La commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset n’est pas parvenue dimanche à adopter une mesure visant à prolonger la capacité du gouvernement à émettre des ordres de mobilisation d’urgence pour les réservistes de l’armée israélienne, le député Amit Halevi (Likud) ayant voté contre cette mesure à la surprise générale.
Halevi s’est joint à six autres députés pour s’opposer à la motion, tandis que seuls quatre députés ont voté pour.
« Si des soldats meurent, je ne peux pas voter pour », a déclaré Halevi au micro de la chaîne N12, exprimant sa frustration face à la stratégie militaire du gouvernement.
Le vote a eu lieu à l’issue d’une réunion à huis clos de la commission des Affaires étrangères et de la Défense présidée par le député Yuli Edelstein (Likud) et à laquelle a participé le ministre de la Défense, Israel Katz, qui a présenté un rapport détaillé sur la situation sécuritaire.
Au cours de cette session confidentielle, Katz a présenté la stratégie militaire qui continuera d’être appliquée à Gaza, les plans visant à dissuader les attaques à la frontière nord et une nouvelle initiative visant à renforcer la conscription parmi les hommes ultra-orthodoxes – ou haredim.
Il a également précisé qu’aucune aide humanitaire n’entrait actuellement à Gaza et a souligné que toute aide future serait soumise à un contrôle strict afin d’empêcher qu’elle ne parvienne au groupe terroriste palestinien du Hamas.
Ce vote marque la deuxième fois en quelques jours que la commission des Affaires étrangères et de la Défense ne parvient pas à obtenir le soutien nécessaire pour approuver la mobilisation d’urgence de dizaines de milliers de réservistes supplémentaires par le gouvernement pour la guerre à Gaza.
Après avoir été rejetée lors d’un premier vote en commission la semaine dernière, la mesure a été soumise à un second vote et a été adoptée, mais avec une prolongation limitée à sept jours seulement. Elle doit donc être approuvée avant mercredi 23 h 59 pour entrer en vigueur.
.
March to Gaza. Médias indépendants et 80 personnalités de la société civile pour arrêter le génocide
.
