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Plitidepsine : ce médicament produit en Espagne réduit de près de 100 % la charge virale de la Covid-19

samedi 30 janvier 2021

Même s’il existe des « vieux » médicaments qui soignent le Covid, le gouvernement s’obstine à vouloir vacciner. Raoult a raison depuis le début. « C’est une guerre » disait Macron, oui mais contre le peuple.

Plitidepsine. Derrière ce nom barbare se cache le composé antiviral le plus puissant découvert à ce jour. Un médicament capable de diminuer de 99 % la charge virale du SRAS-CoV-2.

C’est une découverte scientifique qui relance l’espoir de vaincre un jour cette pandémie à l’évolution galopante. Ce médicament antiviral, mis au point par la société espagnole Pharmamar et testé dans des laboratoires en France et aux Etats-Unis a donné des résultats tout à fait surprenants. Des données, rapportées par le Diari de Girona, qui ouvrent la voie à de nouveaux essais avant une éventuelle mise sur le marché.

Des tests prometteurs

« Les premiers résultats positifs de l’essai clinique PharmaMar suggèrent que la plitidepsine devrait être sérieusement envisagée pour étendre les essais cliniques pour le traitement de la covid-19 », concluent les chercheurs dont les avancées viennent d’être publiées dans la revue Science. Testé sur des animaux, ce médicament, utilisé comme antitumoral, a montré un profil d’efficacité antivirale et de toxicité très prometteur, bien au-delà des résultats des autres antiviraux déjà utilisés dans le traitement de la Covid-19.

Selon le Diari, « l’essai a démontré une réduction de la reproduction virale et une diminution de 99 % de la charge virale dans les poumons des animaux traités par la plitidepsine. La publication conclut que la plitidepsine agit en bloquant la protéine eEF1A, qui est présente dans les cellules humaines, et qui est utilisée par le SARS-CoV-2 pour reproduire et infecter d’autres cellules ».

Une découverte, fruit de la collaboration entre le PharmaMar espagnol et les laboratoires des chercheurs Kris White, Adolfo García-Sastre et Thomas Zwaka, dans les départements de microbiologie et de biologie cellulaire, régénérative et développement, à l’école de médecine Mount Sinai Icahn ( New York, des scientifiques Kevan Shokat et Nevan Krogan, à l’Institut des biosciences quantitatives de l’Université de Californie à San Francisco, et Marco Vignuzzi, à l’Institut Pasteur de Paris, qui pourrait marquer une étape cruciale dans la lutte contre la pandémie.

L’Indépendant

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