Peter Doocy, journaliste de Fox News, a réagit en demandant à Karine Jean Pierre quel était le but de faire passer Trump pour quelqu’un de dangereux, la réponse de la secrétaire de presse a été tout aussi lunaire en qualifiant le journaliste lui aussi de dangereux.
"Combien de tentatives d’assassinat de Donald Trump devront encore avoir lieu avant que le président, le vice-président et vous-même ne choisissiez un autre mot que “dangereux” pour décrire M. Trump ?
Karine Jean Pierre a répondu « En fait, je ne suis pas du tout d’accord avec la prémisse de votre question », ajoutant : « La question que vous posez est aussi incroyablement dangereuse dans la manière dont vous la posez parce que le peuple américain nous regarde ».
La campagne de Trump et ses deux tentatives d’assassinat ont crée des tensions entre la Maison Blanche et les médias. Les journalistes se posent la question de savoir pourquoi la stratégie de la Maison Blanche consiste à utiliser la rhétorique que Trump est à l’origine de ses deux tentatives d’assassinats avec sa politique clivante et dangereuse pour les américains.
La campagne présidentielle de 2020 a connu des mouvements de foules qui ont mis les centre ville des Etats Unis a feu et à sang avec des émeutiers qui étaient totalement acquis pour le clan Biden. Pour la campagne de 2024, les deux tentatives d’assassinats ont été commises par deux hommes pro démocrates qui avait la haine de Trump et surtout affiliés à des causes pro Ukraine et pro LGBT.
Il est aisé de comprendre que le clan démocrate attise la violence en qualifiant Trump de dangereux pour éviter de parler du bilan politique et économique du premier mandat Biden Harris.
La campagne présidentielle de 2024 ressemble à celle de 2016 qui a vu Trump se faire élire par une politique claire tout en pointant la responsabilité du déclin du pays par les deux administrations Obama. En retour, les démocrates misent sur la polarisation de Trump et du danger qu’il représente dans les changements de sa politique anti migratoire et d’éradiquer la corruption de Washington.
En 2020, Trump n’a pas reçu le soutient de la presse, il a été caricaturé sur sa politique Covid et sur ses déclarations sur la fraude électorale. Maintenant il est clair que les deux tentatives d’asssinat manqués sur l’ancien président Trump sont une épine dans le discours de campagne des démocrates. Une commission doit évaluer les responsabilités fédérales dans l’échec de sa protection qui sont sous la responsabilité de la Maison Blanche.
Au lieu de prôner l’apaisement, Harris et Obama jettent de l’huile sur le feu pour éviter de répondre tout en plaçant Trump devant la responsabilité de tenir des discours haineux.
Karine Jean Pierre a défendu la position de l’administration Biden, en se référant en particulier à l’émeute du Capitole du 6 janvier 2021, justifiant de décrire Trump comme un homme dangereux et pour combattre la violence politique du clan républicain. Karine Jean Pierre oublie que la justice n’a jamais prouvé la responsabilité de Trump dans l’émeute du 6 janvier.
Le premier responsable de cette rhétorique de violence est Joe Biden, il avait déclaré que Trump était une « menace existentielle » et avait accusé les Républicains d’être des extrémistes. L’autre responsable de cette stratégie de haine envers Trump est la sénatrice du Missouri Claire McCaskill qui avait déclaré à la presse que Trump est « plus dangereux qu’Hitler ».
Il est parfaitement évident avec ces déclarations incendiaires que la violence est bel et bien dans le camp démocrate. Mais cette stratégie politique du pire ne prend pas puisqu’elle ne génère pas de mouvement comme on a pu le voir en 2020. Polariser Trump sur la violence ne marche plus et il va être difficile de changer de stratégie avant le mois décisif de novembre pour détruire la popularité de Trump.
La seule issue pour stopper Trump sera de l’assassiner. Si cela se produit, toutes les têtes vont se tourner vers les démocrates qui n’ont à l’heure actuelle pas montré de compassion envers ce que Trump a subit, et porteront une grande responsabilité dans leur discours de haine et dans les failles de protection de l’ancien président qui sont peut être et surement intentionnelles.
Geopolintel 19 septembre 2024