dopo gli attentati , l’ FBI di Minneapolis è sempre in collera. Alcuni dei suoi membri promettono di svelare gli errori di Washington. Sono convinti che investigando sul passato di Moussaoui , avrebbero avuto abbastaza elementi per fermare gli attentati dell’ 11 Settembre. Mac Mahon, l ’avvocato di Moussaoui, insisteterà presso l ’agente Samit :« Vuoi dire che la gente a Washington era al corrente della sua attività ? -si- Qualcuno in seguito ha provato a richiamarla ? No. Non prima del 11 Settembre. » Il 10 Settembre 2001, Samit scrive ad una amica :« sono disperato per non poter aprire il suo computer. »

L ’ufficio dell Fbi di Minneapolis informa la CIA che Zacarias Moussaoui è arrestato solo l’ indomani del suo arresto, il 16 agosto 2001. L ’informazione è comunicata alla CIA da un ufficio esterno, che ne informa il Counter terrorist center( CTC) alla sede della CIA. Gli archivi non hanno dato niente su Moussaoui ; La CIA possiede tuttavia informazioni ma sono legate a un alias di Moussaoui e la CIA non sembra capire che questa alias è riferito a lui.

Se la CIA non arrivò, come pretende, a stabilire la connessione fra Moussaoui e la cellula AL- Quaida , avrebbe almeno potuto, investigare sul suo compagno di camera. Si chiamava Al- Attas ed era in America in tutta legalità e questo molto prima dell’ arresto di Moussaoui ; sarà arrestato soltanto dopo l’11 Settembre. In più, le intercettazioni telefoniche di Moussaoui ( durante il suo soggiorno in Usa) indicano che c’era stata almeno una chiamata telefonica fra lui e il proprietario dell’appartamento di Hambourg dove Mohamed Atta e altri pirati dell ’aria del 11/9 abitavano ; la data della chiamata non sarà svelata e non si saprà piu nulla sull’ argomento.

Come la CIA è venuta a conoscenza di un pseudonimo di Moussaoui senza sapere che era attribuito a lui ?

La risposta non sarà forse che esiste un gruppo di attività ultrasegrete sulle quali l’agente Samit di FBI non ha poututo investigare ? Ciò lascia supporre che all’ agente Samit fu impedito di proseguire le sue indagini.Tutti gli uffici di FBI e della CIA , a Parigi e a Londra , la FAA, i servizi segreti,immigration and naturalization service sono stati avvisati dell’ arresto di Moussaoui. Però, nulla accade prima del 14 Settembre ( come nella vicenda Delmart Vreeland in cui questo agente della navy ha avvertito, in una lettera indirizzata alle autorità americane, dell’ esistenza dei progetti di attentati di cui era venuto a conoscenza dal mese di Agosto. Questa lettera sara svelata solo dopo gli attentati).

Alla fine, tutti questi elementi non sarano sfruttati dalla comissione d’inchiesta e nessuna indagine sarà fatta.

La mancata perquisizione degli affetti personali di Moussaoui

Dopo il suo arresto in Agosto 2001, l’ FBI s’ informa presso il giudice francese dell’ antiterrorismo, M Bruguière, che dà informazioni che permettono di identificare Moussaoui come un ribelle tchetchene ! La Fisa ( foreign intelligencesurveillance act) l ’organismo federale americano che autorizza le perquisizioni e rilascia i mandati , non riconosce i Tchectcheni come una forza nemica straniera e non rilascia il mandato.

Fatto strano, l ’agente Steve Nordma, colui che ha arrestato Moussaouie e che non ha potuto perquisitare i suoi beni, muore in un incidente di moto, questo impedira di testimoniare al processo di Moussaoui. Durante questo processo, il taccuino idi Zacarias Moussaoui è presentato come corpo del reato. Conteneva il numero della società Blackwater USA che gestisce le operazioni paramilitari dei mercenari per il governo degli Stati Uniti in Afganistan e in Irak. Si imparerà più tardi che questa società di sicurezza privata ha come direttore l ’ex capo della lotta antiterrorista della CIA Cofer Black.

