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Macron : roi du mépris, du « faux cul » et du boulard

jeudi 21 juillet 2022

Macron, avant d’être Président, il haïssait le prolo :
« Alcoolisme », « illettrés » : pourquoi Macron veut « être en prise avec le réel »
Macron alors candidat à la présidentielle de 2017, s’est moqué des français après avoir traité les gens des bassins miniers d’alcooliques et de de fumeur de clopes.
Jean-Luc Mélenchon avait raison en disant que Macron « il parle aux gens comme à des domestiques ».
Gérald Darmanin, soutien de François Fillon, réagissait en évoquant une « insulte » aux gens du Nord.
C’était tout simplement du « mépris social ».

Ce mépris c’est vu avec un autre insulte envers les employés de l’abattoir de Glad que macron à qualifié « d’illettrées », « une majorité de femmes (...) pour beaucoup illettrées ».

L’Express « Emmanuel Macron ne retire pas une ligne de ce qu’il a dit. Sa déclaration n’est pas liée au hasard. Il vient de la région, il connaît très bien le Nord-Pas-De-Calais. Il faut rappeler qu’une grande partie de sa famille y vit encore. »

La confirmation viendra d’un membre de son équipe de campagne :
« Notre méthode, c’est de prendre en charge des sujets abandonnés. Emmanuel Macron peut donner le sentiment de parler de façon très crue, mais c’est un devoir civique, il faut voir les choses en face. Les gens sont pauvres et ils en meurent. »

Cinq ans plus tard il recommence :
Macron a déclaré dans une interview au Parisien qu’il avait « très envie d’emmerder » les non-vaccinés « jusqu’au bout ». Christophe Castaner a estimé que les Français avaient « besoin de cette franchise ». « Les propos du président donnent de la clarté et on en a besoin dans ce moment difficile pour le pays. Au fond, il porte une parole que beaucoup de Français partagent »
« Ce dont on parle, c’est une référence à la formule de Pompidou : « Il faut arrêter d’emmerder les Français. » C’est cette formule que le président de la République a déclinée. La phrase ne choquait personne dans la bouche de Pompidou ».

« Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre » : retour sur les 11 phrases cash de Macron

Trouver du travail en traversant la rue, « emmerder les non-vaccinés », « le carburant, c’est pas bibi »... on a regroupé les 11 phrases d’Emmanuel Macron qui ont fait polémique.

1. « Le kwassa-kwassa pêche peu »

Le 1er juin 2017, Emmanuel Macron a plaisanté sur les kwassa-kwassas, ces embarcations comoriennes qui coûtent régulièrement la vie à des migrants comoriens. Une séquence qui a provoqué un léger malaise. « Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du comorien, c’est différent ! », a lancé le chef de l’État en visite au Centre régional de surveillance et de sauvetage atlantique (Cross) d’Etel à Morbihan.

« Le kwassa-kwassa pêche peu ! Il amène du Comorien ! » #Quotidien pic.twitter.com/hXKRC2vWx9
— Quotidien (@Qofficiel) June 2, 2017

L’Élysée a reconnu peu de temps après que c’était une « plaisanterie pas très heureuse sur un sujet grave, dont le président de la République a pleinement conscience et dont il a eu l’occasion de parler durant la campagne présidentielle. C’est complètement regrettable et malvenu. »

2. « Des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien »

Le 29 juin 2017, dans un discours d’inauguration de la Station F, un campus de start-ups, Emmanuel Macron avait distingué « des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ».

Dans sa phrase complète, le chef de l’État faisait référence au caractère ferroviaire du site, qui jusqu’en 2006 était un dépôt situé le long des voies de la gare d’Austerlitz. « Ne pensez pas une seule seconde que si demain vous réussissez vos investissements ou votre start-up, la chose est faite. Non, parce que vous aurez appris dans une gare, et une gare, c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, parce que c’est un lieu qu’on partage », avait-il dit.

Ne pensez pas que si vous réussissez, tout est fait. Non. Transformez notre pays. #StationFLaunch pic.twitter.com/TNKiNoMF0t
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) June 29, 2017

3. Les « fainéants », les « cyniques » et les « extrêmes »

« Je serai d’une détermination absolue et je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes » avait déclaré le président de la République vendredi 8 septembre 2017, lors de sa visite à Athènes, à propos de la réforme du Code du travail. Cette sortie avait créé la polémique, notamment pour l’emploi du terme “fainéant”, en plein débat sur le statut du salarié.

