Ifop est une société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Le Directoire est composé de Stéphane Truchi, qui en est le président, et de Nicolas Ciampi. Le Conseil de Surveillance est composé de Pierre Pigeon (Président), Laurent Savinelli (Vice-président) et la société IIMR (International Institute of Market Research) dont le représentant permanent est M. Raphaël Feuillet.
En novembre 2016, Laurence Parisot, actionnaire majoritaire de l’IFOP depuis 1990, cède ses parts dans l’entreprise et les vend donc à la famille Dentressangle.
Pour le port du masque en extérieur voici comment l’échantillon est fait et s’est réalisé par mail et par questionnaire.
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 5 au 7 août 2020.
Voyons comment l’IFOP fait ses sondages politiques avec l’éviction de l"UPR
Exemple d’une une invitation de répondre un enquête par Ipsos, au nom d’Orange.
Invitation :
« Pour toujours mieux répondre aux besoins de ses clients, Orange mène actuellement une enquête en collaboration avec Ipsos. »
Et puis un lien vers internet et sous ce message d’Ipsos c’est mentioné :
"
Orange a mandaté l’institut Ipsos pour réaliser cette enquête.
Pour les besoins de la réalisation de cette étude, votre adresse mail a été confiée à Ipsos par ORANGE. Cette adresse ne sera ni transférée ni cédée à un tiers. Conformément à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée en 2004 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez d’un droit d’accès, de suppression et de rectification des informations qui vous concernent. Vous pouvez exercer ces droits en vous adressant par courrier à l’adresse suivante : Orange Service Clients, Gestion des données personnelles, 33734 Bordeaux Cedex 9
Concernant le sujet du port du masque en extérieur les données ne sont pas disponibles sauf les synthèses qui paraissent elles aussi tout autant bidon.
Dans une interview au JDD, le professeur d’immunologie Jean-François Delfraissy, à la tête du conseil scientifique chargé d’aider le gouvernement à gérer la crise sanitaire, a estimé que l’obligation du port du masque à l’extérieur simplifierait le message gouvernemental et allait « s’imposer naturellement ».
« la situation paraît contenue, mais elle reste très fragile », a souligné Jean-François Delfraissy, confirmant le diagnostic du conseil scientifique qui avait prévenu dans un avis publié cette semaine que la situation pouvait « basculer à tout moment » vers une reprise incontrôlée.
Sondage 10/08/2020
Les Français et le port du masque obligatoire
Alors que certaines communes distribuent gratuitement des masques à leurs administrés et que d’autres en rendent le port obligatoire en extérieur, où en est l’opinion publique ?
En quelques semaines on relève une progression, de 20 points de l’opinion en faveur de l’obligation du port du masque dans les espaces publics ouverts. Cette forte hausse l’est d’autant plus en région parisienne (70% « pour »), là où la population est plus concentrée et où les cas de coronavirus ont été nombreux. En revanche, les moins de 35 ans semblent se sentir moins concernés, et sont seulement 58% à se positionner en faveur de cette mesure. Ces jeunes sont également moins enclins à s’isoler en cas d’apparition des symptômes (63% le sont, contre 78% au global) ou à signaler les personnes en contact avec eux pour qu’elle s’isolent à leur tour (61%, contre 74% au global). A contrario, les personnes plus âgées sont davantage susceptibles d’appliquer ces consignes que la moyenne (88% déclarent s’isoler en cas de symptômes et 80% préviendraient les personnes de leur entourage). Cette proportion plus importante est corrélée au risque accru par cette partie de la population en cas de contraction de la maladie.
Mais la grande question sous-jacente à cette obligation du port du masque, et qui constitue un enjeu important pour le gouvernement est la suivante : qui va payer pour ces masques ?
L’opinion est plus contrastée sur cette question. Si une majorité des Français se positionne en faveur d’une distribution gratuite prise en charge par l’Etat et les collectivités territoriales, ils sont 37% à penser sur cette mesure devrait s’appliquer à tous alors que 26% considèrent que les masques devraient être donnés seulement aux plus modestes. Ensuite, 21% plaident pour une prise en charge du coût des masques par la sécurité sociale (remboursement total ou partiel après avance), et 16% considèrent que les masques doivent rester à la charge des citoyens. Sur ce point, l’opinion est particulièrement structurée par la proximité politique des personnes interrogées, et par la conception de l’Etat associée au divers courants. En effet, 47% des personnes se reconnaissant dans les valeurs de la France Insoumise et dans celles du Rassemblement National sont d’accord avec le fait que l’Etat paie les masques pour tous. Il s’agit là de la part contestataire de l’opinion appelant à un renforcement de l’Etat providence en cette période de crise.
De manière plus modérée, les personnes proches du Parti Socialiste et de la République en Marche sont pour une distribution aux plus modestes à hauteur de 41% et 38%. Enfin, les sympathisants des Républicains sont en faveur d’un reste à charge total du coût des masques pour les citoyens.
Source IFOP