L ’incontro di Moussaoui e Nick Berg

Nick Berg è il giovane americano rapito In Irak e l ’uccisione è stata filmata e diffusa sul net all’ inizio del 2004. Le condizioni del rapimento di Nick Berg rimangono imprecise e anche le ragione della sua presenza in Irak. Berg era uno specialista di montaggio di antenne radio ; aveva scritto un mail in cui diceva che lui partecipava alla « riconstruzione della rete di comunicazione media irackena ». Questa è la formula esatta utilizzata da parte del DOD per definire il mercato attribuito all’ inizio del 2004 in Irak,alla società Worldspace e Rendon Group specializzata in manipolazione dei media. Questo lascia dunque pensare che Berg si è probabilmente recato in Irak per via di un contratto fatto con Wordlspace o uno dei subappaltatori, eppure i media diranno che Berg era in Irak di sua propria iniziativa e senza una missione definita.

Il giornale francese « l Humanité » si interrogherà su queste incoerenze il 18 Maggio in questi termini « altre staranezze, la tesi di un Nick Berg che si trovava in Irak alla ricerca di un contratto di lavoro. Bisogna sapere che è il Pentagono che sovrintende, via USAID( Agencia americana per l aiuto internazionale), il mercato della riconstruzione in Irak. E’ questo che gestisce la gara d’ appalto per l’ Irak, compresi i piccoli contratti. Da ciò l’impossibilità per Nick Berg di aver ottenuto con i suoi propri mezzi qualunque contratto in Irak. Di consequenza tutto porta a credere che la tesi americana che dice che Nick Berg , padrone di una piccola società di manuntezione in telecommunicazione, era in Irak per cercare un contratto non resiste ai fatti ».

Nick Berg incontrò Zacarias Moussaoui e gli diede i suoi codici informatici per inviare mail. la chiave di accesso era :« completamente insensato ». Il padre di Berg ha detto alla televisione americana che suo figlio quando era studente al universita dell’Oklahoma , aveva autorizzato qualche anno fa degli individui a servirsi del suo computer e il codice d’ accesso del suo indirizzo mail. Questi individui , incontrati in un bus presso l’ aeroporto d ’ Oklahoma city, dove Moussaoui , aveva preso corsi di pilotaggio, sono stati identificati in seguito come terroristi presunti dai servizi di indagine americani. « Qualcuno gli ha chiesto di lasciargli utilizzare il suo computer, lui l’ha fatto . In seguito salta fuori che questo tipo era un terrorista e che aveva utilizzato la mail di mio figlio, fra tante altre persone » ha dichiarato Michael Berg. Secondo la Cnn, i contatti di Nicolas Berg con gli individui che aveva incontrato presso l ’aeroporto d ’ Oklahoma city potevano spiegare perché l’FBi si è vista costretta ad interrogarlo tre volte prima di rilasciarlo in Libertà in Irak. Poco dopo, fu catturato e decapitato.

James Raxton, ufficiale alla CIA al departimento azione Psychologica, fa ,a questo soggetto, una dichiarazione incredibile su la CNN. Ha affermato che il video dell’ esecuzione di Nick Berg era il frutto di un montaggio al quale aveva partecipato con due ufficiali di Mossad. Tre ore dopo questa sconvolgente dichiarazione , James Raxton ritratta sotto forma di smentita. Il sercretario di stato della difesa Donald Rumsfeld si affretta a smentire ugualmente la dichiarazione definendo questi propositi contradittori sul piano dei problemi psychologici che ha incontrato l’ ufficiale della CIA che comunque aveva una buona reputazione all’ interno del servizio.

Conclusione

Il 3 Maggio 2006, al termine di due mesi di processo e sette giorni di deliberazione, Zacarias Moussaoui è riconosciuto colpevole dalla giuria del tribunale federale di Alexandria in Virginia per il complotto legato agli attetati dell’ 11 settembre. E condanato a ll’ergastolo, senza possibilità di condono ma stranamente , è scampato alla pena di morte.

Si sa che la Francia aveva avvertito le autorità americane di un progetto di attentati del gennaio 2001 ; essendo la DGSE al corrente del progetto di al- Quaida. In tale circonstanze, come presunto terrorista è possibile godere di tanta liberta d’azione anche se era chiaramente identificato come un agente reclutatore di Al - Quaida ?