4. « Foutre le bordel »

« Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, certains feraient mieux d’aller regarder s’ils peuvent avoir des postes là-bas. Parce que certains ont des qualifications pour le faire, hein. Et c’est pas loin de chez eux », avait dit Emmanuel Macron lors d’un déplacement en Corrèze début octobre 2017 au président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset. Les salariés de GM&S manifestaient à ce moment-là et se sont sentis visés.

5. « On met un pognon de dingue dans les minimas sociaux »

« On met un pognon de dingue dans les minimas sociaux et les gens ne s’en sortent pas », avait lancé Emmanuel Macron le 12 juin 2018 dans une vidéo publiée sur Twitter par sa directrice de communication de l’époque, Sibeth Ndiaye. « Je vais faire un constat qui est de dire : on met trop de pognon, on déresponsabilise et on est dans le curatif. Toute notre politique sociale, c’est qu’on doit mieux prévenir - ça nous coûtera moins, ensemble - et mieux responsabiliser tous les acteurs », disait-il.

Le Président ? Toujours exigeant. Pas encore satisfait du discours qu’il prononcera demain au congrès de la Mutualité, il nous précise donc le brief ! Au boulot ! pic.twitter.com/2mjy1JmOVv
— Sibeth Ndiaye (@SibethNdiaye) June 12, 2018

6. « Qu’ils viennent me chercher »

Six jours après les révélations sur l’affaire Benalla, le 24 juillet 2018, Emmanuel Macron s’était exprimé à la maison de l’Amérique Latine devant les députés LaREM.« Il avait reconnu être »le seul responsable« dans cette affaire. »Qu’ils viennent me chercher", avait ajouté Emmanuel Macron, comme une provocation.

7. Les « Gaulois réfractaires au changement »

Lors d’une de ses visites officielles au Danemark fin août 2018, Emmanuel Macron a évoqué son admiration pour le modèle Danois de « flexisécurité », tout en admettant que les différences culturelles entre la France et le Danemark ne permettaient pas de le répliquer à l’identique.

« Il ne s’agit pas d’être naïf, ce qui est possible est lié à une culture, un peuple marqué par son histoire. Ce peuple luthérien, qui a vécu les transformations de ces dernières années, n’est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement. Encore que ! Mais nous avons en commun cette part d’Européen qui nous unit », a-t-il plaisanté. Une phrase qui avait par ailleurs rappelé l’une de ses autres remarques sur les Français qui « détestent les réformes ».

8. « Je traverse la rue et je vous en trouve du travail »

Lors des Journées du Patrimoine le dimanche 16 septembre 2018, le président de la République était allé à la rencontre des visiteurs de l’Élysée. Au cours de celle-ci, un horticulteur l’a interpellé sur sa recherche d’emploi désespérée. « Je traverse la rue, je vous trouve un emploi », lui avait alors répondu le chef de l’État.

« Honnêtement, hôtels, cafés restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve. Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler, avec les contraintes du métier. Vous allez à Montparnasse, vous faites une rue avec tous les cafés et les restaurants, franchement, je suis sûr qu’il y en a un sur deux qui recrute en ce moment », avait-il ajouté. Une phrase qui avait fait vivement réagir l’opposition.

9. « Le carburant, c’est pas bibi ! »

Interpellé à Verdun le 6 novembre 2018 sur la hausse des prix du carburants, le président a assuré que « le carburant, c’est pas bibi ! ». Il avait tout de même reconnu et « assumé » la progression des taxes. « Vous n’êtes pas juste avec le gouvernement, faites votre calcul (...) Je parie que vous êtes gagnant. », avait répondu Emmanuel Macron en évoquant la baisse de la taxe d’habitation.

« Le carburant, c’est pas bibi ! » Interpellé sur le terrain, Emmanuel Macron s’explique pic.twitter.com/yVcIIf65EF
— BFMTV (@BFMTV) November 6, 2018

10. « Le modèle Amish » ne va pas « régler les défis de l’écologie »

Le 15 septembre 2019, Emmanuel Macron s’est opposé à ceux qui s’opposent au déploiement de la 5G, les accusant de refuser le progrès technologique. « Je ne crois pas que le modèle Amish permette de régler les défis de l’écologie contemporaine », avait-il alors lancé, faisant référence à la communauté protestante qui vit isolée de la société et du progrès technologique.

11. « Emmerder les non-vaccinés »

Plus récemment, lors de l’une de ses premières interview de la rentrée en janvier 2022 dans les colonnes du Parisien, Emmanuel Macron avait lancé : « Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale ». « Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie », expliquait-il.

RTL

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