La fête est enfin finie, nous n’aurons plus à subir les délires transgenres des épreuves féminines qui ont célébré la victoire d’un homme sur une femme dans la catégorie boxe.
Maintenant place à la réalité qui va devoir définir l’orientation budgétaire pour 2025, susceptible de placer la macronie sous tutelle financière après tant de dépenses pharaoniques.
Macron a résumé ses jeux en disant « il y a un perdant : c’est l’esprit de défaite ».
C’est la défaite en chantant, la célébration de la chute de notre pays qui se classe à la 11e place des puissances économiques. Macron a fermé les yeux pendant sa « trêve olympique » sur la crise politique du pays. Il n’a pas été élu pour s’amuser avec nos impôts, il est juste de demander des comptes sur les mesures qu’il compte prendre pour redonner une vie normale à ses citoyens.
« Tous ceux qui n’ont pas cru aux Jeux se sont trompés, dans l’organisation comme dans le sport. Ce qui m’a ému, au fond, c’est la capacité d’enthousiasme et d’émotion des Français devant le dépassement ».
Gouverner par les émotions à la sauce Hollywood c’est bon pour le parti démocrate américain et Kamala Harris qui se trémousse le popotin sans rien piger à l’économie ni à la géopolitique.
Vance Packard, avec son ouvrage The Hidden Persuaders, a attiré dès 1957 l’attention du public sur les techniques de manipulation mentale. En 1964, il publie un autre ouvrage, Une société sans défense, sur la surveillance et le fichage de la population par la police, mais surtout par les entreprises, où cette fois il n’hésite pas à comparer la société dans laquelle il vit, l’Amérique des années 1960, aux œuvres d’anticipation de George Orwell et d’Aldous Huxley : 1984 et Le Meilleur des mondes.
Cette théorie a été appelée Brzezinski Tittytainment, « dans le siècle à venir, deux-dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale ».
Ce qui pend au nez des français est le revenu universel : si l’on paye les gens à ne rien faire, ils ne feront rien......
Une enquête Ifop publiée en mai 2015 indique que 60 % des sondés sont favorables à l’idée d’un revenu de base". Le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB) n’y voit pas « un outil de lutte contre le chômage mais un moyen de libérer le travail » où « les premiers bénéficiaires seraient les personnes déjà intégrées dans le marché du travail, qui pourraient décider de travailler moins ou mieux ». Le revenu de base inconditionnel libérerait en effet de la contrainte de l’emploi.
Le revenu universel a séduit la Silicon Valley, George Soros, Le Forum de Davos et Benoit Hamon. Avec GiveDirectly, George Soros a lancé un programme pilote de 12 ans au Kenya pour donner de l’argent à 26 000 Kenyans. Pierre Omidyar, patron et fondateur d’eBay a donné 493 000 dollars à GiveDirectly. L’expérience a commencé fin 2016 et a été étendue au Rwanda, à la République démocratique du Congo et au Liberia.
En France, le revenu universel serait d’abord versé aux 18/25 ans (qui n’ont pas droit au RSA). Les enfants toucheraient 300 euros par mois (200 euros seraient donnés tous les mois à leurs parents, ce qui aiderait nombre de familles et 100 seraient mis de côté mensuellement et versés le jour de leur majorité, comme un capital de départ).
Les mondialistes cautionnent la suppression des fonctionnaires et des services d’aides sociales afin de proposer une ubérisation de notre système d’allocations. Ainsi, finis les nombreux services coûteux de l’Etat, ce qui permettraient en douce de corriger la dette.
Pour la France le financement d’un tel projet s’élèverait à 1700 milliards d’euros.
Le conseil départemental de la Haute-Garonne a expérimenté un revenu de base pour les 18-24 ans, soit 500 € par mois pour lutter contre la pauvreté et aider à leur intégration sociale.
L’Observatoire des inégalités a prédit, dans un rapport, un avenir difficile aux jeunes qui subiront « l’essentiel des retombées économiques » de la crise. Mais avant même le covid-19, leur situation s’était dégradée. Pour soutenir la « génération covid » et plus largement les 5,3 millions de pauvres, l’Observatoire propose la création d’un revenu minimum unique.
« Collectées avant la crise de 2020 », les données présentées dans le rapport sont pour beaucoup déjà obsolètes. L’Observatoire en est conscient : « Personne ne sait dire avec précision à quel niveau nous en sommes à la fin de l’année 2020 », reconnaît Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que « notre modèle social a protégé du pire une grande partie de la population ».
La France reste, en effet, numéro un des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en matière de dépenses publiques sociales.
Dans cette ambiance de fin de règne, Macron pense que « Le sport comme la culture sont des investissements légitimes, ce ne sont pas des budgets sur lesquels on doit faire des économies »
« Le message qu’ont envoyé les Français est très cohérent avec les Jeux : travaillez ensemble. C’est ce qu’ils ont dit aux forces politiques ».
« les Français ont redécouvert qu’ils pouvaient faire de grandes choses ensemble ». « Un énorme travail a été fait par les services de l’État, les collectivités locales, le mouvement sportif, les fédérations. C’est la démonstration que la France, quand elle se rassemble, sait faire de grandes choses ».
Ces deux mamelles du Tittytainment sont maintenant ancrés dans l’esprit des français, il ne reste plus que quelques mois pour passer de la théorie à la pratique.