Nel corso del processo, le ragioni della mancata perquisizione degli effetti personali( Per la Fisa) non sarano affrontate.
Per quale ragione Moussaoui è scampato a questo controllo ?
Perché Moussaoui ha incontrato un informatore della CIA in Azerbaidjan ?
Perché Moussaoui aveva la parola chiave del computer di Nick Berg ?
Perché Moussaoui aveva il numero di telefono di Blackwater nella sua Agenda ?

Il processo dell’unico imputato degli attentati dell’ 11 Settembre non permetterà di fare luce su tutte le questioni.

La risposta a tutte le domande non sarà che Moussaoui era sotto il controllo della cellula della provocazione americana appartenendo al P2OG.

Zacarias Moussaoui, a weird and awkward terrorist

On the 16th of August 2001, Moussaoui is arrested in Minnesota. The reason is that the managers of the flying school - Pan Am International Flight Academy-, at Eagan near Minneapolis, have warned FBI that he wanted to be trained to become a Boeing 747 pilot. Then he is questioned by the immigration office for violating the right of residence by the expiry of his visa. Thus he is jailed in Minneapolis. He is supposed to be the 20th hijacker during the 911 attacks (1)

Moussaoui, French citizen, islamist militant already known for a long time

(2)

In 1993, 3 French consular agents are murdered in Algeria, (3) a French magistrate, Roger Leloire, went to London in order to get more information about the Londoner contacts of an Algerian islamist group. Mr Leloire discovered among these contacts that there was a so called Zacarias.(4) Mr. Leloire remembered : « We didn’t identify him further, because at this time he was one contact among others ; nothing shows us he could have play an important role. ».
Another track analysed, the recruiter agent role that Moussaoui could have played on behalf of al-Qaïda. Also mentioned as possible recruits, the two Courtailler’s brothers, both French converted to islam, involved in several terrorist cases. The lawyer of one of the brothers said :« As far as I know, my customer has never been questioned about his links with Moussaoui, neither before nor after 911. » (5)

The magistrate didn’t get the authorization to conduct a search on Moussaoui, the British gave an excuse that the French investigators didn’t have enough proof against him. Nevertheless the french investigators carried on to collect further information on their suspect.(6) Thus, they found that Zacarias Moussaoui moved to England in 1992 in order to be involved in radical Islam. He often visited these fundamentalist people until his departure for the United States. He studied at South Bank University, and got, in 1995, a Master of Arts in international business. The memory he let over there was that he was an ordinary student. His lesson’s director, talks about him as someone reasonable, hard worker and peaceful. He added : « He was a practising muslim but didn’t have an extremist profile. He was dressed up in a casual occidental way. » (7) Moussaoui probably received his brainwash from Cheikh Omar Abu Omar, called « Abu Koutada », fundamentalist originated from Palestine, who was preaching in the 90s, at Baker Street mosque in London.(8)

At this time, Moussaoui is not yet really known as a fundamentalist. However in 1999, DST (French secret agency) saw that Moussaoui travelled several times to Afghanistan and Pakistan.(9) The agency warned British authorities and asked them to increase their observation, something which seems to have been useless. Moussaoui went to Bakou, in Azerbaïdjan near Chechnya where is located an entity from the islamist Jihad of al-Qaïda. Over there, he met a CIA agent, who will not give his real name, and this informer will not do any reports to his hierarchy about Moussaoui until April 2001. It is Georges Tenet who told us this scoop during his memories writing At the Center of the Storm : My Years at the CIA page 221.(10-11)

Moussaoui accused for not revealing the project of the attacks on September 11th

FBI didn’t do anything to warn the attacks even if they had information of the plot. Indeed, a FBI agent, Harry Samit, who had investigated on Moussaoui, witnessed no feed back from his hierarchy when he wanted to dig deeper his investigations.(13) He said that he has asked them daily a mandate for a search on the prisoner lap top. Samit agent tried to convince them of the reliability of his serious requirement. He announced to his superiors « That’s pretty ominous and obviously suggests some sort of hijacking plan » « If he seizes an airplane from Heathrow to New York City, it will have the fuel on board to reach D.C. »

A bit later, the French secret services warned their equivalent from FBI that Moussaoui is in relation with Tchetchenyan islamists, and he could have links with Al Qaïda. However, FBI will not react.

