Les dépenses publiques vont augmenter de plus de 50 milliards d’euros pour le budget de l’Etat en 2026. Selon une note confidentielle de Bercy, « à politique inchangée », les charges cumulées de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités sont parties pour grimper de 3 % l’an prochain, soit plus vite que la croissance du PIB - anticipée à 2,5 % inflation comprise - et bien plus rapidement que les recettes publiques.
En quoi Bayrou pouvait il changer quelque chose pour éviter le naufrage de l’augmentation de la dette ?
Jamais nous n’avons eu de si mauvais chiffres concernant notre pays.
Il y a une dégradation de la natalité et une hausse de l’espérance de vie et le tout dans un crise économique due au fait que nous n’avons plus d’industrie et que Bruxelles vient de tuer l’agriculture française en validant les accords de libre échange du MERCOSUR.
Autant de trahisons dans un seul pays ne peuvent que donner le spectacle observé dans l’hémicycle des parlementaires qui ne possèdent pas le courage de renverser Emmanuel Macron qui ne respecte pas les volontés des Français.
Mais il y a pire, notre pays est devenu dépendant de l’aide publique pour pallier les difficultés des entreprises et compenser le pouvoir d’achat. Ceci est le résultat du « quoi qu’il en coûte » et de l’endettement concerté et validé par le même parlement pour amortir la crise du Covid.
Avec le gouvernement Barnier, la proposition de réduction du déficit de la France passait par une économie de 60 milliards d’euros, soit deux poinst du PIB. Cet effort nous a été vendu comme nécessaire pour ne pas subir les foudres de L’Europe et des marchés financiers. Cette tendance d’obéissance envers nos débiteurs est normale, vu que ce sont les mêmes qui ont décidé de nous endetter avec le quoi qu’il en coûte de Mario Draghi et les 600 milliards du Covid.
En juillet 2012, la zone euro était en crise, Mario Draghi directeur de la BCE annonçait faire « tout ce qui était nécessaire » pour sauver l’euro. La Banque centrale européenne a agi avec des mesures jugées non conventionnelles au détriment de l’équilibre budgétaire des pays de l’Union Européenne.
« whatever it takes », ce sont les trois mots prononcés par Mario Draghi qui ont lancé le sauvetage de l’Euro et hâté notre perte.
Barnier était le copiste de Draghi. Au travers de sa nomination, il n’était pas question de sauver la France, mais l’Union Européenne qui est en déclin comme l’URSS, victime de son orgueil et de ses dépenses hors contexte au détriment des structures vitales.
La solidarité entre états de la zone euro existait en 2012, mais douze ans plus tard, elle n’en est rien. La Bulgarie menace de sortir de l’Europe pour migrer vers les BRICS tout comme la Hongrie qui ne supporte plus les dépenses de la commission pour la guerre en Ukraine.
Mais il faut garder le cap du plan Draghi et personne n’ose pointer du doigt ce vers quoi nous allons payer pour maintenir une techno structure qui va nous placer dans une situation où le pronostic vital de notre avenir est engagé.
Dans un discours au forum de Davos en 2023, Bruno Le Maire avait donné la tendance que personne n’ose mettre au centre du débat :
- « Pour garder une industrie européenne puissante, et même tirer parti du changement climatique, des investissements doivent être mis sur la table, privé comme publics. Il est essentiel par exemple de réaliser l’union des marchés de capitaux, c’est la seule façon de lever des fonds de façon suffisante et d’offrir aux industriels les moyens de réaliser leurs investissements ».
Qui peut cautionner la mutualisation de la dette européenne garantie par l’épargne des Européens ?
L’UE travaille actuellement à la mise en place d’un marché unique des capitaux dans tous les États membres afin de débloquer des fonds. Cette nouvelle source de financement doit aider les pays européens à retrouver leur niveau de croissance avec la libre circulation des capitaux entre les États membres.
Si ces fonds sont siphonnés par notre déficit, il n’y aura pas de construction de l’Etat Fédéral Européen.
Macron suit son plan pour la création de l’Etat Fédéral Européen et ce n’est pas la démission de Bayrou qui va arrêter le processus. Le pouvoir socialiste et les Répuplicains sont en tout point d’accord pour faire aboutir le plan Draghi.
Lancée en 2014 par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, l’Union des marchés de capitaux vise à approfondir le développement et l’intégration des marchés financiers européens, dans l’objectif d’offrir de nouvelles sources de financement aux entreprises et d’élargir les opportunités d’investissement des épargnants.
L’Association pour les marchés financiers en Europe (AFME) mesure une dégradation de l’intégration financière depuis 2021, le volume de détention de titres financiers transfrontaliers étant passés de 87 % à 70 % du PIB de l’Union européenne.
Les institutions européennes ont donné une nouvelle impulsion au projet, renommé « Union de l’épargne et de l’investissement », à la suite du diagnostic alarmant d’un décrochage économique de l’Union européenne dressé par les rapports de Mario Draghi et d’Enrico Letta.
Le constat du déclin de la compétitivité économique de l’Europe doirt mobiliser la classe politique française pour opérer une cassure dans ce processus destructeur piloté par Macron et ses gouvernements successifs.
Au final Bayrou, nous rend service. Cet « idiot du village politique », enflé comme une baudruche, ne peut limiter la vague du séisme financier de 2008 qui perdure malgré toutes les dettes que nous avons du payer à la mafia mondialiste.
L’arme de la dette se retourne contre ceux qui ont voulu nous mener au statut d’esclave intégral avec la mise en place de la monnaie numérique. L’orgueil de la caste française repose uniquement sur l’héritage de notre nation qui ne peut mourir.