According to the French newspaper « Le Monde », Samit has faced many obstacles in order to lead correctly his investigation on Moussaoui, that is why he spoke about criminal neglects of his hierarchy and accused them of obstruction. But why ? During his trial one of the accused lawyer asked : « Is the only possibility that FBI has got to defend our country to wait that a terrorist is recognizing as a terrorist ? »

Since the attacks, Minneapolis FBI is still angry. Some are promising to reveal everything about Washington mistakes. They are convinced that investigating on the past of Moussaoui, they would have got enough information to stop the attacks of September 11th.(15) Mac Mahon (16), Moussaoui’s lawyer, has insisted upon Samit agent : « Did you want that Washington people knew these activities ? Yes. - Did someone tried to call you back then ? No. Not before September 11th » On the 10th of September 2001, Samit wrote to a colleague : « I am so desperate not to be able to open his computer. »

Minneapolis FBI office informed CIA that Zacarias Moussaoui is arrested only one day after his real arrest, on the 16th August 2001. The information is communicated to the CIA by an exterior office, which is communicated to the Counterterrorist Center (CTC) at Langley. However the archives of CTC don’t give anything about Moussaoui. CIA has got however information but they are linked to an alias of Moussaoui and the CIA doesn’t seem to understand that the alias is attributed to the same Moussaoui.

If the CIA didn’t manage to establish a connexion between Moussaoui and the Al Qaïda cell, like they were pretending, they could at least investigated on Moussaoui roommate. His name was Al-Attas and he was in USA legally and well before the arrest of Moussaoui. He has been arrested after the 11th of September. Moreover, the telephone tapping of Moussaoui (during his stay in USA) pointed out that at least one phone call has been done between him and the landlord of the Hamburg flat where Mohamed Atta and other 11/9 hijackers were living. The call date was not revealed and we don’t know anything on this topic since.

How did CIA know the pseudo of Moussaoui without knowing it was attributed to himself ?

The answer may lie by the fact that it exists several high confidential groups, upon which the FBI agent Samit couldn’t cross their line to investigate. We can suppose it, when we saw that Samit agent was unable to carry on his investigations. All the FBI, CIA desks in Paris and in London, the FAA, the secrets services, Immigration and Naturalization Service have been warned of Moussaoui arrest. However, nothing will happen before the 14th of September (like in the Delmart Vreeland case, this intelligence agent from the Navy, who has warned in a mail to the American authorities about the attacks projects, and he described them since August 2001. His mail was revealed only after the attacks.

Finally, all these points haven’t been analyzed by the investigation commission and none investigation will be lead.

No search warrant into Moussaoui personnal things

After his arrest in August 2001, the FBI called the French judge of counter-terrorism, Mr. Bruguière, who gave information enabling to identify Moussaoui as a Tchetchen rebel (18) The Fisa (Foreign Intelligence Surveillance Act) the American federal entity which is authorizing the searchs and deliver the search warrants, is not recognizing the Tchetchens as a foreign enemy force, hence they didn’t deliver any search warrants. (19-20)

Weird fact, the agent Steve Nordmann, who has arrested Moussaoui and who couldn’t conduct a search on his goods died in a motorbike accident, thus he couldn’t attend and witness during Moussaoui’s trial.(21) During this trial, Zacarias Moussaoui’s book is shown as an exhibit. It contains the phone number of the Blackwater USA company who are managing mercenary and paramilitary operations on behalf of the United States governement in Afghanistan and in Iraq. We learnt later that this private security company had got as director the former director of CIA’s Counter Terrorist Center (CTC) Cofer Black (22)

Meeting of Moussaoui and Nick Berg

Nick Berg is this young American taken hostage in Iraq for who his death has been filmed and broadcasted on the internet at the beginning of 2004. The information concerning the Nick Berg’s kidnapping are still unclear, like the reasons of his presence in Iraq. Berg was a specialist in setting up radio-broadcast aerial. He has described in an email, that he was working on « rebuilding Iraq’s medias ».(24) This quotation is exactly the one used by the DOD (Department Of Defense) in order to define the market attributed beginning of 2004 in Iraq, to the Worldspace company and to the Rendon Group specialised in media’s manipulation.(25) So we can imagine that Berg was probably in Iraq within the contract deal signed off between Worldspace or its supplier and the DOD, however the press will say that Berg was in Iraq on his own initiative and without any defined mission.

The French newspaper « L’Humanité » questioned these inconsistencies on the 18th May 2004 with these words :« Another weird fact, the thesis about Nick Berg presence in Iraq searching work is wrong, because it is the Pentagone who is supervising via USAID (US Agency for International Development) the reconstruction contracts in Iraq. It is this structure which is managing the calls for tenders in Iraq including small contracts. Hence the impossibility for Nick Berg to try to negotiate a contract with someone in Iraq. Thus, everything suggests that the American thesis saying that Nick Berg, boss of a small company of maintenance in telecommunication, was in Iraq in order to search contracts doesn’t resist to the facts. » (26)

Nick Berg had met Zacarias Moussaoui and he would have given his computer password in order to send emails. Berg’s father noticed to an American TV channel that when his son was at Oklahoma’s university, he authorized some people to use his computer and also his email password. These people, met in a bus near Oklahoma City airport, where Moussaoui would have taken flying lessons, and has been later identified as a presumed terrorist by American intelligence services. His father, Mickael Berg declared : « Someone asked him to let him use his computer, which he did. What has been revealed then was that this man was a terrorist and he was using my son’s email, among many other ones. ». According to CNN, Nicolas Berg contacts with people met near Oklahoma City airport could explain why FBI has questioned him 3 times in Iraq before releasing him. A bit afterward, he was captured and beheaded.

About this topic, James Raxton, a CIA psychological department officer told a surprising statement on CNN.(29) He indicated that he had participated to the staged beheaded of Nick with two Mossad agents. Three hours after the aftermath of this declaration, James Raxton denied. Defense secretary of state Donald Rumsfeld urged him to deny too these declarations explaining the contradictories versions by the psychological problems of the CIA officer, even if his reputation among his psychological department was excellent. (30)

Conclusiion

On the 3rd May 2006, after 2 months and 7 days of deliberation, Zacarias Moussaoui is recognized guilty by the federal court jury of Alexandria, in Virginia with the charge of connection plot during 11th September attacks. He is sentenced to life imprisonment, without possibility of remission, but surprisingly he escaped death penalty.

We know that France warned American authorities about attacks projects since January 2001, DGSE was aware of al-Qaeda projects.(31)
Within these circumstances, how a presumed terrorist can have so much freedom, even when he is clearly identified as a recruiter agent for al-Qaeda ?

During his trial, the reasons for the absence of search of his personal things (by FISA) were not addressed.
Why Moussaoui escaped this control ?
Why did Moussaoui meet a CIA informer in Azerbaijan ?
Why did Moussaoui have Nick Berg’s computer password ?
Why did Moussaoui have the Blackwater’s phone in his agenda book ?

The trial of the only man indicted for the attacks of 11th September didn’t help to remove the fog around these questions.

The answer to all these interrogations could be that Moussaoui was under the control of an American provocation cell belonging to the P2OGs (32)

Notes

[1Le Bureau fédéral d’investigation ou FBI, abréviation de Federal Bureau of Investigation, est aux États-Unis le principal service fédéral de police judiciaire et un service de renseignement intérieur.

[2La Direction de la surveillance du territoire (DST) était un service de renseignements du ministère de l’Intérieur, au sein de la direction générale de la police nationale, chargé historiquement du contre-espionnage en France. Depuis la disparition du bloc soviétique, s’y ajoutaient la lutte anti-terroriste, la lutte contre la prolifération (matériels sensibles ou militaires) et la protection du patrimoine économique et scientifique français.
En 2008, la DST a fusionné avec la Direction centrale des Renseignements généraux au sein d’une nouvelle direction qui a pris le nom de : Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

[3Blackwater USA est une société de sécurité privée américaine qui sous-traite ses mercenaires au Pentagone pour diverses tâches militaires.

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